J’ai participé pour la 3ème fois en tant qu’exposant/conférencier au Salon de la Photo à Paris du 8 au 12 novembre sur mon propre stand.
La classe ! 🙂
Ce fut surtout un expérience incroyable. Enrichissante, motivante, euphorisante … et aussi fatigante, soyons honnête ! 🙂
Vous ne saviez pas que j’y étais ? Pas possible, 😉 j’en ai longuement parlé ici ou encore ici.
Les années précédentes, je rédigeais un article bilan classique, dans lequel je délivrais mes impressions et le bonheur de pouvoir vous rencontrer en vrai.
Comme ici par exemple.
Mais pour cette année, je n’ai pas voulu ça. J’ai préféré vous écrire quelque chose de différent. Quelque chose qui vous apporte plus. Qui vous fasse grandir en tant que photographe.
Voici donc les 7 choses que j’ai apprises au salon de la photo et que je veux partager avec vous.
#1 – Les hybrides, c’est maintenant
Déjà, première chose, ce mot hybride est vraiment mal choisi. Je ne sais pas qui est derrière, mais quelle mauvaise inspiration.
Les anglais s’en sortent mieux avec « mirrorless », signifiant littéralement « sans miroir ». Car c’est bien de ça qu’il s’agit : un appareil photo à objectifs inter-changeables sans miroir.
Alors qu’hybride … ça veut tout et rien dire (surtout rien car d’après le Larousse, c’est une chose composée d’éléments disparates). Je ne suis pas fan des mots anglais utilisés au quotidien mais, là, j’aurais préféré.
Ce petit coup de gueule étant fait, pourquoi je vous en parle, de ces hybrides ? Parce que ça y est, mon choix est fait. Mon prochain reflex appareil photo sera un hybride.
Oui, vous avez bien lu, d’ici quelques temps, mon appareil photo n’aura plus de miroir.
Et c’est précisément au cours de ces 5 jours au Salon de la photo que j’ai pris ma décision. Trois éléments déclencheurs (oui, il y a un jeu de mots 🙂 )
#1 : l’excellente conférence de Jean-Christophe Dichant de Nikon Passion sur les différences entre hybrides et reflex. Je n’ai jamais pu la voir en intégralité, mais certaines séquences m’ont interpellées.
Comme celle ou Jean-Christophe, qui en fin connaisseur du marché de la photo prévoit que le reflex, à terme, aura la même place que celle tenue par le moyen format actuellement.
#2 : des discussions avec quelques uns d’entre vous. Parce que n’utilisant pas encore d’hybride sur le terrain, je n’hésitais pas à demander des retours d’expériences à ceux qui photographient avec. Et aucun ne regrette ce passage à l’hybride.
#3 : mes essais sur les stands des fabricants. L’avantage en tant qu’exposant est de pouvoir profiter des allées vides du salon de la photo avant l’arrivée massive des visiteurs.
Un vrai confort quand il s’agit de manipuler le matériel sur les stands. Je ne me suis donc pas privé de regarder, tester, déclencher, et manipuler les hybrides plein-format. J’ai adoré.
Tout ça pour aboutir à cette conclusion :
Je n’ai plus aucun argument éliminatoire contre l’usage d’un appareil photo hybride en photographie animalière.
Le viseur électronique ? Oui, je reconnais, c’est encore à mon goût moins confortable qu’une visée optique. Mais ! Je suis persuadé qu’il s’agit plus d’habitude que d’un inconfort réel. Tout comme les avantages à en tirer sont plus nombreux que les inconvénients :
- pas de black out (moment noir lors du relevage du miroir)
- des tonnes d’informations en plus
- voir le rendu final directement
Les batteries ? Un hybride est plus gourmand qu’un reflex. Quand ce dernier déclenche 1000 fois sur un accus, l’hybride le fera 500 fois. Pas grave. Suffit d’avoir une batterie en plus dans la poche ou de s’offrir une poignée.
La réactivité ? Ça fait belle lurette que les hybrides, qu’ils soient plein format ou APS-C, n’ont rien à envier à la vitesse des reflex.
L’ergonomie ? Les hybrides sont plus compacts (enlever le miroir fait gagner pas mal de place !). Mais comme pour la visée électronique, c’est une question d’habitude. Il suffira de quelques jours, de quelques sorties pour oublier la prise en main classique d’un reflex.
Le Parc d’objectifs ? Chez Nikon et Canon, la bague d’adaptation permet de réutiliser sans aucun souci les objectifs à monture reflex. Chez Sony, l’offre de téléobjectifs commence à être très intéressante (malgré des prix très élevés)
Ces quelques points possiblement négatifs balayés, voici deux avantages qui pour moi méritent à eux seuls de passer à l’hybride :
#1 : le mode silencieux … hyper méga silencieux. Je pense qu’on ne se rend pas compte qu’on assiste à une véritable révolution dans la prise de vue en photo animalière.
Pouvoir déclencher sans aucun bruit. Ne plus avoir à craindre de faire fuir l’animal avec le clic-clac. Ne plus avoir à mettre une housse anti-bruit. Ne plus avoir à faire un déclenchement, puis attendre de voir la réaction de l’animal. Quel confort !
#2 : la prise de vue en rafale hyper rapide. Bien plus que sur un reflex. Encore lui, mais le miroir est un frein mécanique à l’augmentation de la rapidité de la rafale. Un hybride, dépourvu de cette limitation, peu accéder à des fréquences plus hautes, comme 20 images/s là où le reflex plafonne lui à 12i/s
Pour terminer ce paragraphe, je ne dis pas que le reflex est has-been pour l’animalier. Je dis que l’hybride ne traine pas plus comme boulets les gros défauts d’avant.
Et ces nombreux avantages me feront vite oublier ses quelques faiblesses.
#2 – Les photos, ça fonctionne
Qu’est ce que je peux bien vouloir dire par ce titre énigmatique ? 😉
Sur notre stand co-partagé avec Photo Passion et Nikon Passion au salon de la photo, sept conférences étaient proposées quotidiennement.
L’objectif commun à chacune d’entres elles étaient d’apporter de la valeur, des nouvelles connaissances aux spectateurs. Je crois d’ailleurs qu’on a parfaitement rempli notre mission ! 🙂
Soit animées par l’un de nous trois, soit par un auteur des éditions Dunod ou Eyrolles (d’ailleurs, j’ai enfin pu rencontrer une de mes premières idoles en photo animalière : Erwan Balança grâce à Stéphanie des éditions Eyrolles Photo.
En tant que spectateur privilégié, j’étais toujours aux premières loges.
Du début à la fin, je remarquais que dès qu’un conférencier montrait une série de photos pour illustrer ses propos (moi compris), les passants censés passer s’arrêtaient (petite allitération au passage 🙂 ). Et regardaient l’écran.
Bien plus que lorsque l’écran diffusait uniquement du texte ou des schémas.
Peu importe les photos montrées, qu’elles soient animalières, de rue, de studio, minimalistes, sportives ou autre, le stand se remplissait à chaque fois.
La conclusion ? L’image possède une force d’attraction et de rétention archi-puissante. Bien plus que du texte.
Alors chers lecteurs, si vous ne savez pas trop pour quoi vous photographiez, dans quel but (mis à part le fait d’aimer ça), dites vous une chose :
La photographie est le vecteur le plus puissant pour diffuser vos idées, vos messages.
Vous en avez assez que la faune sauvage soit martyrisée ? Assez de l’utilisation des pesticides ? Assez des éoliennes qui gâchent le paysage ? Assez de voir les renards et les blaireaux sur la liste des nuisibles ?
Alors photographier pour dénoncer ce qui vous révolte est le meilleur moyen qui soit.
#3 – La nature, ça plait
Je n’en doutais pas une seconde. N’empêche, pouvoir le vérifier au cours de chacune des mes conférences en plein coeur du salon de la photo, ça fait du bien !
Le thème de ma présentation était : Trouver plus de temps pour photographier.
Assez loin de la photographie animalière. Dommage de ne pas profiter de l’audience parisienne pour en parler.
Alors j’ai décidé d’inclure dans ma conférence des photographies d’animaux sauvages. Mon excuse était de faire des pauses dans mon discours assez technique.
Mais la vraie raison était de montrer la beauté de la nature à un public vraisemblablement moins sensibilisé à la cause animale que celui de Montier-en-Der par exemple.
En toute franchise, je craignais un peu la réaction du public. Pas des lancers de tomates, non, mais plutôt des remarques du type « on n’est pas venu pour écouter ça« .
Résultat ? Non seulement je n’ai (évidemment) jamais eu ça, mais en plus j’ai senti les spectateurs captivés par mes petites anecdotes naturalistes.
Un exemple ? Découvrir le visage ébahi des gens quand je leur annonçait que la mésange pouvait parcourir 25 km par jour uniquement pour chercher et apporter à manger à ses oisillons.
Ou encore quand j’expliquais que le coeur de cette même mésange peut battre jusqu’à 1000 battements pas minute (!!!).
Et aussi au moment où je démontrais que laisser tranquille le renard est le meilleur moyen de lutter contre la propagation de la maladie de Lyme
Invariablement je notais les hochements de tête, comme pour dire « oui, évidemment ».
Bref, je ressors du salon encore plus motivé que jamais pour continuer à soutenir la cause animale avec mes photos (cf. paragraphe précédent 😉 )
#4 – Essayer le matériel, c’est essentiel
Nous l’avons tous fait.
Aller dans une FNAC rayon photo et tester du matériel. Mais est-ce que regarder dans le viseur et appuyer sur 3 ou 4 boutons est réellement tester ?
Non. Bien sûr.
Essayer du matériel doit être fait plus sérieusement. Ou au moins dans des conditions censées rappeler celles qu’on aura dans la vraie vie.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Parce les grosses marques présentes au salon permettent justement de le faire.
Tenez, Sony par exemple. Toute la journée se succédaient des danseurs hip-hip sur un plateau de danse.
Chez Olympus est venu un champion de BMX freestyle.
Sur le stand Canon des danseuses jouant avec un grand voile flottant étaient présentes en continu.
L’intérêt ? Pouvoir shooter et tester la capacité des appareils à répondre aux exigences des photographes.
C’est ainsi que j’ai pu me rendre compte à quel point la rafale du Sony α9 est géniale, à quel point le suivi de mise au point sur les yeux de la danseuse marchait super bien.
Donc si j’ai un conseil à vous donner : avant d’acheter un appareil photo, testez-le dans la mesure du possible en situation se rapprochant le plus de ce que vous pourrez faire sur le terrain.
Pour ça, la solution de la location d’appareil photo à la semaine est une très très bonne alternative.
#5 – Soyez pro-actif, c’est important
Je ne connais pas quel est votre but à moyen terme en photographie.
Je veux dire, vous seul connaissez votre ambition photo.
Vous pouvez simplement apprécier photographier, développer puis imprimer vos photos pour les afficher sur les murs de chez vous, sans aucune autre volonté de partage. Et c’est parfait comme ça.
Mais vous pouvez aussi souhaiter faire connaitre votre travail. Ambitionner de vous faire une place dans la famille de la photo animalière.
C’est possible. Pas facile, mais possible.
Pour y arriver, deux choses comptes.
La première est de créer des photos animalières fortes aux messages clairs. De celles qui racontent des histoires
La deuxième chose, on ne la connait pas trop. Pourtant, elle est obligatoire. Je le savais plus ou moins mais ça m’a sauté aux yeux suite à la discussion que j’ai eue avec le photographe Florian Ledoux.
Je vous explique pourquoi.
Sa carrière de photographe nature a décollé ces derniers mois. Notamment grâce à une photo assez incroyable d’un ours polaire enjambant deux plaques de glace.
Elle a fait le tour du monde et Florian a remporté de nombreux prix grâce à cette image comme le Drone Photographer Of The Year 2018
Là, vous vous dites, « bah oui, normal, il a fait une photo géniale donc les gens viennent le voir et c’est parti« .
Pas du tout. Ne pensez pas une seconde que Florian s’est contenté de poster sa photo sur son site ou sa page Instagram et attendre tranquillement que National Geographic le contacte.
Ce qu’il s’est passé ? Il est allé au charbon et, sentant que sa photo d’ours polaire avait un gros potentiel, l’a proposé à de nombreux concours. Il a aussi multiplié les expositions photos (en tant qu’exposant évidement).
Et à force de rencontrer, de côtoyer d’autres photographes et de montrer au plus grand monde son travail, ce qui devait arriver arriva, Florian a rencontré les bonnes personnes qui lui permettent de mettre sur pied ses prochains projets photo.
Moralité : photographiez, du mieux que vous pouvez, mais surtout, ensuite, criez sur tous les toits que vous êtes là. Croyez-moi, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie, c’est souvent celui qui crie le plus fort et le plus longtemps qui se démarque (à condition que les photos tiennent la route ça va sans dire).
#6 – Formez-vous, c’est mieux
S’il fallait simplifier, il n’y a que deux choses à faire au Salon de la Photo :
- faire le tour des marques
- ou assister à des conférences
Quand on est dans un processus d’achat, la première est très pratique.
Pensez, on a tout au même endroit, on accède à plus de matériel qu’on n’aura jamais dans un grand magasin et on bénéficie directement des conseils des représentants des fabricants.
Le problème, c’est que même sans but d’acquisition, la très grande majorité des photographes conserve cet attrait pour le matériel.
Je ne suis pas psychologue. Par contre, depuis le temps, je pense bien connaitre la mentalité du photographe (je suis dedans hein 😉 )
Tous autant qu’on est, notre désir de progresser est réel. Par contre, si le progrès peut passer par un minimum d’efforts d’apprentissage, on prend (à nouveau je me mets dedans aussi).
Où je veux en venir ? C’est simple. Acheter du matériel nouveau (et forcément plus performant) nous laisse croire qu’on progressera rapidement … et sans effort.
Mais c’est un leurre. Dans la plupart des cas je vous assure que les progrès seront minimes voire inexistants.
Comment progresser en photo à coup sur alors ? En se formant. En revanche, vous me voyez venir … ça demande un effort certain.
J’ai en tête un exemple très parlant.
Un dame, je n’ai pas d’autres infos (!) a dû voir toutes les conférences données sur notre stand. Vraiment. Je la voyais prendre des notes, enregistrer parfois avec son smartphone, photographier les diapos importantes sur l’écran, poser quelques questions à la fin.
Et si elle avait déjà vu une conf’, alors elle filait aux grandes rencontres du salon de la photo.
Mon avis ? Elle a bien plus progressé que n’importe quel photographe qui aura passé tout son temps à questionner les vendeurs sur telle ou telle caractéristique technique d’un appareil ou pire … d’un accessoire.
Bref, n’oubliez pas d’apprendre, et de vous former autant que possible.
D’ailleurs, j’en profite pour vous dire que vous pouvez encore vous inscrire à l’excellent formation en ligne gratuite (un MOOC) organisé par Solerni. C’est ici.
#6 – la dynamique des marques, c’est flagrant
Vous ne savez pas vraiment si la marque de votre appareil photo est dynamique sur le marché de la photo ?
Il existe un excellent moyen de le savoir : faire le tour des stands des différents fabricants.
C’est édifiant à quel point les efforts financiers et logistiques pour créer un stand donnent une image précise de l’ambition d’une marque photo.
Je prends l’exemple de Pentax. J’aime bien, forcément. Je travaille avec depuis plus de 10 ans. Sans le vouloir, et même si je ne suis pas matérialiste, à force de voir ces 6 lettres gravées en blanc sur mes boitiers et mes objectifs, j’y suis attaché.
Mais il suffit de constater la petite taille de leur stand comparée à celle des autres gros que sont Sony, Canon, Nikon, Fuji ou encore Olympus pour comprendre que Pentax ne joue plus dans la même cour.
Surtout avec leur Theta 360° qui prend la moitié du stand pour réduire à 10 m2 la présentation de leur gamme complète d’appareils, là où d’autres ont plus de 100 m2 …
Je ne sais pas ce que sera Pentax dans 2 ans. Mais si je me base sur la qualité, l’originalité et la surface du stand, je ne donne pas cher de leur peau.
À l’inverse, j’ai trouvé le stand de Nikon bien fichu avec une belle mise en valeur de leurs Z6 et Z7.
Idem pour Sony qui, années après années, continue de mettre les petits plats dans les grands et montre qu’il faut désormais plus parler de SonyCaniKon que seulement de Canikon (c’est pas très beau, mais vous avez compris)
#7 – la communauté des lecteurs d’Auxois Nature
Le meilleur pour la fin non ? 🙂
Vous avez été des dizaines à venir me voir. Quelle joie sérieusement que de pouvoir discuter en vrai avec vous.
Vous êtes la communauté d’Auxois Nature. Sans vous, sans votre fidélité, ce blog ne serait rien.
Certains sont là quasiment depuis le début et de véritables liens d’amitiés se sont créés au fil des années. Qui aurait cru en ce mois de septembre 2010, quand j’ai créé ce blog de photographie animalière, que je ferai des sorties photos avec des personnes rencontrées au départ virtuellement ?
D’autres sont arrivés plus tard, peut-être même très récemment, et là aussi je sens un vrai engouement autour de la photo animalière.
Ça n’est que le début, et croyez-moi, l’histoire d’Auxois Nature et de ses formidables lecteurs n’est pas prêt de s’arrêter ! 🙂
Très bon article! Précis et pertinent quand on se questionne pour monter sur Paris au salon de la photo…
Excellente synthèse tant au niveau de sa propre progression personnelle en photographie que pour le choix des nouvelles technologies des appareils Utilisateur de reflex depuis des décennies je pense aussi que l’ hybride « le sans miroir » va prendre une grande importance dans les 2 à 3 ans
L’avis de professionnels comme vous permet de se rassurer sur ces nouvelles technologies
Le plus de ces nouveaux hybrides est la compatibilité avec les objectifs que l’ on possède
Mais qu’est ce que j’aimerai participer à ce salon! :)) dommage! Impossible de me libérer ce week end là. L’année prochaine il peut pleuvoir des grenouilles(préparez les objectifs :)) je monte au salon! C’est toujours un réel plaisir de lire vos articles très intéressants. On apprend toujours, et vous faites passé s’y bien votre motivation, votre émotion et professionnalisme que c’est régale de vous suivre. Bravo ! Continuez!
C’est très sympa merci Véro ❤️
Bonjour Régis. Il y a quelques mois, je voulais passer de mon d 7100 vers un d 750, mais du coup 3 objectifs ne sont pas compatibles. L’hybride enfin le sans miroir m’attire aussi. Mais, les z 6 / 7 sont pas pour mon budget. Je suis attaché à Nikon. Et j’attend de voir des modèles sans miroir aps-c. Sinon, j’aime bien le d 500.
Bref, j’ai lu ton article avec beaucoup de curiosité. Je regrette de n’avoir pas pu me déplacer sur Paris pour l’occasion, je verrais lors du prochain.
Merci et bravo pour ton engagement pour la « vulgarisation » photographique. Pour faciliter la compréhesion de cette discipline artistique envers le plus large public.
Merci pour ta fidélité. Pour l’achat de matériel, attend l’année prochaine les nouvelles versions des hybrides feront forcément baisser les prix des anciennes (les z6 et Z7 actuellement)
Merci pour cette synthèse. Je suis toujours content de retrouver le quatuor de choc au salon. Même si la photographie animalière n’est pas mon domaine de prédilection, les échanges et la confrontations des genres apportent toujours quelque chose.
Vivement l’année prochaine.
Bonjour Régis,
J’ai quitté mes Nikon il y a deux ans pour passer au système µ4/3 avec des boîtiers Olympus EM1 mkII et les objectifs ZUIKO Pro. Au niveau du coût ça ne change pas beaucoup: un peu moins cher, mais à peine. Par contre, ce qui a motivé mon choix, c’est le problème de poids et d’encombrement. Dans mon sac photo, j’ai des optiques de qualité optimale qui couvrent des focales allant de 14mm à 800 mm (équivalent 24/36) pour un poids de moins de 3 kg. Mon boitier fait facilement 1000 photos avec la charge d’une seule batterie et celle-ci se charge complètement en 2 heures max. Comme mon usage n’est pas de tirer mes photos au-delà de 40/60 (club et concours), la taille du capteur ne me frustre pas. Par contre, la stabilisation incroyable me permet de filmer sans trépied sauf à faire des expositions longues. Toutes les caractéristiques techniques -capture pro, rafales à 60 im/sec-focus staking, etc.- arriveront sur les hybrides 24/36, mais la taille et le poids de ce matériel ne diminuera pas notablement (voir Sony, Nikon, Canon, etc.). N’oublions donc pas le µ4/3 qui va encore satisfaire bien des photographes itinérants.
Beau résumé,
J’aurais juste une chose à rajouter concernant les hybrides, j’y suis passé pour les blaireaux, un bonheur le vrai silence mais surtout une montée en iso formidable (j’ai le A7 mark 3), par contre le système de bague pour adapter le canon, ça ralenti énormément la vitesse et parfois la mise au point ne peut pas se faire aussi. Donc je pense acheter un objectif Sony un peu plus tard afin de moins galérer.
Merci encore pour ton travail
1000 mercis pour avoir donner tes impressions qui confirment ce que je pense des tout derniers hybrides sony.
Avec plaisir, j’ai aussi le 7d2 et honnêtement le piqué du sony est meilleur aussi, mais je le garde pour avoir le crop factor, ça se complète bien, suivant les sujets et les conditions météo ou d’environnement
Beau résumé des impressions de ce salon.
J’ai un hybride Sony A 6300, APSC. Comme je suis randonneur, il me fallait du matériel léger, 1k500 en tout, appareil et 3 objectifs, compatibles avec le fullframe C’est supportable,
la moitié du poids de mon réflex Pentax avec un seul objectif !
Bonne continuation avec vos superbes photos
Comme quoi avant de critiquer il faut essayer…
Perso j’ai essayé à Montier, pas convaincu de l’apport technique de la solution. Un Z7 n’est pas mieux ni moins bien qu’un D850…
C’est exact David, il n’est ni mieux ni moins bien … il est différent 😉
Bonjour,
Merci pour votre retour complet.
J’ai simplement une remarque sur l’hybride, je ne suis ni pour ni contre, pour moi c’est un autre choix qui s’offre à nous. Cependant, j’ai plus l’impression qu’on a à faire à du Marketing qu’à une évolution et encore moins une révolution.
Concrètement, ça apporte quoi? Je parle réellement, qu’est ce que ça change par rapport à un reflex? Rien, ou presque, le bruit du déclenchement en moins.
Est-ce plus économique ?
Non, c’est même l’inverse avec moins de composants (comparons un Nikon Z6 et un D750 à résolution identique…)
Doublement non car le parc optique n’est plus tout à fait compatible, que faire des anciennes optiques où l’on perd l’affichage du diaph?
Est-ce que ça fait de plus belles photos?
Non, c’est identiques
Est-ce que c’est plus fiable?
Peut-être, moins d’éléments mécaniques donc probablement moins de panne
Que se passe-t-il en pose longue avec un diaph fermé? On voit encore quelque chose dans l’œilleton? Je n’ai pas la réponse, c’est une vraie question
Concrètement, est-ce que ça permet de mieux photographier, d’avoir une meilleure qualité? Je ne pense pas. En revanche, si je devais m’équiper aujourd’hui, j’achèterais peut-être un hybride, je n’y suis pas fermé mais je ne vois pas en quoi aujourd’hui, cela apporte une évolution. On nous rabâche sur les sites et magazines connus que c’est l’avenir, que c’est mieux, mais en quoi?
Je tiens simplement à rappeler que le prix des optiques s’envolent, celui des boitiers aussi et j’ai l’impression en lisant CI ou encore Nikon Passion que tout est normal, que c’est super. Ça ne choque personne par exemple qu’un 180-400 F4 soit à + de 12/13 000€ alors que l’année dernière, le 200-400 F4 était à 6000€ et tout ça avec la bénédiction des « experts ».
Je reviens de Montier, j’ai été encore une fois très surpris des prix exorbitants du matériel de grandes marques et du peu de ressentiment sur ce sujet.
En tout cas merci pour le partage et bonne continuation
Je partage globalement tes remarques. Et j’aime ta façon de penser qui est de dire que les hybrides apportent surtout un choix supplémentaire dans l’offre (d’où peut-être ton ressenti sur le coté marketing de la chose).
Et la présence toujours plus concrètes et sérieuses des hybrides ne changera jamais ça : c’est le photographe qui fait la photo. Et non, je ne ferai pas de plus belles photo avec un hybride qu’avec mon reflex actuellement.
Par contre, mais j’attends de tester sur le terrain pour me confirmer ça, je pense que je « louperai » moins de photos. Pas à cause d’éventuels mauvais réglages ou mauvaises décisions, mais à cause du bruit du déclenchement ou encore de cette fameuse rafale qui est un vrai atout (par exemple pour figer le mouvement des passereaux).
En cela, je ne suis pas tout à fait d’accord avec sur le fait que tu penses qu’on est plus en présence de discours marketing que de vrais révolution. C’est bel et bien le cas quand sur les reflex on nous parle de « mode silencieux » par exemple. C’est un truc genre bonus en plus qui pourrait faciliter l’acte d’acaht.
Mais là, c’est le silence complet. Pour moi, c’est une révolution (oui, c’est le cas avec les compacts, avec les bridges, avec les smartphones mais on ne joue pas dans la même cour)
La montée en iso est superbe sur un A7 mark 3, 40 000 iso bien géré. Et le fait de voir directement dans le viseur le rendu de la photo au niveau de l’exposition, surtout quand des partie l’ombre et partie dans la lumière
Bonjour Régis. Très apprécié ton article. Je demeure au Québec et me déplacer pour assister au salon de la photo de Paris serait un grand luxe que je ne peux pas m’offrir pour le moment du moins. Alors, avoir l’opportunité d’être informé sur ce qui s’y déroule même sommairement, me fait grand plaisir. Et, je considère tes informations et réflexions toujours aussi pertinentes. Je te souligne en passant que je suis passé depuis deux ans à l’usage d’un hybride, d’abord un Fuji X-T1 puis depuis quelques semaines un Fuji X-T2. Je m’intéresse particulièrement à la photo de rue, sans ignorer la photo de paysage et animalière et j’avoue que j’aime beaucoup cet appareil. Merci!
Je pratique très peu la photo de rue mais j’imagine que la compacité d’un hybride relatitvement à un gros reflex est un avantage pour la discretion, tout comme l’absence de bruit au déclenchement.
Quesiton Lucien : n’y a t il pas de salon équivalent à Montreal, Toronto ou même une villes des US pas trop loin ?
Bonjour Régis, je m’exprime peut mais cette histoire d’appareil photo hybride m’inquiète moi qui vient d’acheter le 7 D Mark 2 ait je fait une erreur ? 🙁 🙁 🙁 🙁
Pourquoi auriez vous fait une erreur? Vous avez l’un des meilleurs APCS du moment, même s’il date un peu. Il produit de superbes photos. Demandez vous ce qu’un Hybride vous apporterez, en quoi vos photos seront plus belles, etc.
L’avantage que je vois à l’hybride, c’est vraiment le silence, très utile à certains photographes de spectacle. La Rafale peut aussi être intéressante dans certains cas même si on atteint déjà de belles choses en Reflex avec + de 8/10images /s
Salut Serge,
non, pas du tout, tu n’as pas fait d’erreur si l’on considère uniquement la qualité d’image. Reflex et Hybrides, pour la qualité d’image, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Comme le dit David, ton Canon produit des superbes images, donc tu n’as rien à craindre de ce coté là.
Par contre, la vraie question à te poser c’est pour quel domaine photo tu l’utilise. Si c’est pour la photo de concert de musique classique alors oui, tu n’auras pas le bénéfice du silence. C’est un exmple mais tu as saisi l’idée
Globalement d’accord et article intéressant.
Un petit truc toutefois sur le stand Pentax (je faisais partie de l’équipe de présentateurs) : il était petit, mais complet et tenu par de vrais pentaxistes avec un lot d’optiques sous la main. En allant toucher les derniers Canikon, j’ai été assez déçu du niveau de connaissances des démonstrateurs (généralement un lot d’étudiants accompagné d’un « expert » plus susceptible de répondre aux questions mais partagé entre vingt personnes), du peu d’objectifs montables (je me fiche que le Z6 ait un bon autofocus avec son 24-70, c’est la moindre des choses : qu’on me laisse voir avec un 80-400 !) et du peu de temps disponible.
Chez Pentax, on pouvait passer 1/4 h à faire le tour d’un boîtier, le prendre en main avec un 150-450 ou un 77, monter celui-là sur le x1,4 pour vérifier si l’autofocus accrochait encore à f/8, discuter de vrais cas d’usage avec des gens qui utilisaient vraiment le matos depuis des années (on avait bien une poignée d’étudiants, mais ils étaient moins nombreux que les « vieux » démonstrateurs dans mon genre).
Certes, le stand n’était pas aussi clinquant que d’autres (malgré les petites touches de rouge apportées par rapport à 2016 😉 ), mais on pouvait vraiment y parler matos, prise de vue et photo. Évidemment, dans un monde idéal, on devrait avoir le joli stand ET les présentateurs expérimentés nombreux, mais si je dois choisir, je trouve la solution Pentax plus informative…
Merci Franck d’avoir pris le temps de faire ton retour au sujet de Pentax.
Je le répète, j’aime vraiment bien cette marque. Je n’ai jamais été déçu par leur matos.
Mais des détails me font penser que l’avenir se fera sans eux. Comme par exemple le fait que, depuis 3 ans, je vais les voir directement sur leur stand, que je demande à parler à un responsable, je lui présente mon blog, ma communauté, mon travail, les possibilités que j’ai de parler de leur marque à tous mes lecteurs passionnés par la photo … et bien je n’ai jamais eu de réponse concrète de leur part.
Rien. pas une proposition de prêt pour un test, pas une proposition de partenariat pendant quelques temps pour promouvoir leur marque dans le monde de la photo animalière.
ALors que Sony par exemple a une vraie volonté de travailler avec des blogueurs comme moi.
Je ne dis pas que je suis indispensable, loin de là, mais zéro réponse en 3 ans démontre un réel manque d’intérêt pour promouvoir leur marque.
Ok on comprend mieux cet article maintenant. Pentax a des ambassadeurs pour chacun de ses appareils. Personnellement je ne juge pas de la qualité d’une marque aux nombre d’ambassadeurs. Cela fait plusieurs années maintenant que Pentax est devenu un petit poucet. Pour l’instant je ne fais que constater que je continue d’utiliser des objectifs qui ont mon âge (43 ans) et ce regard hautin auquel j’ai droit quand les gens’ voient mon K1 me permet vite de savoir à qui j’ai affaire…
Bonjour Régis, J’espère que tu as pu te reposer depuis ton retour du salon. Parce que c’est très très fatiguant, même si enrichissant aussi!
Merci pour ta générosité bien connue sur ton blog et tout court .. cela fait toujours plaisir de pouvoir partager avec toi et le forum.
Il est bien évident que parler « marques » implique toujours des réactions émotionnelles CECI ÉTANT L’EFFET RECHERCHÉ DE TOUS LES SERVICES MARKETING DE TOUTES BOITES .
Que tu parles pour le salon de l’emprise d’un stand par rapport à un autre, au niveau des m2 , de la couleur, de l’agencement, de l’éclairage (= valeur technique,matériel…) est un parallèle avec ta remarque sur le fait qu’il faut se faire entendre, se faire voir, être pro-actif pour la diffusion de ses photos . D’autre part, le meilleur exemple n’est-il pas dans la nature, au niveau des territoires de chaque espèce animal et des mâles dominants?!
Reste à savoir quelle est la qualité de service donnée? Souvent ces boîtes investissent dans le matériel, dans la publicité au détriment du potentiel humain. Payer des personnes qualifiés ne les intéressent pas ou si peu, pour eux c’est la vente leur motif premier et rien d’autre.
Il existe des produits de niche comme on dit, il existe aussi les règles de la finance et des rouleaux compresseurs. Bons nombres d’appareils argentiques tel minolta,Konica, etc…. ont disparus n’ont pas parce qu’ils étaient mauvais, bien loin de là cependant suite à des déferlantes marketing qu’ils ne pouvaient pas suivre où ne voulaient pas suive.
Tu écris que tu n’es pas psychologue , dans l’enseignement on a un bagage en psycho-pédagogie, alors j’ai le sentiment que tu sais très bien comment des mammouths (marques) savent manipuler, influencer pour conduire une clientèle potentielle à eux.
Nous sommes tous influençables, cependant pas tous influencés.
Il suffit de résister.
Cordialement Régis et encore merci pour ce partage généreux.
Dolorès Dupaix – 12ddS
Salut Dolorès, j’adore toujours autant lire tes messages ?. C’est sur que les marques usent et abusent de mécanismes psychologiques bien connus dans le monde de la vente.
Merci pour ce regard plus nuancé. Je n’étais pas au Salon cette année, j’avais rencontré Régis en 2017, venant de la Belgique. Je rejoins votre approche. Bons nombres de stands étaient animés par des étudiant(e)s qui avaient comme seul rôle de garder (gardien du stand) le stand le périmètre et distribuer de la publicité . Les « experts » du stand se focalisaient sur « les professionnels » , nous avons eu l’expérience , je dois dire que je ne sais plus à quel stand (matériel de diffusion – voir papier/encre/…) où la personne m’a demandé où était mon badge de professionnel, ce que je n’avais pas voulu demander au départ … celui-ci m’expliquant qu’il n’avait pas de temps pour les amateurs ! Bref, le seul endroit ou nous avons eu des réponses construites et valables au stand Pentax, un jeune passionné qui savait répondre. Ailleurs la pêche fut bien maigre … Je suis sortie de ce salon , qui pour moi est une Foire commerciale, très très déçue. Bien évidemment, très contente de mes échanges avec Régis. Je lui ai fait part de mon vécu, l’année passée par prête à revenir au Salon de Paris.
Pour nous en Belgique, dans le milieu artistique, salon et foire son deux choses totalement différentes. Bien évidemment, je pensais me rendre à un Salon de la Photo et non à une Foire commerciale de la photo, içi pour souligner le mot de Régis, c’est tout à fait hybride, un peu de tout … et aussi beaucoup de personnes là dans le rôle de gardiens et distributeurs de publicité . Et pour la nourriture , le prix était surfait.
Cordialement et je suis convaincue que vous avez fait votre job comme dans un salon de la photo. Merci Dolorès Dupaix – 12ddS
Alors là j’en ai appris pas mal surtout sur les hybrides. Je vais peut être en tester un de nouveau. J’avais été très déçue en 2014 par le Sony hybride. J’avais voulu m’alléger lors d’un voyage. Je l’ai amèrement regretté. Mon Sony reflex m’a manqué et j’ai raté beaucoup de photos.
Mais pourquoi ne pas réessayer si les choses ont évolué.
Merci beaucoup Régis pour tous ces conseils
En 4 ans, la techno a vraiment évolué. Et en 2014, je n’aurais jamais laché mon reflex pour un hybride, alors qu’aujourdh’ui …
Superbe retour. Je n’ai pas pu me rendre au salon. Mais je vois que cela a été tres riche en expérience et infos.
Merci pour ce très bon article de débriefing
Je t’en prie Christophe !
Bonne revue de la semaine avec de nombreux points importants:
1/ La montée en puissance des hybrides. C’était annoncé. C’est tant mieux pour l’encombrement et le poids de nos sacs. Pas sûr qu’on soit nombreux à le regretter dans quelques années. Le tout est de pouvoir réutiliser le plus possible nos objectifs reflex car sinon… ouille la facture!
2/ Je partage ton avis à 100%. Plus on mettra en valeur la nature et ceux qui la peuplent, plus on l’aimera et on aura envie de la protéger. Prenons des photos!
3/ Très bonne suggestion pour la location. Jusqu’il y a peu, j’aimais l’idée mais ne le faisais pas. J’ai loué récemment un téléobjectif. Et je l’ai acheté.
4/Enfin évidemment, on progresse beaucoup plus en se formant et en écoutant les conseils des meilleurs qu’en bidouillant du matériel ou en lisant des fiches techniques. Il faut se faire violence pour ne pas penser que le matériel va substituer nos défauts (même si je ne fais pas exception, le matériel, c’est tentant :))
A bientôt Régis 🙂
Merci Alexandre pour tes compléments. J’apprécie !
Bonjour,
Un premier point; le blaireau n’est pas sur la liste des animaux qu’on peut classer « susceptible de commettre des dégâts » car l’appellation « nuisible » a disparu. Il faut être précis quand on écrit.
Sur le domaine de la photo, vous avez raison..et tort à mon avis.
Oui , les reflex et notamment Pentax commencent à avoir du soucis à se faire face aux hybrides (surtout sony) .
Pour autant, un reflex bien maîtrisé fait de très belles photos…aussi belles qu’un hybride.
Quant aux hybrides, ils ont le vent en poupe jusqu’à de nouvelles technologies les détrônent. je pense notamment aux bridges qui ont l’avantage de ne pas devoir acheter de multiples objectifs et dont les capteurs sont souvent trop petits. Pour l’instant, ce n’est pas le cas mais un jour…
Mais c’est vrai qu’il est impératif que les réflex évoluent (bruit au déclenchement…) – là vous avez raison.
Je pense que vous avez totalement raison, les nouveaux bridges apportent bien plus que le reste des nouveautés. J’ai été bluffé du dernier Sony RX10, au point de me demander si je n’allais pas lourder mon matos de 8kg. La montée en isos n’est pas encore là mais dans 4 ou 5 ans, on aura là une vraie révolution, un 600mm dans la poche ou presque!
Oui Jean-Marc tu as raison le blaireau n’est pas sur la liste des nuisibles, m’enfin … vu ce qu’on lui fait subir, il y serait que ça changerait pas grand chose.
Il est clair que les départements R&D des marques sont certainement déjà en train de plancher sur des innovations techniques … mais qui n’arriveront pas avant de très nombreuses années.
Il est évident que dans 10 ans, 15 ans, les hybrides seront possiblement remplacés par une autre techno … ou pas. On n’en sait rien comme il y a 15 ans, on n’imaginait pas ne pas prendre un reflex en tant que pro.
J’ai découvert un nouveau élément sur toi. Tu es le roi des #quelquechose et des #analogies 😉
Hi hi hi !!!! Ç’est toujours très percutant de faire des analogies, mes élèves de primaire en étaient friands ! 🙂
Merci pour ces remarques judicieuses, je reviens de Montier en Der et je partage de nombreuses réflexions notamment celles concernant les « hybrides »… mon brave D800 avec un 200/500 se fait un peu lourd dans mon dos qui affiche 69 printemps au compteur…je ne vais pas me précipiter chez mon revendeur, mais …
Cordialement, Patrick
Dans cette période de transition technologique et matérielle, il est urgent d’attendre … mais c’est comme l’informatique, à faire d’attendre, on reste avec son vieux machin 😉
200g d’écart, c’est pas un monde non plus ^^ .
La vraie différence s’est faite ces dernières années avec l’allégement des optiques. Mon vieux 600F4 pèse + de 6kg, aujourd’hui c’est en gros 3kg et avec la généralisation des lentilles Fresnel, on va encore gagner. L’apport de l’hybride sera un plus de ce côté et on va pouvoir rêver d’un couple 500f4 + Hybride à moins de 3kg… mais 16000€ à débourser !
Le 300 mm f/3 de NIkon est la pour le prouver !
Il est sûr que les sans miroir sont les appareils de l’avenir. Mais je resterai encore avec mon reflex, pour quelque temps.
Je suis chez Canon, j’ai trouvé séduisant leur nouveau joujou, mais j’attendrais surement la v2 avant de passer le pas. Les nouveaux objectifs sortis en même temps qui bénéficient de cette avancée et d’une nouvelle bague ne s’adressent à mon avis qu’à un public de photographe de studio. Ils essuieront les plâtres pour moi. J’y passerai, c’est sûr.
Je comprends tout à fait que toi, qui n’as pas fait évoluer ton matériel récemment tu te tournes vers ces boîtiers.
Bon choix !
Venant de toi karin, ça me conforte dans ma décision !
Bonjour Régis,
Il faudrait que tu te réveilles, les appareils hybrides existent depuis plus de 10 ans et, avec une très bonne qualité optique.
Cordialement
Pierre
Ne t’inquiète pas Pierre, je suis parfaitement réveillé et je suis l’actu photo depuis longtemps. Certes les hybrides existent depuis de nombreuses années, mais je parlais ici de plein format et ça n’est que depuis l’été 2018 que Canikon ont sorti le leur. De plus, ce qui m’intéresse en tant que photographe, ça n’est pas depuis quand existe telle ou telle techno, c’est de savoir si elle est suffisamment performante pour la photo animalière. Et concernant les hybrides, c’est le cas depuis très récemment seulement.
Enfin, il ne faut pas confondre la performance des appareils, ici hybrides, et la qualité optique des objectifs. Ce sont deux choses différentes.