Photographier les oiseaux près des rivières est un exercice très simple, bien plus simple qu’il n’y parait. Si vous suivez les quelques conseils de cet article, je vous assure que vous obtiendrez assez vite d’excellents résultats.
Et non, vous n’aurez pas besoin d’avoir de l’eau de rivière toute marron jusqu’aux fesses ! De toute manière, au moment où j’écris ces lignes, le niveau des rivières est tellement bas que je pourrais les traverser même en tong ! 🙂
TÉLÉCHARGEZ MON NOUVEAU GUIDE GRATUIT :
Cliquez directement sur l’image ?
Il faut savoir que je préconise souvent aux débutants en photo animalière de choisir un animal à photographier avant toute chose. C’est la première étape d’un long cheminement. Ce choix devra être fait en fonction de nombreux critères, comme votre lieu d’habitation, votre temps disponible ou encore vos préférences animalières.
Tiens, moi, j’aime particulièrement les mammifères carnivores. Ce qui, dans nos campagnes, m’amène forcément au renard, au chat sauvage ou au blaireau. Ça tombe d’ailleurs bien car si j’avais jeté mon dévolu sur le flamand rose, je serais enco
re à le chercher (j’habite en Bourgogne 😉 )
Bref, faire un focus sur une espèce précise est une très bonne idée. Mais ça n’est pas la seule ! Car il est tout à fait possible de se jeter dans un nouveau projet photographique à travers un Biotope.
Le biotope est une aire géographique bien délimitée, dont les conditions particulières (géologiques, hydrologiques, climatiques, sonores…) sont nécessaires à l’alimentation, la reproduction, le repos de certaines espèces. (source developpement-durable.gouv.fr)
C’est exactement ce que j’ai fait en cette fin d’été : je me suis concentré sur un biotope plutôt que, comme je le fais toujours, sur une espèce. Une envie, comme ça. Sans raison.
Non.
En fait j’ai eu envie d’explorer la rivière près de chez moi (c’est le Serein, elle se jette dans l’Yonne qui elle même rejoins la Seine pour aller dans la Manche) suite à une discussion avec un ami. Pêcheur, il m’annonce qu’il ne reprendra pas sa carte de pêche pour la prochaine saison. Celle de 2016. Connaissant sa passion pour la pêche, je lui demande pourquoi. Et surtout pourquoi prendre cette décision si tôt !
Sa réponse fût marquée du sceau du bon sens. Une réponse que mon grand-père, dans sa 90ème année (il a en fait 89 ans, mais il tient à ce qu’on dise qu’il est dans sa 90ème année ! 🙂 ), n’aurait pas renié.
Lui : « Avec cet été 2015 très sec que nous connaissons, le niveau des rivières que je fréquente est très très bas. Certains cours ne coulent même plus ! »
Moi : « Et bien … quel est le rapport avec ta carte de pêche pour l’année prochaine ? L’automne et le printemps vont passer par là et remplir à nouveau les rivières. Tu pourras donc pêcher en 2016 comme prévu !
Lui : « Pfffff … il faut voir plus loin que le bout de son nez Régis. Réfléchis deux minutes. Si les cours d’eau sont à sec, à ton avis, est-ce que les poissons qui se reproduisent en juin-juillet vont pouvoir le faire dans de bonnes conditions ? Est-ce que la croissance des alevins sera idéale ? Est-ce que les populations adultes vont survivre en assez grand nombre ? Non, évidemment. Et tout cela parce qu’il faut très chaud, qu’il ne pleut pas suffisamment : les eaux sont de moins bonne qualité car plus chaudes et moins pourvues en oxygène.
Moi : « ah … donc si je comprends bien, tu as intérêt à ne pas pêcher cet été pour ne pas affaiblir des populations déjà fragiles. Et en plus, tu anticipes déjà une grosse baisse du nombre de poissons dans nos rivières pour le printemps 2016. Tu vas donc laisser tranquille tout ce petit monde afin de favoriser un retour à la normal des populations de poisson.
Ce charmant échange n’a rien à voir, évidemment, avec la photo animalière. Mais vous n’êtes pas là que pour lire ce sujet n’est-ce pas ? 🙂
Il est très intéressant de noter, à travers cette situation de sécheresse des cours d’eau, que la nature s’occupe de tout. Elle n’a pas besoin d’une quelconque intervention humaine pour la gestion des populations animales.
Les poissons d’eau douce vont tous en chier cet été ? Parfait !! D’après vous, quels sont ceux qui vont le mieux s’en sortir ? Les plus forts, les plus débrouillards, les meilleurs quoi. Et ce sont ces gênes de « poisson-sachant-résister-à-la-sécheresse » qu’ils vont allègrement transmettre aux générations futures, lesquels seront mieux à même de résister à leur tour à des conditions météos identiques. La nature est bien faite, je vous. Laissons la tranquille.
Bon, tout de même, je m’égare. Revenons à nos poissons moutons oiseaux.
Le niveau des cours d’eaux sont donc actuellement très bas ? Merci Vincent (c’est le prénom de mon ami 🙂 ) Je viens de prendre conscience grâce à toi d’une chose importante : le nombre de plages de sables le long des rivières doit être énorme ! Et qui dit plage de sable dit … photographe animalier content ! Et je vais vous dire pourquoi dans la suite de cet article. 🙂
1 Trouver la rivière et le bon spot
Le début ! Toujours commencer par le début ! Oui, parce que y en a qui tentent de commencer par la fin, et forcément, « y z’ont eu des problèmes ». 🙂
Alors le début justement dans cet exercice de photographier les oiseaux à la rivière, quel est-il ? Et bien, c’est de trouver la rivière de vos futurs exploits.
Deux cas de figure se présentent :
- soit vous connaissez bien votre coin et savez déjà où se situent des spots photos potentiellement intéressants. C’était mon cas.
- soit vous ne savez pas vraiment où une rivière passe près de chez vous, auquel cas un peu de recherche s’impose.
Mais dans les deux cas, la recherche doit être menée avec un point très important en tête : la présence d’une ou de plusieurs petites plages de sable. Vous verrez, c’est primordial.
Pour le premier cas de figure, il n’y a pas grand chose à dire ! Si vous avez pas mal crapahuté dans vos environs, vous savez forcément qu’à tel et tel endroit figure un cours d’eau. Pour moi, c’est super simple, j’ai la chance de voir depuis ma terrasse le Serein. Je vois donc quotidiennement les évolutions de son niveau d’eau.
Pour les mois de juillet et aout 2015, c’est un tout petit filet d’eau qui parcourt le lit de la rivière. J’ai facilement repéré les endroits dégagés avec, comme je vous l’ai dit un peu plus haut, des bords de rivière tout en sable bien sec.
Pour ceux qui maintenant ne savent pas du tout vers où aller pour trouver ce type de spot, nous allons utiliser un outil formidable : Geoportail, le portail géographique des territoires et des citoyens (c’est eux qui le disent, pas moi !)
Pour vous montrer exactement comment faire, je me mets en situation réelle d’un photographe habitant une région qu’il ne connait pas du tout. Je choisis au hasard la commune de Saint-Aubin-de-Luigné, dans le département de Maine-et-Loire. Jamais entendu parler, et vous ? 🙂
Allez, suivez ces quelques étapes :
- Rendez-vous sur la page d’accueil de Geoportail puis choisissez l’accès à la version simplifiée.
- Entrez dans le champ de recherche le nom de votre ville ou village
- Cliquez en bas à gauche sur l’onglet « + de données »
- Repérez puis cliquez sur « Hydrographie » … et là, c’est tout simplement magique, hop !! S’affiche en bleu bien fluo qui se voit de loin, tous les cours d’eau ! Une fonction qui va grandement vous faciliter la tâche !
- Recherchez, en zoomant plus ou moins et en naviguant sur la carte, une petite rivière qui ne soit pas à proximité immédiate des habitations.
- Une fois le lieu déterminé, je vous conseille de décocher la fonction « Hydrographie ». Car ce gros trait, très pratique pour déterminer l’emplacement des cours, devient gênant pour trouver des coins de plage. En France, la résolution des photos satellites est impressionante. Ainsi, n’hésitez pas à zoomer très fort afin de « rentrer » dans la rivière.
- Quand c’est bon, vous devez marquer ce point sur la carte de manière à pouvoir facilement le repérer en mode carte large.
- Il est temps de « dézoomer » pour mieux situer la zone choisie par rapport à l’environnement (routes et chemins d’accès notamment)
Et bien c’est bon, vous avez fait le plus dur ! Vous savez désormais comment faire pour trouver un spot photo à fort potentiel pour photographier les oiseaux des rivières. Et en plus c’était facile ! 🙂
Il est tout à fait possible de procéder de la même façon pour d’autres biotopes. J’avais d’ailleurs écris un article pour vous apprendre à repérer un spot photo avec Google Maps.
2 Observer la faune
On entre à présent dans du classique. Je veux dire par là que peu importe ce que vous photographiez, peu importe votre projet, il vous faut impérativement faire cette étape : observer la faune du spot en question.
Dans un premier temps, il s’agira de confirmer que le spot trouvé sur Geoportail correspond bien à ce que vous espériez. Normalement oui n’est-ce-pas ! :-). Au passage, pensez à imprimer la carte avec le polygone pour faciliter l’accès à la rivière.
J’ai toujours dit que cette phase était un moment très sympa. Le but étant de vous mettre à une distance respectable de la plage convoitée :
- pas trop près pour ne pas déranger les oiseaux en particulier, et la faune en général. Si vous l’êtes (trop près) et bien les animaux seront, au mieux présents mais avec un comportement dévié par vous, au pire absent.
- pas trop loin pour pouvoir observer dans de bonnes conditions. L’idéal étant à une cinquantaine de mètres avec une bonne paire de jumelles.
En faisant ça, vous verrez de manière authentique la vraie vie des oiseaux. Leurs habitudes, leurs comportements, leurs emplacements favoris. Il n’est pas nécessaire (et même pas conseillé) d’avoir son reflex avec soi.
C’est une phase que j’aime beaucoup ! On entre dans l’intimité des oiseaux, et ça, c’est le plus beau.
J’ai par exemple appris lors de cette phase d’observation des oiseaux près de chez moi (le vrai chez moi du Serein, pas le faux des cartes ci-dessus 🙂 ) que les bergeronnettes grises pouvaient régulièrement effectuer des vols à 30-40 cm du sol puis redescendre très vite au même endroit. Un peu comme un ascenseur ! En faisant quelques recherches sur le site de référence oiseaux.net j’ai compris pourquoi : elles tentent tout simplement de choper des insectes en l’air, au-dessus d’ailes d’elles. Et voilà un comportement super intéressant à photographier !
En plus, vous serez capable de déterminer plusieurs zones possibles pour votre future installation (celle de la prochaine étape). L’orientation de la plage que j’ai choisie sur le Serein me permettait :
-
- soit d’être en contre jour au moment du coucher de soleil
- soit d’avoir ce même coucher de soleil dans le dos
J’insiste sur un détail important : puisque la faune observée sera en majorité des oiseaux, le sens du vent n’a pas grande importance. Placez-vous donc là où vous êtes le mieux pour observer aux jumelles.
Bon, vous avez j’espère bien saisi l’importance de cette phase. C’est grâce à elle que vous pourrez trouver un bon thème photo et surtout affiner votre projet photo.
[yellowbox]Bonus Gratuit : Téléchargez gratuitement la Checklist «Photographier les oiseaux en vol» pour vous permettre de réussir vos photos d’oiseaux en vol à tous les coups ![/yellowbox]
3 Photographier
Note : au moment de la rédaction de cet article, je ne suis pas chez moi. Je n’ai donc pas fait de photos illustrant mon installation. J’ai néanmoins essayé d’être le plus précis possible.
Voilà ! Vous l’avez bien mérité ! Vous pouvez maintenant vous rendre au bord de la rivière dans le seul et unique but de photographier les oiseaux. Mais pas n’importe lesquels : ceux que vous avez au préalable observés en phase 2. J’insiste ! 😉
Alors comment faire pour obtenir ce type d’image :
Ou ça :
Ou encore ça :
Question à 1000 $ : quel est le point commun à chacune de ces trois photos ?
Et bien elles ont toutes été prises à hauteur d’oiseau, c’est à dire au ras du sol. Le secret est là ! Car si vous restez à hauteur d’homme, ça donne ceci, et c’est moins bien :
Je vous rassure à nouveau, il n’est pas nécessaire de vous mettre dans l’eau jusqu’au cou. Nous n’avons pas tous des Waders (bottes cuissardes pour aller dans les eaux profondes) et encore moins des affûts flottants, qui, de tout manière, seraient complexe à utiliser en rivière.
Restons donc au bord de l’eau ! C’est pour ça que très vite dans cet article j’ai insisté sur la présence de plage. Car c’est précisément ce détail qui va faire la différence.
Au tout début de l’article je vous ai dit : photographier les oiseaux près des rivières c’est simple. Je ne vous ai pas menti ! Il suffit de se coucher au sol et d’attendre. Bon, ok, certains points devront être respectés, mais sur le principe, c’est ça.
-
Point 1 : l’arrivée sur les lieux.
- c’est quasiment indispensable de se poser sur le lieu de prise de vue avant l’arrivée ou le départ de l’activité des animaux. C’est vrai pour les mammifères et les rapaces. Mais dans le cas des espèces que j’ai pu photographier : bergeronnettes grises, bergeronnettes des ruisseaux et martin pêcheur, il ne me semble pas que ce point soit déterminant. Pour faire simple, venez quand vous voulez et ça devrait fonctionner. Je veux dire par là que même si vous vous installer alors que les oiseaux sont dans les parages, voire votre arrivée les à fait fuir, ils reviendront quand même. Bien sur, l’activité de l’avifaune sera plus intense en début de journée et fin de journée surtout l’été.
-
Point 2 : le matériel
- Voici le matériel que j’ai utilisé pour mes prises de vue en bord de rivière :
- une cagoule de camouflage légère
- des gants de camouflage
- un pantalon et une veste Stealth Gear ©
- une toile de camouflage
- un trépied puis un bean bag (un sac de coton rempli de riz)
- et évidemment mon reflex Pentax K3 et mon 300 mm f/4 Pentax
- Voici le matériel que j’ai utilisé pour mes prises de vue en bord de rivière :
-
Point 3 : l’installation
- j’ai installé le trépied le plus près possible du sol. Mais je ne l’ai utilisé que pour la première séance. Pour les suivantes, je l’ai échangé contre un bean bag. Ce dernier est bien plus pratique qu’un trépied quand il s’agit de photographier allongé au sol des oiseaux à quelques mètres de distance. Avec le trépied, je manquais de liberté de mouvement et l’intégration dans l’environnement était très perfectible. Alors qu’avec un bean bag, tout était bien plus simple avec malgré tout une stabilité très satisfaisante.
- j’ai recouvert l’ensemble Appareil + Objectif + Reflex avec la toile de camouflage et je fignolais avec un peu de sable sur les bords de la toile pour la maintenir en place et pour parfaire le camouflage.
- j’ai fait un trou dans la toile de camouflage pour laisser passer l’objectif
- j’ai mis mes gants, ma cagoule, je me suis allongé et j’ai attendu !!
-
Point 4 : l’attente
- c’est très aléatoire. Il m’est arrivé d’attendre 10 minutes avant l’arrivée des premiers piafs et d’autres fois près d’une heure avant de voir quelque chose.
- épargnez-vous les cervicales pendant l’attente. Posez franchement la tête sur le sol (allez-y ! Vous avez une cagoule, vous ne risquez rien !) pour soulager vos muscles.
- profitez pour vérifier vos réglages avant que tout le monde soit là ! 🙂
- ouverture maximale du diaphragme
- vitesse d’au moins 1/500
- choix de la sensibilité pour être à au moins 1/500 ou plus.
- mode prise de vue en rafale
- mode mise au point automatique et en continu
-
Point 5 : les réglages
- je viens à l’instant d’en parler. Sachez que vous allez avoir à faire à des oiseaux vifs, qui remuent beaucoup, qui ne restent pas en place et qui, surtout, peuvent donner lieu à des comportements très intéressants.
- à cause de tout ça, sauf effet artistique voulu, vous devez caler votre reflex sur une vitesse d’obturation élevée. Ainsi vous allez figer le mouvement des oiseaux. Sans une vitesse d’au moins 1/500, vous risquez fort d’avoir beaucoup de déchets (entendez par là des oiseaux pas suffisamment nets).
- il y a même des fois où vous devrez monter fort dans les ISO pour atteindre du 1/1000 pour figer les gouttes d’eau pendant le toilettage de la bergeronnette ! Comme ici :
- J’ai utilisé une focale de 300 mm. Avec le capteur APS-C du Pentax, ça fait 450 mm. Je suis plutôt content du résultat, car l’animal est photographié dans son environnement et j’aime bien l’ambiance qui s’en dégage. Par contre, c’est clairement trop juste pour avec l’oiseau plus gros dans l’image. Alors si vous tendez vers ce type de photos, c’est à dire de plans assez serrés, alors, un 400 mm sera mieux, ou un 500 m évidemment. Vous devrez alors vous tourner vers ce type d’objectifs pour faire des photos comme celles de mon amie photographe Karin Caporal
Je pense avoir fait le tour du sujet ! Je serais vraiment ravi de lire vos remarques et de répondre à vos questions juste ci-dessous dans l’espace des commentaires !
[av_hr class=’invisible’ height=’30’ shadow=’no-shadow’ position=’center’ custom_border=’av-border-thin’ custom_width=’50px’ custom_border_color= » custom_margin_top=’30px’ custom_margin_bottom=’30px’ icon_select=’yes’ custom_icon_color= » icon=’ue808′ font=’entypo-fontello’ av_uid=’av-25eaqn’]
Merci bcp pour tous ces conseils. Intéressant le site de géoportail…
Facile d’accès et de compréhension…
Merci Régis pour toutes ces infos intéressantes et surtout utiles.
Je suis ton blog depuis environ une semaine avec tes conseils et j’en suis ravi. Que de bons conseils et de bons tuyaux. Un plus pour Geoportail que je découvre.
Merci encore pour ton travail.
Salut Louis !
Ravi d’avoir pu t’aider ! A bientôt
[…] écrit récemment un article qui a beaucoup plu. J’y explique concrètement comment faire pour réussir ses photos d’oiseaux en bord de rivière en 3 étapes toutes […]
Merci Régis pour ce tuto très intéressant que je vais mettre en pratique, surtout avec l’utilisation du Géoportail que je ne connaissais pas !
Geoportail est une vraie mine d’or, il faut fouiller !
Merci, superbe article !
…et en plus tu me mâches le travail puisque j’habite justement tout près de St Aubin de Luigné. 😀
Il me tarde d’y aller faire un tour avec mon appareil photo (et tous ces bons conseils) pour voir si l’emplacement choisi donne de bons résultats. 😉
ah ah ah ! cool ! promis j’ai pas fait exprès ! 🙂 Bonnes photos !
Bonjour Régis,
Un article très bien réalisé comme toujours. Je vais sur Google Maps, tu pense que Geoportail est plus adapté ? Bien joli ta photo avec le château de Thil.
Merci pour cet article, je vais chercher près de chez moi ce que je peux trouver…
Merci beaucoup pour cet article, très intéressant ou fourmillant de conseils. Tout comme Jeannine, la position couchée ou assise au sol est compliquée. D’ailleurs si on peut se passer des tuyaux pour nous faciliter les prises de vue animalière ? Il nous faudrait trouver un autre moyen de contact afin de ne pas empiéter sur le sujet présent.
Merci pour tous ces bons conseils en particulier Géoportail. J’aurai une question pour un achat de téléobjectif. Je possède actuellement un Tamron70x300 et je voudrais savoir si la différence de focale de 30mm avec le 18×270 est flagrante(Tamron AF 18-270mm f/3.5-6.3 Di II VC PZD (Monture Canon). J’ai un budget assez serré et cet objectif me conviendrait du fait d’une plage focale importante. Merci d’avance et encore bravo pour tout tes conseils sur la photo animalère.
Bien amicalement
Merci Régis, avec vous on découvre toujours des dizaines de conseils des plus importants.
rien que dans cet article, au moins 16 conseils très précieux pour moi.
Il me tarde de trouver des « spots » près de chez moi.
Chance, ma maison est située sur le chemin de halage de la Dordogne… Je devrais trouver aisément mon bonheur.
Merci encore et encore Régis.
Je suis vraiment ravi t’avoir pu t’aider, c’est le but du blog. J’espère que tu pourras faire de jolies photos ! 🙂
Précieuses informations, merci Regis. Géoportail également inconnu pour moi. Je vais voir tout çà de plus près. Cagoule comprise. 🙂
N’oublie pas d’enlever la cagoule une fois revenu chez toi si tu veux qu’on te reconnaisse 🙂
Très bel article, très bien écrit. Je me suis régalé à le lire, merci Régis.
Merci c’est gentil Nico 🙂
Super article Régis. Voilà qui me donne des idées pour ce week end !
Merci
Hé hé !! alors c’est cool, ça veut dire que j’ai réussi ma « mission » 🙂 N’hésite pas à partager tes photos sur le mur de la page Facebook du Blog
Génial cet article,complet et très encourageant pour moi qui n’a pas l’habitude de la photographie animalière. Content de voir que je peux aussi faire de belles photos de la faune sans avoir le matériel du photographe animalier ;-). je connaissais pas le Géoportail
Je suis content de t’avoir fait découvrir Geoportail. C’est vraiment un outil formidable, qui est j’ai l’impression, largement sous-utilisé. Google Maps ne permet pas de faire tout ça (mais permet de faire d’autres choses comme les itinéraires)
Merci pour cet article, il est hyper intéressant (pour les conseilles c’est sûr, mais aussi l’anecdote sur les poissons).Pour moi cela m’est impossible de me mettre a plat ventre et même m’assoir sur le sol, mais malgré tout les conseils me serviront probablement différemment.
Je n’en doute pas Jeannine, les photographes animaliers sont connus pour leur inventivité ! 🙂
Article très intéressant (comme toujours), et qui me trouve au milieu du gué pour un nouveau spot au bord de la Dordogne. J’ai repéré une zone de petites plages (de galets dans mon cas) où j’ai vu plusieurs fois un couple de martien-pêcheurs. Hier, dans une phase d’observation lourde avec mes jumelles, j’ai repéré un cincle plongeur. Aujourd’hui ou demain je vais aller me mettre en place pour faire des photos. Je me rend compte que ce sont les étapes que tu préconises. Parfait.
Salut François,
oui, ça ne m’étonne pas que tu fasses les bonnes étapes ( et dans le bon sens! ) je connais bien ton travail ! 🙂
1iere 😉 . Merci pour cet article , j’ai la chance de connaitre un coin dans mon village d’Ariège et c’est vrai que ça aide pour les photos de chevreuils de marmottes … Merci de nous avoir fait partager l’histoire des poissons , c’est évidemment du bon sens et la sagesse de ce monsieur nous aide à y penser , merci à lui .
Je vais lui dire, il sera content (et surpris que je le mentionne dans mon blog !)