J’inaugure avec ce dossier sur comment photographier le chevreuil une longue série sur les animaux. Je l’ai longuement expliqué dans mon article sur les projets du blog en 2016. J’aurais dû commencer il y a bien longtemps ! Moi qui communique beaucoup sur l’importance d’acquérir avant tout des compétences naturalistes, je n’avais paradoxalement aucun billet dédié à la connaissance d’animaux en particulier. Euh … si quand quand même. Le lapin de garenne m’avait pas mal occupé !
Voici ce que vont systématiquement comporter les dossiers animaux :
- comment reconnaitre l’animal
- comment le repérer
- comment l’observer
- comment le photographier
Autant vous dire que les articles ne feront pas 326 mots. Vous pouvez ajouter un zéro et prévoir un bon quart d’heure pour la lecture ! C’est bon ? Vous êtes prêt ? Alors c’est parti avec notre cher Capreolus Capreolus. 🙂
Reconnaître le chevreuil
Certainement comme beaucoup d’entre vous, je n’ai pas fait d’études universitaires en zoologie, la science qui étudie les animaux. Ce serait un sacré plus. Mais rien n’est perdu ! Nous avons la chance de vivre une époque formidable pour acquérir de nouvelles connaissances.
Livres, magazines, internet, vidéos, MOOC, université pour tous, … nous avons l’embarras du choix pour accéder au savoir !
Tout déficit est très largement rattrapable. Celui qui désire photographier une nouvelle espèce a toutes les cartes en main pour bien faire les choses.
Sur un sujet aussi populaire que le chevreuil, il n’y aucune difficulté pour trouver les bonnes informations. C’est un animal maintes fois étudié, tout ce qu’on trouve sur lui ne fait guère débat.
Les dimensions du chevreuil
Son nom scientifique est Capreolus Capreolus, qui vient de Capra, signifiant chèvre. Il s’agit donc d’un petit animal, le plus petit cervidé d’Europe. Voyez un peu :
- il mesure entre 95 cm et 135 cm de longueur
- il mesure 65 cm à 75 cm au garrot
- il pèse de 20 kg à 25 kg.
On est bien loin des 2 mètres de long, 200 kg et 1,40 m au garrot du cerf. Impossible de confondre donc ces deux herbivores. Le premier faisant la taille d’une chèvre et l’autre presque celle d’un élan.
Le chevreuil mâle s’appelle le brocard et la femelle, quand à elle, la chevrette.
L’apparence du chevreuil
Le chevreuil n’a pas exactement la même couleur de robe selon la saison de l’année :
- En été, il possède une robe brun-roux sur le dos et les flancs, mais plus claire sur le ventre.
- En hiver, son poil devient plus épais (plus de chaleur ne fait pas de mal !) et sa couleur passe au gris-brun.
Voici d’autres caractères d’identification visibles et bien pratiques :
- son museau est noir
- sur les fesses, il a une zone de poil blanc. On dit souvent qu’il a un mirroir blanc sur les fesses. Ce miroir est :
- en forme de haricot chez le mâle
- en forme de coeur chez la femelle (ça ne s’invente pas !)
- le brocard porte sur sa tête des petits bois droits presque parallèles, atteignant les 25 cm de long. Il les perd fin octobre et repoussent entre mi-janvier et mi-février.
Voilà. Avec ça, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas reconnaitre un chevreuil gambadant dans les prés. Et ne plus jamais faire de confusion avec un autre cervidé, le cerf.
Repérer le chevreuil
Son habitat
J’ai écumé la bonne dizaine de livres naturalistes que j’ai, pour vous faire une synthèse complète sur les zones où vous trouverez le chevreuil.
- Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le chevreuil ne vit pas exclusivement dans les forêts. Au contraire, c’est un animal qui est très bien adapté aux milieux ouverts. Ce n’est pas le cas du cerf qui lui est bien plus présent dans les forêts. Ça n’est pas pour rien qu’on l’appelle le roi de la forêt, lui ! 🙂
- Le chevreuil ne vit pas dans un seul et unique type d’habitat. C’est même l’inverse. C’est un animal qui apprécie les milieux diversifiés. Son habitat est fait d’alternances de bois, de prairies, de champs cultivés, de clairières.
- À condition de trouver cet enchainement de bois et de prairies, il est très possible de voir des chevreuils aux abords des villes. Vous devez savoir que sa population augmente constamment depuis des années. Et même si autrefois, sous la pression de la chasse il s’était réfugié dans les forêts, on le trouve à présent un peu partout.
- Le chevreuil fait preuve de grandes capacités d’adaptation. Vous pouvez le croiser aussi dans des grands parcs urbains. À condition à nouveau que le milieu soit diversifié : bois, clairières, …
- L’endroit où vous aurez le plus de chances de l’apercevoir, c’est vers les lisières de forêts. Ceci étant parfaitement logique ! Il aime l’alternance de prairies et de bois.
- Il adore les taillis, types de bois bien particuliers. Souvent exploités par l’homme, ils ont la caractéristique d’avoir de très nombreuses souches d’arbres sur lesquelles se trouvent beaucoup de jeunes pousses. Et comme le chevreuil en raffole, il y est très présent ! Revers de la médaille, les taillis sont des milieux plutôt couverts, c’est plus difficile de le repérer de loin. Je vous conseille quand même de vous renseigner auprès des anciens de chez vous, des paysans ou des chasseurs pour savoir où se trouvent ces fameux taillis.
- Important à savoir : ce petit cervidé préfère les forêts jeunes aux hautes futaies bien installées. Des futaies sont des bois constitués d’arbres de grandes dimensions pauvres en jeunes pousses. Pas intéressant pour le chevreuil ! Ce qu’il veut, lui, ce sont des zones de sous-bois denses.
Je résume en dix-huit deux mots.
Le chevreuil vit dans des zones boisées avec plein de jeunes pousses, bordant des prairies ou des cultures.
Donc si vous avez près de chez vous ce type d’habitat, vous devriez trouver des indices de présence du chevreuil sans trop de problèmes.
Quelle méthode pour repérer le chevreuil ?
Vous savez maintenant où il peut potentiellement vivre. Mais pas question pour l’heure de tenter de photographier le chevreuil. C’est trop tôt. Certes, vous avez à 5 minutes de chez vous LA zone. Mais rien ne vous garantit qu’il y en a.
Ne perdez pas votre temps, votre énergie et votre motivation à photographier du vide. Ce que vous devez faire là, tout de suite, c’est valider la présence réelle d’individus à un endroit donné.
Pour ça, vous avez le choix entre deux façons de faire : soit directement, soit … indirectement. 🙂
- manière directe : vous tentez de voir l’animal en vrai de vrai. J’ai bien dit, voir, hein, et pas photographier ! 😉
- manière indirecte : vous cherchez des traces de vie de l’animal, les fameux indices de présence.
Il n’y en n’a pas une meilleure que l’autre. Il faut surtout utiliser celle qui va le mieux selon l’espèce choisie. Pour le lapin de garenne ou le pic noir par exemple, mieux vaut partir à la recherche d’indices de présence. Ces animaux étant trop petits pour espérer voir de loin directement les sujets.
Pour le chevreuil, on peut faire les deux ! C’est à vous de choisir la méthode qui vous va le mieux. Soit repérer directement le chevreuil, on va voir comment, soit repérer des indices de sa présence, on va voir aussi comment. 🙂
La manière directe
Je vais certainement en surprendre plus d’un. Le moyen le plus facile et le plus efficace, mais aussi le moins fatiguant pour voir des chevreuils est de vous promener en voiture ! Ok, c’est pas franchement éco-friendly ! Si ça vous embête, vos prochaines courses du mois vous les ferez à vélo pour compenser ! 😉
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, les animaux ne semblent pas associer la voiture à l’homme. La Mercedes Classe E coupé flambant neuve n’est qu’un gros truc qui fait du bruit roulant TOUJOURS sur la grande bande gris-noir. C’est ça, le goudron. 🙂 Car oui, les animaux aiment les choses prévisibles empruntant la même trajectoire. Tout le temps. J’avais écrit un article sur l’intérêt de faire ses affûts en voiture.
Le chevreuil ne déroge pas à la règle : les voitures ne lui font pas peur. À partir du moment où la votre reste bien sur la route et ne s’arrête pas. Parfait donc pour le repérage à distance. Et comme le chevreuil peut se voir de loin, c’est un exercice qui fonctionne très bien.
Alors où aller précisément en voiture ? Dans les endroits que je vous ai décrit dans la partie « habitat ». Vous allez donc devoir bosser un peu ! À vous de savoir près de chez vous où se trouve une alternance de bois, de prairies, de champs cultivés, de clairières. Avec un environnement comme celui-là, assez présent en France, vous aurez de grandes chances de l’apercevoir au détour d’une petite route de campagne.
Pour gagner du temps je vous conseille de jeter un oeil à l’avance sur une carte IGN ou mieux (d’après moi !) sur un outil comme Google Maps ou Geoportail. Repérez alors les zones faites de bocages, de lisières de forêts, ouvertes et parsemées de bosquets. Bien sur, il faut qu’une route passe dans cette zone. Car je vous rappelle que l’idée est de les voir sans descendre de votre voiture. N’hésitez pas à lire mon article complet sur comment bien utiliser Google Maps
Par contre, il ne faut pas y aller n’importe quand. La plupart du temps, le chevreuil sera visible et actif en tout début de journée et en fin de journée. Mais il est tout à fait possible de l’observer aussi en pleine journée. À condition qu’il ne soit pas dérangé.
Il subit moins de pression de mars à septembre et pourra être vu plus souvent en pleine journée. Au contraire, de septembre à avril, il sera plus discret en journée à cause de la chasse. Par contre, pendant l’hiver, il peut arriver qu’il doive aller chercher la nourriture un peu partout l’obligeant à prospecter dans des zones découvertes. Vous pourrez donc le voir aussi et sans lui faire subir une pression supplémentaire !
À condition de rester dans votre voiture, le dérangement potentiel est quasi nul. Souvenez-vous que la voiture n’est qu’un gros animal ne dérangeant pas le chevreuil, à condition qu’elle reste bien sur son territoire : la route ! 🙂
Concrètement maintenant, comment faire ?
- Il faut
rouler à fond faire crisser les peux et tirer le frein à main dans les viragesrouler doucement ET à allure régulière. - Être attentif et concentré, éteindre la radio, le GPS, ne faire que ça (et conduire quand même).
- Regarder dans une zone un peu comme si on regardait dans le vague. Il ne fait pas trop regarder précisément. En fait, au début, vous allez plutôt chercher des formes en mouvement plutôt que des chevreuils et des chevrettes.
- Dès que vous voyez quelque chose qui bouge au loin alors vous regardez plus précisément, pourquoi pas aux jumelles pour identifier. Et souvenez-vous que les taches blanches aux fesses sont très caractéristiques de l’espèce.
Soyez quand même très prudent ! Préférez faire ce genre de repérages sur des petites routes de campagne peu fréquentées. Je ne veux pas être responsable d’un quelconque accident. Souvenez-vous que les arbres ne feront rien pour vous éviter. 🙂
Le mieux étant d’avoir quelqu’un à coté de vous. Il pourra non seulement vous dire s’il voit des chevreuils, regarder aux jumelles, prendre une photo pour croper à postériori. Mais aussi (et surtout !) vous prévenir si vous roulez à l’anglaise ! 🙂
Important : c’est comme les buses sur les piquets au bord des routes. Si vous vous arrêtez ou même si vous ralentissez, l’animal risque de fuir. Il faut donc rouler au même rythme, doucement si possible mais sans changer de vitesse brusquement. Et surtout ne pas vous arrêter.
Sachez ensuite que le chevreuil aime son territoire. Il revient souvent au même endroit. Pensez bien à noter l’heure et le lieu de votre repérage. Retournez-y plusieurs jours, au même moment, au même endroit, pour valider la première observation.
Et ça n’est que lorsque vous êtes certain qu’un ou plusieurs chevreuils sont habitués à une zone précise que vous pouvez dès lors commencer à réfléchir à une zone d’affût.
La manière indirecte
Si vous n’aimez pas trop la méthode de la voiture, celle-ci vous conviendra mieux. Il faudra alors utiliser les différents indices de présence laissés par le chevreuil.
Une petite parenthèse. Tous les animaux laissent des traces de vie. Même les plus discrets d’entre eux. Crottes, restes de repas, boules de poils, traces de pattes, ils ne peuvent pas y couper. Les prédateurs comme les proies sont soumis à la même règle du « je vis donc je laisse de traces« . 🙂
Les empreintes de pattes du chevreuil
Comme il fait partie de la famille des ongulés, ses sabots marquent bien le sol. Autant pour le lapin de garenne ou l’écureuil, trouver des traces de pattes est hasardeux, autant pour le chevreuil, ça fonctionne très bien.
Caractéristiques de la patte du chevreuil :
- fait entre 4 et 5 cm de long
- fait 3 cm de large
- pas de différence entre brocards et chevrettes
- longueur du pas entre 60 et 90 cm
Sur un sol mou, l’avant et l’arrière du sabot marquent bien. Il s’agit de ce qu’on appelle des onglons, deux restes de doigts à l’arrière de la patte qui peuvent donc marquer le sol mou.
Sachez que les experts sont capables de déterminer à partir des seules traces de pattes :
- si le chevreuil court,
- s’il fait des bonds,
- si c’est une femelle en gestation,
- si c’est un faon par exemple.
Pour maximiser ses chances de trouver des empreintes de pattes, il faut aller sur le terrain quand le sol est humide. C’est le cas après un épisode pluvieux. Les sabots vont alors bien marquer. Il vaut mieux y aller en pleine journée, vous le dérangerez moins.
Les crottes du chevreuil
Les crottes font parties des traces visibles. Chez le chevreuil, on les appelle des moquettes. Il a la faculté de pouvoir déféquer en marchant. Pas mal pour gagner du temps ! 🙂 Les moquettes sont donc régulièrement dispersées au sol.
Caractéristiques de la crotte du chevreuil :
- petits cylindres de 10 à 16 mm de longueur
- 7 à 10 mm de largeur
- couleur de brun foncé à noir
On peut aussi trouver des touffes de poils. Le chevreuil mue 2 fois par an et il n’est pas rare qu’il laisse des poils accrochés à des ronces ou des fils de fer barbelés. Ça peut éventuellement vous mettre sur la piste si vous en trouvez.
Evidemment, il ne s’agit pas ici de faire une petite randonnée à la papa. Vous ne vous promenez pas : vous recherchez des indices de présence. C’est une exploration active que vous devez faire. Rien d’autre.
Observer le cheveuil
À partir du moment où vous savez où se trouvent des chevreuils, que ce soit grâce au relevé d’indices de présence ou à la vue directe d’individus, il vous reste à les observer.
Rien ne vous empêche de photographier les chevreuils immédiatement. Je comprends que vous soyez impatient ! Mais le risque est, au pire de ne rien photographier du tout, au mieux de ramener des images sans grand intérêt.
L’observation répétée des individus sur le terrain est la clé pour faire de belles photos de chevreuil. Ce conseil est d’ailleurs valable pour tous les animaux photographiés. J’ai vu récemment un reportage sur Vincent Munier. Une phrase résume cette idée :
« Le secret de la photo animalière c’est de passer beaucoup de temps sur le terrain. Il faut être à l’affût de tout ce qui se passe, lectures de traces, le vent, observer les animaux jours et nuits. Respecter et connaitre l’animal, plus on a de connaissances, moins on le dérange et plus on a d’images qui sont naturelles ». Vincent Munier
Extrait audio d’un reportage diffusé sur M6
Le chevreuil est surtout actif le soir au crépuscule et au matin au lever du jour. En hiver, vous verrez des rassemblements de 10 à 20 individus. Tandis qu’en été, cet animal est plutôt solitaire.
Il ne faut surtout pas se priver de venir l’observer le plus souvent possible … à bonne distance. C’est une étape indispensable qui vient avant la prise de vue. Il faut d’abord connaitre les habitudes de vie de l’animal.
Sachez que le chevreuil possède un excellent odorat. Être à bonne distance est nécessaire, être à bon vent est obligatoire. Le vent doit souffler de manière à ce que votre odeur d’humain soit apportée derrière vous. Rien de tel qu’une poire remplie de talc pour connaitre le sens du vent.
Voici les points importants à noter et retenir pour une préparation optimale de vos séances photos futures :
- repérer les lieux de passage. Le chevreuil passe souvent au même endroit. Depuis le bois jusqu’au champ ouvert, ou d’un champ vers un autre champ, il emprunte les mêmes sentiers. Le top serait donc pour vous de parvenir à identifier ces lieux de passage.
- Repérer le sens des vents dominants. C’est la plupart en provenance de l’ouest, mais dans certaines configurations locales, ça peut changer
- Allez sur le spot photo au lever puis au coucher de soleil. Pas pour observer des individus, mais pour connaitre l’état de la lumière au cours de ces deux moments clés de la journée.
- Repérer les fonds de vos futures images. Pour ça, pas de secret, il faut shooter à vide. Pour le coup, un petit tour sur le terrain en pleine journée suffira. Photographiez avec les mêmes réglages qu’en situation réelle afin de voir sur l’écran le bokeh obtenu.
Quand vous aurez amassez tous ces renseignements, vous pourrez installer votre affût. Ou vos affuts, car rien ne vous empêche d’en placer deux. J’ai écrit un article où je vous explique comment installer plusieurs affûts photo. Un bon emplacement d’affût est le résultat des contraintes vues ci-dessus. Pas facile hein ? Si ça l’était, ça se saurait. 🙂
Photographier le chevreuil
Voilà, on y est. Vous allez enfin pouvoir mettre votre oeil dans le viseur. Tout d’abord, que photographier d’intéressant avec le chevreuil ? Voici une petite liste non exhaustive des possibilités :
- le comportement. Parvenir à figer un comportement animalier est ce qui fonctionne vraiment en photo. Ça peut être une course, un étirement, des affrontements, un port altier, une mère qui s’occupe d’un jeune, …
- le chevreuil dans son environnement. Je ne parle pas ici de photo naturaliste où tout serait net et sans aucune émotion. Il s’agit bien de photo artistique, celle où le sujet est parfois plus évoqué, suggéré, que montré ! Les contre-jours sont adaptés à un sujet qui tient une petite place dans l’image. La silhouette noire se détachant du fond de ciel lumineux.
Comment photographier le chevreuil ?
- Un téléobjectif est indispensable. Cet animal subit une telle pression, en permanence (oui, les photographes aussi sont une source de pression), que sa distance de fuite est importante. Un 200 mm est à mon avis un minimum. Un 300 mm sera plus adapté. En dessous, vous risquez d’avoir le sujet trop petit dans l’image. Certes, la tendance actuelle en photo est à l’intégration de l’environnement proche. Faut quand même voir l’animal ! Si vous n’avez pas de super-téléobjectif, j’ai écrit un article pour photographier la faune sans super-téléobjectif.
- Un téléobjectif avec une grande ouverture est nécessaire. Vos séances se dérouleront avec une quantité de lumière souvent limite, vous avez intérêt à ouvrir à f/2.8 ou f/4 en vue d’atteindre une vitesse d’obturation suffisante. Un 300 mm f/5.6 vous imposera vite ses limites.
- A l’affût. Je ne suis vraiment pas fan de la méthode de la billebaude. Dérangements importants, source d’échecs répétés, attitudes animales artificielles, non vraiment, photographier à l’approche ne me convient pas. Peut-être parce que je n’y arrive pas bien ! 😉 Plus sérieusement, je suis certain qu’un affût bien installé et bien fait donne plus de satisfaction qu’une approche.
- Avec un trépied. Utiliser de telles focales oblige le photographe à placer son appareil sur un trépied. Vous gagnerez en stabilité mais aussi en confort. Impossible de tenir un 300 mm f/4, ou pire, un 500 mm f/4 pendant trois heures dans un affût !
- Utiliser une grande ouverture. Mettez-vous en mode priorité à l’ouverture et ouvrez le plus possible le diaphragme ! Vous obtiendrez ainsi des arrières plans flous bien jolis et une vitesse élevée pour figer le mouvement
- Utiliser une vitesse élevée. Oui, je viens de le dire. Non, je ne radote pas. 🙂 Avoir des images bien piquées s’obtient en grande partie grâce à un temps d’exposition très court. Tabler sur un 1/500 n’est pas du luxe. Vous serez certains d’avoir une attitude animale figée et nette.
- Augmenter les ISO. Atteindre des vitesses élevées demande une bonne quantité de lumière. Mais vous l’avez compris, il en manquera la plupart du temps ! Alors si ouvrir le diaphragme n’est pas suffisant pour tenir le 1/500, augmenter les ISO. Il vaut mieux une image bruitée qu’une image floue non ?
- Régler l’Autofocus en continu. Je ne vais pas m’éterniser sur toutes les appelations technico-marketing des marques. Trop pénible (mais que fait le législateur ?! 🙂 ). Alors débrouillez-vous pour paramétrer votre reflex en mode AF continu. Sur Pentax c’est AF-C. Et toc ! Vous n’aviez qu’à être Pentaxiste ! 😉
- Prendre un seul collimateur pour la mise au point. Vous pourrez le bouger dans votre viseur avec le pad du reflex. Ceci vous permettra de créer de belles compositions en mettant le sujet sur un des points forts de l’image
- Faire la mise au point sur l’oeil, ou à défaut, sur la tête. Sauf effet artistique voulu, c’est une des rares règles à respecter coute que coute. La mise au point doit être faite sur l’oeil.
- Régler le mode de prise de vue en Rafale. Ça n’est pas tricher que de prendre 8 images par secondes pour augmenter ses chances d’avoir une image canon. Ce serait même stupide de ne pas en profiter !
Pour compléter le sujet, l’ami Cédric Girard avait écrit un article assez complet aussi. C’est ici.
N’hésitez pas à poster votre question dans les commentaires !
Très intéressant et sur un ton très symparhique. Merci !
Merci pour tout ces conseils, je suis néo chasseur et cela m’a donné plein de piste.
Bonjour Régis
j’ais suivie tes formations et pour le chevreuil tes conseil on pris le dessus maintenant a l’affût avec un deux camos je suis parfais je fais des superbe clichées par contre la billebaudes pour le chevreuil ses pas évident on peux en faire mais pas de clics génial et surtout bien connaitre le coin j ais réussis des beau clichés a l’affût il ma fallu 2 ans
Bonjour Régis,
J’ai trouvé un moyen afin qu’il n’y ait plus de condensation sur le viseur et sur l’objectif :
Le matin, même à 10°C, rester immobile quelques instants, l’œil sur le viseur ou même l’appareil près du visage, je respire à l’aide d’un tuba que j’ai à une cordelette autour du cou ; il est impossible de faire une mise au point avec de la buée.
Depuis, j’ai effectué de meilleurs clichés de gibiers, et avec un monopods.
J’ai l’air plus que louche avec ce tuba, mais c’est efficace.
Bonjour Régis,
Photographe animalier du « dimanche » de 82 ans, avec un Canon bridge , aurais-je le droit de participer à cet échange. Le Chevreuil est mon animal préféré, élégant, aérien dans ses galops,curieux, raffiné dans ses goûts, sensible aux odeurs et des jacinthes en particulier. Je le(s) rencontre fréquemment lors de mes marches nordiques 2 fois par semaine en lisière de Forêt de Soignes ( Belgique pour les Français). Oui je fais de la billebaude – je ne connaissais pas le terme- j’allie tous les plaisirs. Mais en lisant votre post, » j’ai bu du petit lait ». Quelques précisions techniques et surtout le point sur l’affût. Je vais me lever plus tôt.
Petit souvenir, j’ai retrouvé MON Brocard 3 années de suite dans le bois de jacinthes du parc Solvay. Il ne semblait pas surpris!!! On s’est regardé droit dans les yeux… et dans l’objectif. Ineffable!
Bonjour.
Je pratique la photo animalière depuis plusieurs années avec une nette préférence pour les chevreuils car ils sont plus faciles à repérer. Tout le monde dit qu’ils sont de plus en’plus nombreux, mais ici autour de mon village j’en vois de moins en moins. La chasse sans doute y est pour beaucoup, mais aussi il y a de plus en plus de promeneurs: vélos, piétons, de tailles (même en ce moment) alors que les petits sont nés, j’ai de plus en plus de difficultés à trouver un endroit calme et adapté pour un affût. Malgré tous les conseils que vous donnez et que je suis ou que j’ai découverts par moi-même, j’ai de plus en plus de mal à obtenir un cliché de la qualité de celui d’il y a 10 ans. Bravo pour votre article et les clichés.
La chasse pendant toute la saison d’hiver inflige une grosse pression en effet sur les chevreuils (et les autres animaux chassés bien sur). Avec le retour du printemps et l’arrêt de la chasse, vous devriez en voir un peu plus. Essayez de demandé aux paysans et fermiers du coin voire à des joggeurs. ILs ont souvent des bonnes infos.
Bon courage
Bonjour Régis,
Merci pour cet article très bien écrit.
Par contre les liens vers la page « Affût facile » sont cassés.
Si la page existe encore, je veux bien l’adresse 😉
Bonjour François
je t’ai répondu par mail 🙂
Merci beaucoup pour cet article, que je vais relire à tête reposée car je ne connais presque rien en photo. Déjà, je n’ai pas de téléobjectif donc il va falloir que j’adapte. Par contre, pas de problème pour rencontrer des chevreuils. La maison que j’habite est isolée au milieu d’un de leurs territoires et avant-hier il y en avait trois à six pas de ma fenêtre Ouest, ce matin quand j’a posé mon bol de petit déjeuner sur la table, cinq devant ma porte au Sud, et ce soir quatre autour du toboggan du petit voisin à l’Est. Je crois qu’ils commencent à m’identifier comme faisant partie de cet endroit, comme les chats, car ils ne s’enfuient pas toujours quand je sors sur la terrasse. Le plus difficile est de ne pas se ruer tout de suite sur l’appareil photo, et même parfois de ne pas le prendre du tout. Ils n’aiment pas les mouvements brusques, ce qui se comprend car leurs propres mouvements sont très « fondus », ils peuvent avoir une manière presque magique d’apparaître et de disparaître derrière un tout petit pli de terrain ou une touffe de fougères. Et le plus difficile, c’est la lumière, surtout l’hiver.
Pour les mésanges, elles aiment beaucoup un panier en métal suspendu à une poutre de rebord du toit et rempli de boules de graisses. On dirait que pour elles il s’agit d’un trône comestible. Elles peuvent y venir jusqu’à quatre ou cinq quand elles sont d’humeur à compétition (le plus souvent la situation se stabilise à une sur la boule et une en dessous) et les clics de l’appareil photo ne les dérangent pas !
Bonjour et bravo pour tout ce que vous écrivez et montrez sur cet animal qui est aussi mon animal préféré. Je ne m’en lasse pas, inférieur de taille voire de considération au cerf, je le trouve nettement supérieur de par sa grâce à se mouvoir, je l’aime profondément et il éclaire mon quotidien.
Bonjour
Je débute en photo animalière et j’aimerais trouver un sujets assez facile , et comme toujours tes articles donne envie. Le chevreuil est il un bon sujet pour débuter ?
(Sachant que je n’ai que 14 ans)
????Merci pour tes article régis !!
L’article est vraiment super????????????????
Merci régis ????
[…] appris ce sur blog, que cet animal est très sensible aux contrastes, à la couleur de la peau et à la forme du corps […]
Super article ! bien que je vois des chevreuils tous les jours aux alentours de mon village, et certains hiver, ils viennent même dans nos jardins la nuit, j’ai appris plein d’astuces et de conseils très détaillés, merci. Première fois que j’entend le nom « billebaude », et c’est ce que je pratique le plus, enfin j’essaye ! C’est ainsi, qu’au détour d’un bosquet, je suis « tombée » sur une famille de renards ou 3 petits jouaient comme des fous dans l’herbe à coups de gros « cris » ! Malheureusement l’herbe étant trop haute, je n’ai pas pu immortaliser ce moment ! L’affût, j’aime moins, surtout parce que me sent vite mal à l’aise sans bouger, mais il est vrai que les sensations sont presque plus fortes, je me suis même retrouvée « coincée » par un jeune blaireau, venu trop près de mon zoom, impossible de faire la photo, j’avais bien mon petit IXUS avec moi, mais il était resté dans mon sac, zut^^!
Hello Lara,
merci pour ton retour d’expérience, c’est sympa. C’est marrant, tes préférences sont les contraires des miennes, je suis bien plus à l’aise avec l’affût. A très vite !
Super article plein de bons conseils ! Merci.
Chez moi à Albi, une chevrette a été vue il y a quelques moi aux environs de 23h00 sur une grande avenue menant au centre ville.
très bon article comme toujours…… si si!!!!
Petite précision Régis un brocart est un jeune chevreuil qui n’a pas deux ans. Parole d’un garde forestier de l’ONF.
RDV au prochain article.
Sylviane
Merci pour la précision Sylviane … et merci pour le petit mot gentil ! 🙂
Merci pour cet excellent article, clair, très bien rédigé, accessible à tous ! J’ai hâte de lire le prochain ! 😀
Il arrive très vite ! 🙂
Merci pour cet article très détaillé. Dès que je le peux, j’essaie ces techniques et paramètres.
Ok Sandrine, n’hésite pas si tu as une question !
Merci Régis pour ce super mega article très complet 🙂
À bientôt !
Hé hé hé !! Content que ce format te plaise !
Rebonjour,
Juste pour illustrer mon propos sur l’appeau, un petit diaporama dans lequel tous les gros plans sont effectués grâce à l’appeau.
https://www.youtube.com/watch?v=o7TIRs4pY_c
Bien cordialement
Merci pour le partage.
Bonjour,
Très bon article,
Je te recommande d’acheter un appeau chevreuil soit électronique, soit qui fonctionne en soufflant dedans.
C’est très très efficace (approche à quelques mètres).
A savoir aussi que le chevreuil dispose d’une ouïe très bonne. Lorsqu’on déclenche, il faut éviter les rafales excessives car il réagit au bruit du déclenchement de l’appareil.
Dès qu’il semble inquiet, il faut s’arrêter de photographier jusqu’à ce qu’il se remette à brouter. On peut alors reprendre des photos.
Sinon, il fuit.
Bien cordialement à tous
Salut !!
l’appeau peut être une solution de temps en temps, mais, on peut en discuter, je ne suis pas certain que ce soit recommandé de l’utiliser systématiquement. Il est possible que l’animal soir perturber par un appel qui ne donne sur …. Rien !
Tout à fait juste, Comme pour toute chose, l’excès est mauvais. D’ailleurs je n’y vais pas tous les jours et je change souvent d’endroits. Personnellement, j’utilise l’appeau quand les chevreuils ne sortent pas ou quand je veux tenter de faire des gros plans. Il faut savoir que la réussite n’est pas systématique. Parfois ça marche et d’autres fois, inexplicablement, ça ne fonctionne pas. En période de rut ça marche mieux.
Quand ça marche, c’est impressionnant,; ils arrivent en courant à quelques mètres du photographe.
Super article et magnifiques photos. Bravo et merci.
Hello Régis
Super démarche que ces articles thématiques…merci. Je ferai un complément d’information important sur le chevreuil qui se caractérise par un système digestif de faible capacité, l’obligeant à 8-12 périodes de broutage/rumination par 24 heures. Déterminant ainsi son comportement et son positionnement dans l’environnement. Une autre caractéristique, il adore l’herbe fraichement arrosée après un orage et nous photographe la lumière après un orage…on est fait pour se rencontrer 😉
Un point aussi sur la billebaude que j’affectionne mais en formule billebaude-affût. Il s’agit de faire du repérage sur la carte/Google map…définir les potentiels et sur le terrain, avoir une approche judicieuse pour se positionner en affût et laisser venir la bête à son objectif. La billebaude pure et dure est vouée à un taux d’échecs élevés…frustrante
Merci Michel pour ce complément d’information qui aurait mérité de figurer dans l’article. Et je te rejoins sur la billebaude à l’arrache : le zéro préparation ne donne jamais rien de bon !
merci Régis , je rejoins tous les internautes Félicitation pour ton article j’adore tes article
Merci Alain, c’est très motivant !
Excellent article, très complet, bravo Régis ! C’est très intéressant, je m’y essaierai certainement l’un de ces jours 🙂
Salut ! Content de te voir ici ???? j’espère que tu vas bien ! Des que tu te lances fais moi signe, et n’hésite pas si tu as des questions. À plus !
Bien , l’article , Régis un petit conseil si je peux me permettre , bien planqué , pour faire approcher un chevreuil , il faut sifflet, oui
et le chevreuil s’approche . J’ai fait approcher un chevreuil à 4 mètres de moi (j’ai une superbe photo hélas j’ai oublié de mettre en mode rafale !
Un peu comme le fait Teddy Bracard qui imite la souris pour attirer la curiosité du renard !
Article bien structuré. Un bible que je vais conserver précieusement
Je suis en cours d’élaboration du résumé PDF pour cet article. Ce sera plus pratique pour télécharger. Mais c’est pas prêt ! 🙂
Bonjour REGIS ; Félicitation pour ton article sur le chevreuil . je suis non seulement « un peu » photographe mais également chasseur ce qui me fait dire que tu as bien maîtrisé ton dossier .Personnellement , je ne suis pas équipé d’ un excellent télé ( 300 à 4/5.6 Sigma – pas de gros moyens ) mais je fais avec .Pour les recherches , pas trop de soucis car , pratiquant la chasse depuis beaucoup d’ années , je connais plusieurs territoires et les habitudes des animaux .C’ est vrai qu’il faut être patient et TRES discret sinon…..! .Quant à la période d’ après chasse , c’ est plus facile de pouvoir aller à la rencontre des animaux , ceux – ci étant moins « bousculés » . Mais quel plaisir de les voir évoluer dans des plaines ou boqueteaux .
Je suis un chasseur « pacifique » qui aime bien voir SURTOUT les animaux que de vouloir , à tout prix , les mettre au bout du point de mire . Les voir « renifler » les danger est un vrai plaisir . Ils ont appris à vivre avec le danger et , tu peux me croire , éviter le contact est dans leurs gènes .En tout cas , CHAPEAU à toi et je continue tes lectures .
AMITIES
Claude
Salut Claude,
merci à toi pour ton message. ce sont des proies et clairement, leurs gênes sont programmés pour 1°) repérer le danger très vite 2°) fuir ce danger encore plus vite. Rien à voir comme espèce mais tout autant instructif sur la notion de comportement des proies : les mésanges qui viennent chiper les graines à la mangeoire. Elles mettent un temps fou à se décider pour se poser sur le distributeur pour certaines. On imagine que chaque décision de venir se poser est un risque de mourrir (se faire attraper par un prédateur). Un stress de survie permanent !
Bravo et merci Regis ! tout ça va bien m’aider apres la fin de la chasse, pas envie de me prendre du plomb avant ! lol
Oui, tu peux attendre pour la photo, mais tu peux aussi commencer à prospecter en voiture quelques endroits ou regarder sur GeoPortail. Normalement, tu ne risques pas de recevoir du plomb dans les fesses ! 🙂
c’est ce que suis allée faire apres t’avoir laisser le message, lol ! ici a part les vignes…. mais j’ai trouver un coin pas tres loin visiblement tres frequenté par les sangliers qui m’ interessent aussi alors qu’au depart j’etais partie chercher un coin a lapin de garenne, lol ! pour le chevreuil rien vu de possible ou je suis allée, va falloir chercher ailleurs. 😉
C’est souvent le problème des zones avec des mono cultures : le manque de diversité des eco systèmes ne plait pas a beaucoup d’animaux. Particulièrement aux chevreuils qui aiment justement la diversité des environnements
Bravo Régis pour ce bel article. Bien détaillé et permettant de passer à la pratique !
Merci Ben c’est gentil 🙂
Super boulot Régis bravo
Salut Laurence ! Merci à toi 🙂
Bonjour Régis
Article très fouillé et précis comme d’habitude. Une référence des matériels utilisés serait un plus.
Bonne journée
JC
Oui, je l’avais envisagé un temps mais ça me semblait pas essentiel. En gros, c’est : un trépied stable, un reflex et un téléobjectif, un affut construit sur place ou une tente affut achetée (celles de Tragopan sont bien) et puis zou ! 🙂
Excellent article plein de bons conseils, j’adore voir des chevreuils ; à ceci près c’est qu’un 300 ou 400 mm qui ouvre à 2.8 ça ronge la carte bancaire Régis…
Pourrais nous donner des références de matos ( STP un peu moins de 5000€…)
Je viens d investir dans un 300 mm f4 d occasion je vais revendre mon 120-400 il est facile de s équiper en matériel d’occasion surtout quand on est canon ou nikon comme moi
J’ai un 300 mm f/4 Pentax acheté 1000 €. Neuf. L’occasion chez Pentax n’est pas facile à dénicher mais comme l’a dit Laurence, tu peux trouver de très belles affaires avec Nikon et Canon. Passer par le marché de l’occaz est une très bonne chose. Les magazines Images et Nature et Nat’Images ont une rubrique consacrée à ça.
Bonjour Régis,
Merci pour cet article très complet sur le chevreuil. Il conforte mes propres observations sur le terrain et me rassure quant à la méthodologie que je tente de mettre au point pour le photographier lorsque viendront les jours meilleurs. Pour l’instant, c’est avant tout la phase de repérage qui m’occupe. Je porte donc scrupuleusement les lieux où l’animal a été observé sur une carte à petite échelle. Cela me servira plus tard lorsqu’il s’agira de monter un affût. Merci.
Parfait ! faire une carte comme tu le fais est primordial. Perso, j’utilise l’outil de Google Maps sur portable pour noter les points d’intérêts.
Je n’ai aucun mérite. Je ne fais que suivre tes conseils et ils sont souvent judicieux. Encore merci.
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Super article très détaillé, merci beaucoup Régis !
HS : Par pitié, supprimez ces popups qui nuisent la navigation sur votre site.
Salut Yves,
oui, je sais … 🙁 je suis en phase de test sur ces popups justement. J’attends encore un peu pour avoir des stats fiables.