Note : vous trouverez sur cette page les cinq premiers photographes animaliers de la liste de dix que j’ai arbitrairement faite. Les cinq suivants viendront dès la semaine prochaine !
[av_hr class=’default’ height=’20’ shadow=’no-shadow’ position=’center’ custom_border=’av-border-thin’ custom_width=’50px’ custom_border_color= » custom_margin_top=’30px’ custom_margin_bottom=’30px’ icon_select=’yes’ custom_icon_color= » icon=’ue808′ font=’entypo-fontello’ av_uid=’av-a992q’]
Avec cette liste des 10 photographes animaliers les plus célèbres dans le monde, je fais une exception sur le blog
Avez-vous remarqué que je n’ai pas vraiment pour habitude de rédiger des classements ou ce genre de liste ? Vous savez, des articles du type le top 10 des marques les plus …, les 8 meilleurs accessoires pour … les 20 erreurs les plus …
D’autres sites plus généralistes voire même grand public le font déjà.
Il y en a même un qui ne fait que ça ! Allez j’ose … je vous le mets en lien. Attention, ça n’a rien à voir avec la photo animalière ! C’est Topito (quel joli nom 🙂 ) Euh … et faites gaffe, car c’est le site rêvé pour procrastiner (l’art de reporter à plus tard).
Oui, faites attention à ne pas perdre bêtement votre temps là-bas ! Je vous aurais prévenu. 🙂 Cliquez ici pour voir le Top 12 des chèvres de montagne qui vous mettent la misère en escalade (si, si, véridique). Je mets ma main à couper que vous ne pourrez pas vous empêcher de cliquer sur d’autres listes ! 🙂
Maintenant vous comprenez pourquoi je n’écris pas des listes comme ça, ici. C’est parfait pour le divertissement (les anglais parlent d’entertainment), par contre, pour apprendre et s’instruire, on repassera !
Et puisque sur Auxois Nature, l’objectif affiché est de vous apprendre la photographie animalière, il s’agit pour moi de ne pas tomber dans le travers des listes. Bon, j’en fait bien quelques fois en prenant garde tout de même de garder un coté pédagogique. Comme dans 10 questions essentielles à se poser en photo animalière ou encore 7 astuces pour la photographie animalière en hiver.
Sauf que … il est bon parfois de tordre le cou aux règles et aux habitudes. Comme maintenant ! Car j’estime que, même si vous ne maîtriserez pas plus à la fin de votre lecture l’autofocus ou l’utilisation de la sensibilité, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal. Et encore, vous verre qu’à la fin de l’article, ça n’est pas léger du tout.
Ce qui ne veut pas dire que ce que vous vous apprêtez à lire ne servira à rien. Loin de là. Cette liste servira votre culture photographique. Et c’est très important. Plus léger mais très important. Comme le dit le photographe Alain Pons en parlant des photographes animaliers (le ils dans cet extrait) :
« (…) il n’y a plus (…) de culture photographique, ils ne savent pas qui est qui, ils ne connaissent pas leurs pairs, ils ne savent même pas quels sont les grands photographes qui les ont précédés, ils ne savent même pas qui sont les grands reporters qui les ont précédés. Et ça, je trouve ça terrible. Et en plus de ça, comme ils n’ont aucune culture artistique, ils ne peuvent pas savoir où ils se situent.
Le constat dressé est terrible, mais assez vrai il me semble. Puisse la présente liste vous aider à mieux vous situer et connaitre vos prestigieux pairs !
Une dernière chose avant de commencer. L’ordre établi est purement arbitraire et ne constitue pas un classement. Seulement il faut bien un début et une fin !
Tout ça pour dire que, comme toutes listes (sauf celles de Topito 😉 ) elle est nécessairement réductrice et imparfaite. Alors j’attends avec impatience dans les commentaires les photographes que vous auriez mis à ma place ! 🙂
#1 – Suzi Eszterhas
Suzi Eszterhas est une photographe américaine basée en Californie.
Elle est célèbre pour ses images de jeunes et de bébés animaux photographiés dans leurs milieux sauvages. Comme beaucoup de photographes animaliers, Suzi parcourt le monde à la recherche des meilleures scènes de vie de famille animale. Si tant est que l’on peut parler de vie de famille pour la faune sauvage.
Peut-être est-ce le coté maternel de Suzi qui l’a orienté vers ce genre de photos, toujours est-il qu’elle est une experte reconnue dans l’art de gagner la confiance des sujets qu’elle photographie. On se doute que c’est la condition sine qua non pour approcher suffisamment et sans danger une lionne allaitante, ou une ours ou une tigresse ! 🙂
Ses photos de bébés tigres, de jeunes guépards ou de jeunes chimpanzés ont fait le tour du monde et ont été primées dans des concours prestigieux. Les publications dans les plus grands magazines ne se comptent même plus : TIME, BBC Wildlife, GEO, National Geographic, …
Si vous aussi vous êtes attirés par ce genre de photographie au berceau au nid, ce peut être une très bonne chose. Dans les expositions et les festivals grand public, les images de bébés animaux ont toujours les faveurs des visiteurs.
Attention quand même. Suzi Eszterhas sait être très proche des jeunes animaux qu’elle photographie, mais je suis certain qu’elle prend mille précautions ! Il n’y a rien de plus dramatique qu’un photographe animalier qui ferait abandonner le nid par la mère. Ou qui dérangerait tellement la portée que la mère devra déménager sa progéniture. Stress, fatigue, danger, … il faut éviter ça à tout prix.
Alors les photos de bébés craquants oui, mais dans les règles de l’art s’il vous plait ! 🙂
Son site : www.suzieszterhas.com/
Ses photos :
#2 – Bence Mate
Bence Mate est sans aucun doute le photographe non francophone le plus connu en France. Ce jeune et précoce photographe hongrois (à 21 ans il collectionnait déjà les prix !) est un véritable prodige tant ses images sont extra-ordinaires. On ne peut que rester bouche bée devant certaines. À 21 ans, il remportait le prestigieux Prix Éric Hosking et avait obtenu pas moins de 9 mentions Highly Commended au prestigieux concours du Wildlife Photographe of the Year.
Impressionnant.
Je trouve qu’il apporte dans le monde de la photo animalière une vraie bouffée d’oxygène par son inventivité. Il me semble qu’avant lui, on voyait beaucoup moins de comportements animaliers aussi prenant. Un peu comme Bastien Riu finalement (en termes de créativité).
Comme le raconte très bien Cédric Girard dans son article sur son voyage photo en Hongrie, Bence est passé maitre dans l’art d’inventer de nouvelles possibilités photographiques.
C’est également un businessman puisqu’il propose à tous les photographes du monde de louer ses affûts photo. Attention, il ne s’agit pas de l’affût fabriqué avec 3 bouts de bois et 1 toile de camouflage !
Je vous parle là d’affûts photo 5 étoiles ! Le grand luxe : wifi intégré, sièges de bureau, chauffage, … tout ça pour, dit-il, pouvoir se concentrer exclusivement sur la prise de vue. Et il a bien raison ! Ses caches sont disponibles en Hongrie, au Costa-Rica et au Brésil.
Le photographe Marc Costermans organise une fois par an une semaine chez Bence Mate en Hongrie. Une expérience semble-t-il inoubliable.
Son site : www.matebence.hu et www.hidephotography.com
Ses photos :
#3 – Will Burrard-Lucas
J’ai découvert ce photographe anglais il y a environ 3 ans au détour d’une vidéo sur le web. Quand Bence Matte invente des affûts toujours plus perfectionnés, Will, lui, invente des systèmes de prise de vue. C’est d’ailleurs grâce à l’un d’eux que j’avait trouvé son site.
Mes plus fidèles lecteurs se souviennent peut-être que j’avais fais traduire une de ses vidéos au cours de laquelle il présentait son travail. Voir la vidéo de Will Burrard-Lucas.
Si je traduis les premières phrases de sa page à propos il nous dit « I use innovation and technology to achieve fresh perspectives in my work. » Comment ça vous voulez la traduction ? 🙂 En gros, il aime innover et utiliser la technologie pour trouver de nouvelles façons de photographier la vie sauvage (et sans Google Traduction ! 😉 )
Il a à son actif des systèmes comme le Camera Traps, le BeetleCams, et le Copters. Ça donne envie d’essayer non ? 🙂
Au delà de l’aspect purement photographique, je trouve que la nouvelle génération est sacrément tournée vers l’élargissement des sources de revenu. Là où des anciens se « contentaient » de vendre leurs images (à des magazines ou sous forme de tirages), les plus jeunes vont plus loin.
En écrivant cela, je suis bien conscient que cette évolution du métier de photographe animalier est directement liée aux avancées technologique. Il suffit de prendre mon exemple. Je ne vis pas de la vente de mes photographies, mais de la vente de mes formations vidéos en ligne. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que Will Burrard-Lucas tire la majeure partie de ses revenus grâces à ses formations en ligne (lui aussi !) et ses produits de prises de vue.
Ceci étant dit, peu importe le moyen que nous développons pour gagner des sous, nous avons tous une chose en commun : la passion pour la photo animalière.
Son site : www.burrard-lucas.com
Ses photos :
#4 – Andy Rouse
Je dois vous avouer que je ne connaissais pas Andy Rouse avant cet article. Je n’ai pas mis longtemps à le trouver ! Il suffit de taper dans google « best wildlife photographer in the world and the universe » pour tomber assez vite sur Andy.
Evidemment connu un peu partout dans le monde anglo-saxon, il est réputé pour sa capacité à capter des moments de vie de la faune sauvage avec un point de vue différent. Il suffit par exemple de voir la première photo que j’ai mise en exemple ci-dessous. Voyez comme Andy a eu l’excellente idée de prendre du recul sur la scène.
99% des photographes (dont vous et moi) auraient tenté de faire un portrait classique ou un plan un peu plus large sur le corps de l’animal. Lui non. Je pense qu’il avait en tête cette image depuis un certain temps, car ce type de posture ne s’improvise pas.
Ceci doit nous inspirer tous dans notre pratique de la photo animalière.
Il faut TOUJOURS se questionner sur la possibilité des points de vue :
- Est-ce que ma position est la seule possible ?
- Est-ce que mon emplacement est le seul possible ?
- Et si je me mets là, quel sera le résultat ? …
À chaque fois que vous projetez de faire une photo, remémorez-vous celle d’Andy Rouse et de son tigre. Je suis certain que ça vous incitera à vous creuser les méninges comme lui a su le faire.
Fin de la digression ! 🙂 Andy a fait évoluer son style photo. Ses derniers travaux montrent une faune faisant partie prenante de l’environnement. C’est pour lui le meilleur moyen de raconter une histoire avec ses photos.
Bien sur, Andy a remporté 9 prix au cours des sept dernières années du prestigieux BBC Wildlife Photographer of the Year. Et il est enfin connu pour photographier certains des animaux les plus dangereux de la planète (ce que les images que j’ai choisies ci-dessous ne montrent pas ! )
Son site : www.andyrouse.co.uk
Ses photos :
#5 – Peter Cairns
Connaissez-vous la fondation Wild Wonders of Europe ?
Non ?
Mais si … vous savez, c’est un des plus grands projets photos jamais créé ! Le concept est simple et en même temps très ambitieux : envoyer 68 photographes animaliers professionnels européens dans des endroits qu’ils n’avaient jamais photographiés auparavant.
Cela a aboutit à la création de plus de 200 000 clichés destinés à montrer au monde entier la beauté et la diversité de la nature européenne.
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que Peter Cairns est, avec le photographe suédois Staffan Widstrand (que j’aurais aussi largement pu mettre dans cette liste) l’initiateur de ce projet.
Ça vous permet d’emblée de situer le personnage. Oui, comme Bence Matte et comme Will Burrard-Lucas, Peter est d’abord et avant tout un photographe animalier. Pas de doute la-dessus.
Mais ça n’est pas tout. Il ne s’en contente pas.
Il fait partie de ceux qui veulent changer les choses, de faire bouger les lignes. Le projet Wild Wonders of Europe en est un parfait exemple.
Comme pas mal d’anglo-saxons, Peter est très bon dans la communication. Rien de péjoratif là dedans. Au contraire ! Il utilise tous les médias à sa disposition pour promouvoir la beauté de la nature : télé, conférences, internet, … Le but ? Sensibiliser le plus grand nombre à la beauté de la faune sauvage … mais ô combien vulnérable.
Question photo, Peter Cairns est basé au cœur du parc national de Cairngorms en Ecosse. Il est connu pour centrer son travail sur la relation que nous avons, nous, humains, avec le monde naturel. Il photographie des animaux bien sur, mais essaie aussi de montrer la gestion de la faune, ou encore l’éco-tourisme.
On pourrait le qualifier de photographe animalier multi-approche.
Alors si certains d’entre vous ont des difficultés à trouver un angle photographique. Inspirez-vous de Peter … essayez de montrer l’animal autrement que dans son pur environnement naturel.
Comme pour ces deux premières images par exemple. Oui, elles dérangent, oui elles interpellent. Oui, elles nous font réfléchir sur nos rapports à la nature.
Et si c’était lui qui avait raison ? Si pour sensibiliser le grand public il ne faudrait pas montrer ce qui fâche plutôt que ce qui est joli ?
J’attends avec impatience vos remarques pour en discuter juste en-dessous dans les commentaires !
EDIT : je précise que Peter Cairns n’est pas chasseur et ces photos ci-dessous ne sont pas des prises de vue de ses trophées ! Ce sont des photos destinées à montrer factuellement que la mort d’un animal c’est aussi ça.
Son site : www.northshots.com
Ses photos :
Et si cet article vous a plus, pensez à en faire profiter vos amis avec les boutons de partage, là, juste à gauche. Merci ! 🙂
Pas fantastique la sélection. J’inverserais totalement le classement depuis le n°10. Et puis il manque quand même quelques grands photographes qui ont inventé la photo animalière : Walter P. Dando et Ylla par exemple
…ou Vincent Munier
Salaud. J’espere que vous ne rencontrez plus de succé depuis ce blog pute a clic et polemique. Vraiment vous representez le mauvais coté des photographes.
Bravo belle mentalité pour faire du clic..salaud
Bonjour, merci pour cette intéressant article, ceci me donne encore plus d’être photographe
Il y a juste les photographies de Peter Cairns que j’aime moins
Salut. Munier pas dans le top 10?! Et cette photo horrible? je suis un peu deçu la pour le coup…
Merci pour cette liste. Cela donne de la inspiration est sûrement une des choses les plus importantes.
Bence Maté. Mon idole, my Master. Peut être aussi parce qu’il se rend régulièrement au Costa Rica.
C’est sur que c’est pas le plus mauvais ! 🙂
[…] la tortue dorée ! ) offre plus de 80 000 € de prix ! De quoi attirer vous et moi. Mais aussi Bence Mate et consorts (pas Vincent Munier, il fait parti du jury ???? […]
Je ne trouve pas que ce soit un tres tres bon classement
Ou est vincent munier ?? Il fait des bien plus belle photo que peter Cairns…
Retrouvez mes photos sur ma page Facebook : Photo d’Animaux & Nature
merci a vous amis photographe
Suis complètement d’accord !
Il est difficile d’établir un classement exhaustif, tout dépend des sensibilités de chacun…Trop de critères entrent en jeu et pour moi le nombre de parutions n’est pas primordial. Par ailleurs ils’agit d’un classement actuel, faites un tour sur le net les classements diffèrent, et surtout n’oubliez pas les précurseurs du XIXème appréciez leurs photos prises avec le matériel de l’époque la performance est autre
[…] Note : vous trouverez sur cette page les cinq derniers photographes animaliers de la liste de dix j’ai faite. Pour découvrir les cinq premiers, il faut cliquer ici ! […]
A cette liste, j’ajouterais (mais ils seront peut-être présents dans la seconde partie):
Laurent Baheux, spécialiste de la faune africaine qu’il photographie en N&B
Joshua Holko: il ne fait pas que de la photo animalière mais ses photos d’ours polaires sont extraordinaires (en toute subjectivité, bien sûr)
Bonjour,
Bel article, mais je tiens à faire remarque que Bence Maté ça ne prend que un seul T
Bien vu Pierre c’est corrigé 🙂
de belles photos de photographes professionnels , il y a de jolies compositions et une qualité remarquable je suis loin de cette qualité, mon approche de la photo animalière c’est avant tout la découverte, ensuite se fondre dans la nature sans y laisser de traces de mon passage, tu avais mis dans un article que les photographes en affut causaient moins de tord que ceux qui pratiquent la billebaude , je ne suis pas tout a fait de cet avis moi et un bon nombre d’amis photographes ou observateurs ne sortons jamais des sentiers balisés je suis ainsi que mes potes souvent aux abords de roselières créées dans des trous d’extraction de briquètterie, nos photos sont donc souvent en « plongée » mais en aucun cas nous ne descendrons pour avoir un autre angle, hors de question de bouleverser les lieux que nous fréquentons, bien sur tout le monde n’est pas aussi respectueux, quand aux photos « polémiques » pour moi elles ne le sont pas vraiment, la mort animale existe , je fait quelques fois des photos d’animaux trouvé morts sur place , toujours avec respect et avec peine cela permet aussi d’informer les autres que celui que l’on voyait à un tel endroit n’est plus, pour terminer et ne pas être plus long que toi lol nous aimons une nature et nous aimons la photo, quoi de plus normal de les associer et surtout de les partager , et juste une petite info , le 27 de ce mois une journée fête de la nature sera organisée afin de faire découvrir et partager nos aventures cela se passe à la briquèterie du ploegsteert (belgique) la ou se trouve la réserve naturelle ornithologique du ploegsteert (RNOP) bonne continuation a toi ainsi qu’a tout tes lecteurs
Hello Dominique,
merci pour ton long et intéressant commentaire. Oui, tu as raison : à condition de ne pas sortir des sentiers battus, la billebaude ne dérange pas la faune. Mais par contre les possibilités de rencontres sont moindres puisque par définition tu es sur le territoire des humains.
as-tu un site internet pour votre fête de la nature ?
http://www.lys-nature.dafun.com/
je te met aussi deux liens
https://www.facebook.com/pages/RNOP/628996700514223
https://www.facebook.com/ReserveNaturelleDePloegsteert?fref=nf
ainsi tu fera connaissance avec ce chouette endroit de découverte
en faite régis dans ce lui de billebaude le chemin borde de 3 a 5 m le bord de la roselière et à divers points l’on peut s’installer vraiment sur le bord , bien sur interdiction d’y descendre , donc l’on peut s’y installer et y voir beaucoup de passage dans les diverses trouées ainsi qu’observer tout les petits oiseaux dans les roseaux, phragmites, gorge bleue à miroir, bruants, panures à moustaches , bouscarle de céti , butor étoilé etc, dimanche je ferai bien sur des photos mais plutôt de l’évènement , plus de 30 groupes participants viendrons de belgique et de france pour partager ces moments et montrer leur passion
Bonjour à tous;
j’ai déjà trouvé la carcasse d’un renard dans un endroit où j’ai l’habitude de photographier des renards.
La photo de Peter Cairns me touche beaucoup car récemment, alors que j’essayais de retrouver un renard que j’avais souvent photographié auparavant, j’ai appris par le propriétaire du lieu, chasseur également, que le renard « avait sans doute été tué par un garde-chasse » et que « c’était un prédateur qui chassait le petit gibier », dixit le proprio ! Il oublie que le renard chasse surtout les mulots et autres campagnols !
Je suis allé sur le site de Peter Cairns et d’après ses photos, je pense que c’est un amoureux de la nature, mais parfois, il faut aussi réveiller les consciences pour qu’enfin des « chasseurs repentis » se mettent à photographier les animaux plutôt que de les exterminer; c’est ce qui est arrivé à un ami photographe !
Et hormis l’homme, aucun autre prédateur n’a provoqué la disparition d’une autre espèce !
Oui, je te rejoins sur la démarche de Peter Cairns. Pour tout te dire, les premières fois ou j’ai vu ses photos, je lui en ai voulu !! Comment oser faire ça ! Et puis passée l’émotion, la raison a repris le dessus et à la reflexion, je me dis qu’il faut AUSSI ce types d’images pour réveiller les consciences.
Certaines personnes seront très sensibles à la beauté, d’autres très sensibles à la réalité. Il faut toucher le plus grand monde possible !
En complément de ce que je viens de poster, je pense que si ce blog s’adresse à des photographes animaliers en herbe ou aguerris, il s’adresse donc en principe à des gens qui aiment et respectent la nature. Donc pour moi s’il y a nécessite à montrer l’horreur pour « tenter » de réveiller les consciences, ce n’est pas sur ce type de blog qu’il faut le faire.
Bonjour Philippe,
je comprends ton point de vue … mais je ne suis pas d’accord 😉 en effet un blog comme le mien s’adresse à TOUS les photographes animaliers, de toute sensibilités, de tous horizons, de tous univers, de tous niveaux. 95 % de mes articles et photos sont sur la photo animalière esthétique, comme tu la conçois Philippe. Et le reste sur la photo animalière descriptive (ou naturaliste) et un tout petit peu sur la photo animaière journalistique, celle que pratique parfois Peter Cairns. Celle qui dérange donc.
Et j’estime qu’à travers mon blog j’ai justement la chance de pouvoir faire découvrir à un très grand nombre d’amateurs différents courants de la photo animalière. Alors j’en profite !
Cet article me surprend, pas forcément dans le bon sens d’ailleurs. En cela je rejoins l’opinion de Monique. Depuis quelques temps que je regarde tes vidéos, tutos, articles et autres conseils, je m’étais fait un idée plutôt « bucolique » de la photo animalière.
Attention, je ne dis pas que les photos ou les photographes ne sont pas bons, mais ça sens quand même la photo commerciale.
Bonjour Régis, merci pour ta présentation.
Bien sur il faut montrer tout, pour faire prendre conscience aux hommes leurs responsabilités devant la nature afin de la protégée. Personnellement je fais de la photo animalière pour découvrir les merveilles du créateur, trouver l’ harmonie, la diversité ,les couleurs de chaque animal. Il n’y a pas de méchants, seulement les lois de la nature.
Je suis d’accord avec le commentaire de » Monique » ,il faut s’intégrer, écouter, découvrir et témoigner à travers nos photos.
Merci pour la découverte des pros.
Hello Alain,
cela concerne la sensibilité de chacun. Il y a fort à parier que dans nos photos ressort une partie de notre caractère. Merci pour ton com’ en tout cas 🙂
Nous avons rencontré Peter Cairns en Écosse, très instructif et convivial, ensuite je pense que chacun a sa propre sensibilité qui guide ses préférences
Merci Jean-Louis pour ton retour, c’est sympa 🙂
Bonjour Régis, et tout le monde ! si tu as voulu rédiger un article polémique, tu t’y es très bien pris ! personnellement, ce qui m’intéresse dans la photo animalière, c’est tout le contraire des sujets polémiques : c’est profiter de la nature AU CALME, écouter le chant des oiseaux, surprendre et SURTOUT ETRE SURPRISE par la survenue inopinée d’un mammifère, bref, tout le contraire de ce que tu montres là ! parmi tes photos, ce ne sont pas les plus sanguinolentes qui m’ont le plus choquée (on sait bien que les gros c..s sont légion), mais celles d’Andy Rouse avec la masse de 4×4 qui traque le tigre (qui n’a même pas l’air dérangé ceci dit). Où est l’intérêt ? La plupart des autres photos sont aussi prises dans des lieux et des conditions qui nécessitent de sortir pas mal de dollars, ce qui est contraire à ma philosophie (aucune jalousie là-dedans, je pourrais me le permettre, mais je n’en ai juste pas envie). Certes, les photos de Bence Mate (par exemple) sont splendides, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que rien ne remplace la rencontre fortuite d’un animal véritablement sauvage (et pas quasiment garanti sur facture !). Le mérite d’une photo réussie est alors bien supérieur, à mon sens.
Mais bon, comme le dit le diction « si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres », alors à chacun son plaisir…
Je rejoins l’avis de Monique. Sans vouloir dénigrer la qualité des images et le talent des photographes, j’ai quand même vu un reportage dans lequel un photographe animalier renommé, emmenait des confrères en 4×4 dans la savane pour photographier en toute quiétude des grands mammifères… Quand on a l’argent et le matériel, il faut être une vrai bille pour rater une photo de suricate entourée de ses petits par exemple… ou un lion caché derrière un arbre, ou un léopard s’approchant d’une caméra type Go-Pro ou shooté par un drone.
Où se trouve le plaisir et le risque de l’approche, la frustration d’un affût qui tourne court ? La surprise d’une rencontre aléatoire (ou pas) tout simplement.
Je trouve particulièrement réducteur également que les grands magazines ne prennent que des clichés de ce genre, émanant de « grands » noms de la photographie, ne laissant aucune chance aux amateurs.
Alors que la plupart des clichés nous montrent des animaux statiques (prenant la pose), personnellement, j’essaye de capturer le mouvement des animaux que je photographie, que ce soit un insecte ou un oiseau en vol, ou la course d’un chevreuil.
Ce n’est pas la jalousie qui me fait dire cela, mais je trouve dommage de ne pas élargir la vision photographique à d’autres critères : une posture incongrue, une mimique curieuse, une situation cocasse, une scène de vie inédite… De plus on fait la part belle aux grands mammifères et aux oiseaux, alors qu’il existe très peu de photographes spécialisés dans les insectes, et je ne parle pas des charlatans qui congèlent leurs sujets et les collent sur des supports pour les shooter en studio.
Mais les goûts et les couleurs, ça ne se commande pas…
Bonjour, les photographes partagent leurs émotions. Certaines photos sont choquantes, oui, mais faut il montrer que les bons clichés.
Comme vous répondez dans le forum, il ose voir, mais avec talent.
Oui, il ose voir et il ose rendre compte. Perso, je me demande si j’aurais le coeur assez accroché pour faire ces photos là. Pas sur.
Les listes de TOPICO sont sans doute criticables mais dans ta propre liste cetaines photos le sont également.
Si je me rends dans un abattoir prendre des photos des vaches en train d’agoniser suis-je un photographe animalier ?Peters CAIRNS fait il partie des pairs dont Alain PONS nous site en modèle ?
Tu as donc raison, établir des listes c’est très difficiles en fonction des sensibilités de chacun.
Salut Christian
photographier des animaux morts est aussi de la photo animalière il me semble. Mais pas de la photo animalière artistique. IL faut bien distinguer les différents types de photo animalière ! :
– artistique, celle qu’on aime et connait tous avec des beaux fonds bien flous
– naturaliste, celle qui montre une espèce pour la reconnaitre
– journalistique, celle qui montre un fait de société qui pose question : la chasse, les abattoirs, …
Je vais bientôt écrire un article à ce sujet !
« Et si c’était lui qui avait raison ? Si pour sensibiliser le grand public il ne faudrait pas montrer ce qui fâche plutôt que ce qui est joli? » Bonjour Régis… vous posez justement la question qui fait débat pour tout photo journalisme, non? Ces photos dites « sanglantes » sont – selon moi – du photo journalisme, l’animal en prime: M. Cairns montre ce qu’il voit. Il OSE voir. Et le montre avec talent.
Il n’y a pas beaucoup de bisounours dans la nature: publier une photo d’un renard bouffé par la gale? D’oiseau étranglé dans un filet?… est-ce encore de la photo animalière?
Merci Régis pour ces partages.
Salut Nicole
oui, c’est de la photo animalière tout comme la photo animalière naturaliste ou la photo animalière artistique. Avec les photos de Peter Cairns, c’est de la photo animalière journalistique, qui rend compte du réel.
je tiens à préciser que, sauf erreur de ma part, Cairns n’est pas chasseur ! Attention : ça n’est pas un trophée d’une de ses chasses !
Il a seulement rendu compte d’un fait qui qrrive tous les jours en France : un renard tué par un chasseur.
Bonne présentation de photographes jusqu’ici inconnus pour moi. Il y a de très belles images mais personnellement je n’aurais pas posté les images sanglantes (ni même faites d’ailleurs) car je pense qu’il y a d’autres moyens à utiliser pour protéger les animaux. Ceci dit, je trouve l’idée de présenter des photographes de ce niveau est excellente et j’en redemande.
Hello Georges
je pensais exactement la même chose que toi avant de faire cet article ! Mais la rédaction du paragraphe sur Peter Cairns (celui qui m’a demandé le plus de temps) m’a fait beaucoup réfléchir sur le thème de la sensibilsation à la cause animale.
Jusqu’à présent je pensais que la seule manière de sensibiliser le grand public était celle qu’on aime tous : montrer les animaux sous leur meilleur jour.
Mais la réalité souvent bien différente .Pourquoi ne pas évoquer les horreurs qu’on fait aux bêtes en montrant justement ces horreurs ?
Au lieu de s’indigner parce qu’un photographe prend en photos des animaux morts, on ferait mieux de s’indigner à cause des gens qui les tuent et ça vaut autant pour les renards et les phoques que pour les vaches et les porcs qui ont pas plus le droit que les autres de finir dans une assiette tout ça pour satisfaire nos papilles…
Suite de mon avis: désolée pour les fautes de frappes ci dessous ????
Je n’ai pas encore lu l’article car ma curiosité m’a poussé à aller voir les deux photos dont tu parlais. Oui elles le choquent terriblement, qu’est ce qu’elles font là, pourquoi avoir montrer des animaux assasinés et voir le tueur ou l’arme du crime, quel intérêt? Tout photographe qu’il soit photographe animalier ou pas ne doit il pas respecter la faune et la flore? Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas un photographe!!!
Bonjour Val,
j’ai eu du mal à les mettre tu sais ! Mais je me suis fait violence car il me semble important d’en parler. Je me suis posé les mêmes questions que toi : Peter Cairns ne doit pas aimer beaucoup les animaux pour faire ça ! Et bien si. Après avoir bien lu sa biographie et ses actions, je peux t’affirmer qu’il défend la nature. Sa démarche est dans ce cas précis très journalistique : rendre compte d’un fait réel. Terrible, horrible, mais bel et bien là.