Bonjour à tous,
Cet article n’a pas vocation naturaliste, beaucoup de documents très bien fait existent déjà. Ce document comporte un bref rappel descriptif du sujet, et surtout mon expérience personnelle pour photographier le martin pêcheur qui me passionne depuis de très nombreuses années et sur lequel j’ai décidé de travailler photographiquement depuis un an.
IMPORTANT – cet article a été rédigé par Gil Gautier. Photographe animalier professionnel, c’est lui qui s’exprime dans cet article.
Où le trouver, comment le repérer, comment mettre toutes les chances de son côté pour l’observer, le photographier, tout en respectant certaines règles pour ne pas déranger l’animal.
Je vous expliquerai quelques généralités, mais ce ne sont que des généralités, le comportement, les lieux sont très variés, et notre petit sujet s’adapte à beaucoup de biotopes et de conditions.
Description du Martin Pêcheur
Le martin pêcheur est de la famille des Alcédinidés. Son nom latin est Alcedo atthis. Sa taille est d’environ 16 cm et de couleur bleu turquoise dessus et orange dessous. Le mâle a le bec noir, la femelle a le dessous du bec inférieur orangé.
L’habitat du martin pêcheur
Il habite les rivières à cours d’eau lent, les lacs et les étangs. Le martin pêcheur creuse son terrier dans les berges (galeries d’environ un mètre de long ), c’est là que se passera la ponte, la couvaison et l’éclosion des petits.
Le comportement du martin pêcheur
Le martin pêcheur est solitaire, c’est à partir de janvier, février que la période des amours commence. Pour conquérir sa partenaire, le mâle doit offrir un poisson à la femelle, si elle l’accepte, la reproduction peut avoir lieu. L’instant de l’offrande du poisson s’appelle « le passage ».
Il se nourrit principalement de poissons (de l’alevin à beaucoup plus gros), mais n’hésite pas à varier de temps en temps avec des batraciens, voire même des odonates.
La méthode de pêche du martin pêcheur est de se poster au dessus de l’eau (sur un perchoir) et de plonger sur sa proie (poisson, alevin, batracien). Une fois pêché, il remonte avec son poisson dans le bec, et le tue avant de l’avaler tête la première.
Pour le tuer, il le frappe violemment sur une branche (ou un rocher). Si son perchoir est une branche fine, vous êtes assuré qu’il ne remontera pas avec son poisson dessus. La branche étant trop fine pour assommer son poisson, le martin pêcheur préférera donc un autre endroit (plus gros) pour tuer et manger sa proie. Il arrive fréquemment que l’oiseau s’envole, se place en vol stationnaire au dessus de l’eau et plonge.
Si vous voyez le martin pêcheur qui remonte de sa pêche et se pose avec un poisson dans le bec tête vers l’exterieur, sachez que ce poisson est destiner à nourrir ses petits! Il donnera le poisson à l’oisillon pour que ce dernier l’avale tête la première .
Comment repérer le martin pêcheur ?
Comme pour tous les sujets, il faut et il est indispensable de connaitre son sujet ! Ceci est vraiment la base de la photo animalière.
Ne comptez pas sur la chance. Il faut plutôt mettre tous les paramètres de son côté pour d’une part le repérer, l’observer et ensuite et seulement penser à la photo.
Connaitre son habitat, son biotope. Voir dans la description « son habitat », rivières , lacs et étangs … là où il y a de l’eau douce en fait ! Et des poissons !!
La première partie de votre repérage se fera tranquillement comme souvent pour ma part, derrière votre écran d’ordinateur, sur @google map ou @geoportail . [Note de Régis : j’ai écrit un article au sujet du repérage à l’aide de Google Maps]
Commencer par rechercher autour de chez vous (ou ailleurs, c’est vous qui voyez), les points d’eau, rivières et des eaux fermées.
Pour les rivières, il faudra trouver des endroits le long de celle-ci où l’eau est calme. Des renfoncements dans les berges avec des trous d’eau. Le martin ne pêche pas dans de l’eau bouillonnante (car il ne peut pas voir les poissons )
Élément indispensable, des perchoirs ! Le martin pêcheur repère ses proies tranquillement posé sur son perchoir (branche par exemple). En général, son perchoir se situe de 1 m à 2 m au-dessus du niveau de l’eau (je dis bien en général …). Cette hauteur lui donne assez de puissance pour son plongeon.
Pour ce qui est de la profondeur de l’eau, j’ai vu des oiseaux qui pêchaient dans 10 cm d’eau et d’autres dans 2 m d’eau … donc j’ai du mal à en tirer une conclusion.
Pour les lacs, étangs et marres (eau fermée), idem que pour les rivières.
De l’eau calme, des perchoirs. Les perchoirs peuvent être aussi des roseaux, il n’est pas rare de voir un martin pêcheur agrippé à un roseau vertical.
Que ce soit en rivières ou en eaux fermées, recherchez plutôt un endroit calme, avec pas trop d’allées et venues de promeneurs, pêcheurs (quoi que les pêcheurs tranquillement assis ne gênent en aucun cas notre ami le petit bleu).
Un endroit calme pour vous, c’est mieux le calme et la tranquillité, et aussi pour notre petit sujet qui est très craintif.
Le chant du martin pêcheur
La suite de votre repérage se fera sur le terrain. Mais avant toute chose il est primordial de connaitre le chant du martin pêcheur. Vous l’entendrez avant de le voir je vous l’assure. Son chant porte assez loin, et 15 cm dans des branchages à 100 m c’est compliqué à voir .
Donc passez-vous en boucle le chant du martin (c’est toujours mieux que certains « chanteurs») :
www.chants-oiseaux.fr/martin-pecheur
Il y a plein de sites avec le chant du martin , vidéos etc .. je vous laisse chercher. La recherche fait partie de la démarche aussi !
Sur le terrain
Equipez-vous ! … Vous avez bien repéré l’endroit au chaud devant votre ordinateur, il est temps d’aller sur le terrain. La première chose :
- Le lieu est-il autorisé ?
En cas de doute, je vous conseille de vous renseigner en mairie ou autre autorité compétente comme ONCFS par exemple. Méfiez-vous des panneaux d’interdiction trop souvent inexistants, ou mal placés.
- Cet endroit est-il accessible sans dérangement de la faune ?
En cas de doute, renoncer.
Une paire de jumelle c’est vraiment le mieux. Mais aucunement obligatoire. Mais c’est mieux ! 🙂
Faites un tour des lieux, pensez martin ! Vous allez rire mais je me fais toujours cette réflexion « si j’étais un martin , je me poserais ici ».
De l’eau (calme, pas forcement limpide) , une/des branches, des poissons. Ça sent très bon ! Peut être même que par chance quand vous êtes arrivé, un héron a décollé, ou un cormoran. Signe incontestable de la présence de poissons.
S’il y a des pêcheurs dans le coin, posez leur la question, au milieu d’une discussion* « Au fait , vous avez vu des martin pêcheurs dans le coin ?»
*Oui , je précise , au milieu d’une discussion, le respect des règles de politesse et de savoir-vivre s’applique aussi et surtout dans la nature !
Posez-vous tranquillement dans la zone, qui à votre avis est propice à la présence de notre ami et attendez. Mettez-vous très en retrait, voire même loin.
Si cela se trouve et comme très souvent, Mr ou Mme Martin est dans un arbre et vous a vu arriver de loin et je vous assure qu’il n’est pas prêt de bouger. Il a une patience à toute épreuve.
Vous pouvez si cela est possible rester dans votre voiture. C’est ce que je fais quand cela est possible. Toutes vitres ouvertes pour écouter (éteignez votre auto-radio et votre téléphone).
L’attente commence, écoutez, observez, mettez vos sens en éveil. Je dirai qu’une heure est un minimum, deux heures c’est mieux pour être « sûr » de sa non présence. Pour sa présence, vous serez vite fixé. Un cri, un passage au raz de l’eau, un posé sur une branche, c’est gagné.
Si le lieu vous parait propice, réitérez vos observations, à différentes heures. Le martin pêcheur est actif toute la journée du lever au coucher du soleil. Avec quelques pointes d’activités, le matin de bonne heure en l’occurrence. En période de nourrissage des petits, c’est toute la journée, presque sans discontinuer.
Si suite à plusieurs séances d’observation, vous n’avez rien vu, et bien retour à la case départ, et recherche d’un autre endroit.
Premières approches photographiques
Si vous décelez sa présence, c’est là que les choses commencent … « pardon elles ont déjà commencé » depuis vos premières recherches sur les cartes, même avant, dès votre première démarche, vous disant j’ai envie de voir un martin pêcheur .
Alors là, il va falloir «observer» «réfléchir» et se poser les bonnes questions.
- A quel endroit se pose-t-il le plus souvent ?
Il y a toujours plusieurs postes de pêche ou de reposoir, déterminez celui qui est le plus intéressant (voir la suite).
Il existe les branches de pêche, et les reposoirs de passage. Je ne vous ferais pas l’affront de vous expliquer à quoi servent les reposoirs de pêche, par contre il y a des reposoirs de passage. Sur ces derniers vous verrez souvent Mr Martin se poser 10 secondes et repartir.
Une petite pause, où il peut rapidement regarder ce qui se passe aux alentours.
Vous pourrez également voir l’oiseau se poser sur un rocher, et pêcher.
- Est-ce que son nid n’est pas près de cet endroit ? (vous pourrez repérer le nid en période de nourrissage des oisillons au printemps et été)
Là c’est catégorique, on oublie et on ne s’approche pas !!
- Es ce que dans cette ambiance, ce lieu, ce décor, je vais pouvoir faire une belle photo ?
Oui => je pense, je ne sais pas, il faut tester, là je laisse votre esprit créatif et artistique en juger. J’en parlerai néanmoins dans un chapitre un peu plus loin.
Non => alors profitez simplement de l’observation, du plaisir et vous apprendrez pour la suite.
Pour info, je connais beaucoup d’endroits où il y a des martins pêcheurs, mais beaucoup (une majorité) ne sont pas du tout photogéniques, trop de branches, lumière directe, mais j’y passe souvent juste pour observer les comportements et me faire plaisir.
Je vous conseille de passer beaucoup de temps à observer ! Ce sera du temps de gagné pour préparer vos affûts pour photographier le martin pêcheur.
Photographier le martin pêcheur
Le premier affût
Préparer et imaginer votre approche vers l’endroit où vous allez vous installer pour faire (ou pas) des photos .
On y arrive, et oui le martin pêcheur se photographie à l’affût ! Inutile de vous amuser à vouloir le photographier à l’approche. Cela arrive de temps en temps que vous puissiez rencontrer un oiseau peu farouche … ça arrive … ou pas.
[Note de Régis : pour en savoir plus, lisez mon guide sur la technique de l’affût]
Avant d’approcher de l’endroit où vous voulez vous installer, il est impératif de vérifier la non présence de l’oiseau !! N’arrivez pas comme un cheveu sur la soupe alors que le martin est sur sa branche tranquille !
Vous allez le déranger, le faire fuir, avec le risque qu’il quitte ce lieu définitivement. Dans le meilleur des cas , il vous faudra attendre un certain temps avant de le voir revenir.
Pour la distance entre vous et l’oiseau , cela dépend de votre matériel et de surtout quelle photo vous souhaitez faire !! c’est votre choix.
Personnellement, je préfère les photos d’ambiance , mais je fais aussi des gros plans. Mes photos sont prises entre 3 m et 20 m (focale 300mm, 400mm, 600mm ( 24×36 ) ). Je dirais que ma distance moyenne est de 7 m.
Partez dans l’idée d’un affût d’une heure minimum et c’est un minimum. Comptez plutôt sur deux heures pour mettre toutes chances de votre coté (il n’y a pas de maximum).
L’idéal est de se mettre en place avant le lever du soleil … c’est l’idéal .
Vérifiez que l’oiseau n’est pas dans le secteur et installez-vous au plus vite. Il m’est arrivé, pendant que j’installais mon affût qu’il se pose sur la branche à dix mètres de moi … et là … il faut faire le mannequin du musée Grévin. 🙂
Matériel et technique d’affût
Le martin pêcheur à une vue incroyable ! Voilà je vous ai tout dis. 🙂
Au minimum il vous faudra un filet de camouflage. Et essayez de vous fondre dans la végétation.
Un trépied, pour éviter les mouvements et déplacements de l’appareil photo.
La tente affût est un confort (votre confort), elle permet de pouvoir bouger (un peu) à l’intérieur, boire un café quand il fait froid ou de l’eau quand il fait chaud (et encore plus chaud dans la tente).
La tente affût permet aussi d’être à l’abris de la pluie, neige, brume etc … Inconvénient, pas toujours pratique de la mettre où on veut. Je pratique les deux types d’affûts : filet et tente suivant les endroits. Une chose que j’ai remarquée, c’est que certains oiseaux acceptaient plus ou moins la tente affût dans le paysage, et que le filet passait mieux.
Idem qu’avec le filet ! Attention au déplacement de l’objectif , tous les déplacements de l’objectif doivent être très très très très lents. Je suis prêt à parier que vous vous ferez avoir .
Je vous conseille un petit tabouret (type tripode) pour être bien installé, car vous allez partir pour quelques heures d’affût. Si vous êtes avec le filet, mettez des gants (couleur neutre), les mains sont la première chose que les animaux repèrent. Une cagoule est également préférable.
Mettez-vous en place rapidement ! Ne passez pas deux heures à vous installer. Mettez tout votre matériel sous le filet ou dans la tente . Rien ne doit traîner à l’extérieur ! Je vous l’ai dis au début le martin pêcheur à une vue et un sens de l’observation incroyables! Un sac photo qui traîne et c’est cuit (j’ai testé pour vous).
Une fois en place, écouter, observer …. Un «plouf» est des fois un bon indice !
Si votre sujet se pose à l’endroit que vous attendiez, « zen » restez « zen ».Laissez passer un peu de temps avant de vous jeter comme un fou sur le déclencheur pour photographier le martin pêcheur. Il va dans un premier temps observer, sûrement regarder dans votre direction. Si votre objectif n’est pas tout à fait dans la bonne direction, ATTENDEZ ! Ne bougez pas.
C’est dans les premiers instants après qu’il se soit posé qu’il est le plus vigilant. Avec l’habitude vous comprendrez son comportement (ses hochements de tête très significatifs). S’il plonge pour pêcher, c’est que vous ne l’intriguez pas et c’est donc gagné (pour le moment).
Regardez son comportement au bruit du premier déclenchement … méfiez-vous. Si vous insistez trop, il aura vite fait de repartir.
Matériel et technique photo
Pour le matériel … Je dirais, faite avec ce que vous avez ! La focale : minimum 300 mm (en 24×36 ), 200 mm (en APS-C).
Si vous avez un mode silencieux utilisez-le.
Technique photo de base : je ne vous ferai pas ici un cours photo, mais voila rapidement comment je travail.
Mode Av pour gérer la profondeur de champ. Montez les ISO pour avoir une vitesse correcte (pas de flou de bougé sur trépied, mais à 300 mm je vous conseille 1/200 minimum juste par sécurité). Au décollage de l’oiseau, à 1/320 les ailes sont floues, donc 1/800 minimum pour l’avoir net en vol .
Sur trépied mettez la stabilisation de votre objectif sur OFF .
Je n’utilise presque jamais la rafale (Mode silencieux oblige). Seulement quand je veux faire une photo au décollage ou en action de pêche.
Photographier le martin pêcheur : les photos
Réglez votre appareil et pensez cadrage, angle, lumière !
Faites des tests de photo «à vide» (sans le sujet). J’ai énormément de photos de branches sans rien dessus 🙂 mais cela me permet de peaufiner mes réglages et cadrages et de me donner une idée de la photo finale.
La lumière évolue, donc faites évoluer vos réglages en fonction de la lumière. Même si je ne fais pas de photos ce jour-là, je sais quel sera le potentiel pour la prochaine fois !
Soyez créatif, ayez votre propre regard, soignez inventif …
Je vous encourage d’aller voir une petite vidéo (les coulisses) que j’ai faite de mon approche photographique et surtout artistique, sur le martin pêcheur sur mon blog : la-genese-dune-photo-episode-1-martin-pecheur-mais-plus-encore/
[note de Régis : je vous y encourage aussi ! 🙂 ]
Je vous remercie de m’avoir lu, et j’espère sincèrement que ces quelques indices pourront vous aider à rencontrer le petit oiseau bleu. Attention, photographier le martin pêcheur est addictif, mais quelle belle addiction. Je finirai simplement par ces quelques conseils :Maîtrisez votre matériel, maîtrisez la technique de base de la photo. Osez la créativité ! Travaillez votre propre démarche artistique, plutôt que d’essayer de reproduire et surtout faites vous plaisir.
Maintenant c’est à vous de jouer !
Je suis un jeune réalisateur et mon but est de faire de l’animalier, principalement un documentaire. Et dans ce sens je teste quand je peux mais faute d’expérience et de matériel quand je vais en nature je tombe sur pas grand chose à par des animaux qui de base ne craignent pas l’homme ( type heron de l’autre cote de la rive sur un rocher) et je n’ai qu’un 14-140mm sur du micro 4/3 j’attend d’avoir le budget pour un meilleur chez lumix l’entrée de gamme serai le 100-300mm.
Donc je vais faire un peut de photo en parc animalier ( Paradiza en Belgique , ou Les Terres de Natae en Bretagne) vous pouvez voir quelques une de ces photos sur mon site internet anasabounaime.fr ou plus sur instagram @anas_abounaime .
Et il y a un mois j’était justement en train de photographier des Héron et des pies quand soudain mon regard s’arrete sur une petite boule bleu au loin sur un perchoir , j’ai à peine le temps de comprendre ce que je vois que le Martin Pêcheur décolle à toute vitesse au ras de l’eau.
Depuis ce jours ca m’ai rester en travers de la gorge d’avoir été aussi près et de l’avoir raté donc je me dit que si je commence par un animal pour faire de l’affut et démarrer la photo dans la nature ca serai par cet oiseau et je trouve ca challengeant vu sa toute petite taille, le fait qu’il soit craintif et très rapide.
Ce qui ma mener à cotre revu sur comment photographier le martin pêcheur sur auxoisnature.com et on y ressent votre passion et dans vos conseils on vois votre sincérité dans la volonté de partager votre savoir et je suis énormément reconnaissant qu’il y ai des gens comme vous pour partager aux novice votre expérience.
Donc voila merci et vos photos sur instagram sont splendides
C’est très bien écrit, explique et juste l’essentiel. Merci beaucoup
merci pour cet article très intéressant et des photos magnifiques !
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article. Ce qui est bien avec le net c’est que 7 ans après il est encore tellement utile ! Depuis deux jours j’observe des martins pécheurs en bord de Vilaine en Bretagne. Grâce à votre article, je vais gagner du temps je pense pour pouvoir le prendre en photo, j’espère ! merci beaucoup pour tous vos précieux conseils ! Cet oiseau est fantastique !
PS: par ce fait, je me demande une chose, est-ce que les individus que j’observe y reste à l’année ou bien, vont-ils migrer ? Et revenir ? J’ai eu vent aussi, que les Rollier pouvaient (en de rares occasions) imiter le comportement des Martins P. pour se fondre dans un groupe ? Est-ce vrai ? Car je suis sur d’avoir vu un Rollier là où tout le monde s’accorde à dire que c’est impossible ? Hors, je connais le plumage par coeur pour avoir étudié un individu mort trouvé en pleine nature et j’avais les jumelles lorsque je les vus. Je vous embête avec mes questions !
Vous ne trouvez pas qu’ils ont parfois, la posture du manchot ?
J’ai la chance d’en observer tous les matins depuis deux semaines aux mêmes endroits et pas de manière furtive, mes observations durent de longues, très longues minutes sans discontinuité avec les jumelles. Mais manque de chance, je n’ai aucun appareil adéquat. Je crois comprendre que ce que je vis est un privilège. Et pour autant, je ne l’ai pas souhaité (tout du moins) tout s’est fait naturellement. Je suis descendu à la rivière un matin à 5h (il y a deux semaines) avec l’espoir d’observer des Rolliers pour la réalisation d’un Livre d’Heures Gothiques avec des arc-anges mais à la place, le petit oiseau bleu et moi avons fait connaissance et depuis, je vis de vrais instants magiques. Et chaque matin, j’en apprend un peu plus, le tout en faisant extrêmement attention à ne pas bousculer leur équilibre. D’autant plus que pas loin, il y a le barrage des castors et les nididfication carveneuses. Leurs nids est par là, (enfin , je suppose et je ne vais pas aller voir par peur de les déranger). Les touristes et kayakistes s’en charge assez comme ça. Il y a beaucoup de Cincles aussi. Parfois j’en observe 3 d’un coups. Ma plus longue observation à été 30 à 40 minutes. Si vous me croyez pas venez avec moi ! Je suis en Ardèche (à propos). Et si je ne m’était pas formé aux arts et sciences des manuscrits enluminés où la précision au demi millimètre près est requise, jamais j’aurais eu le plaisir de les observer dans ces conditions exceptionnelles tant, ils sont tout petit. C’est littéralement une tache sur un rocher en bord de rivière lorsqu’il est immobile 🙂
Maintenant je vais essayer d’apprendre à capturer ces instants mais j’ai peur que cela empêche de vivre l’instant en regard de leur extrême rapidité à se cacher car avec les jumelles, c’est magiques . Mais je regrette de ne pas avoir de belles photos.
mais c’est magnifique, je suis dans le vaucluse et je vais essayer de découvrir ce bel oiseau, si je pouvais avoir votre chance !! Belle observation à vous
Merci beaucoup c est super bien rédigé plus qu a se mettre à l action 😉
Bonsoir, merci pour ces somptueuses photos et vos explications limpides. Bonne continuation
Merci… super conseils, j’ai commencé hier et me suis régalé… vos photos sont absolument somptueuses…
Bonsoir, merci pour votre tuto très intéressant. J’ai une question, observant « assidument » ce magnifique oiseau depuis 4 ans quand la saison est propice. J’ai pu faire des tops photos à mon niveau de photographe amateur, et surtout observer de beaux instants de vie, sans qu’ils perçoivent ma présence à porter de bras. Mais l’année dernière pas à tras. Le nid que j’observais depuis 2 ans, n’est pas choisi. Et j’ai compris pourquoi il y a quelques jours. Un trou parfaitement cylindrique, tombant sur la chambre avait était creusé au dessus de la chambre. Avais vous déjà pu observer ce genre de situation?
bonjour
merci pour ces explications tres concretes sur l’approche de ce bel oiseau
cela semble un vrai challenge mais j’espère etre un jour recompensé
je vais essayer d’en trouver en charente maritime et peut etre de la photographier
cordialement
Nicolas
Merci : 1er essai ?
Merci très instructif
Bonjour Merci pour les conseils ! Quel objectif utiliser pour saisir les oiseaux ?
Bonjour , J’utilise un 300mm f/2,8 avec quand besoin tc1.4 ou tc2.0 ( Gil Gautier )
Bravo pour votre travail, voilà trois mois que je me suis penché sur le sujet, vos observations correspondent parfaitement à ce que j’ai pu vivre. J’apprécie également votre prévenance envers cet oiseau très surprenant…..Attention à l’addiction comme me l’avait dit une amie photographe!
super article, merci ! Pour l’instant je n’ai fait que voir et entendre le Martin pêcheur, ça me donne de bonnes indications pour continuer et les photos sont bluffantes !
Bonjour et bravo pour vos commentaire et photo moi je suis amateur avec un nikon p 900 dpuis environ 3 annee le martin pecheur et venu mon obi j ai fait de bellle photos des atttente de plussieur heures mais vraiment cela vos le cout marais et riviere et le grale de mas photos pour l instant c est quant je l ai pris dans la riviere ou j ai pose une grosse branche dans la riviere peut profondes avec beaucoup de petits poissons poste a environ 25 metres et apparition de ce bel oiseaux il se pose sur la branche que j ai pose une chance inouie apres plus d une demi heure d attente il se pose plonge 2 fois et op un petit poisson dansla gueule formidable premiere fois apres 2 ans dobservation a plus pour vous lire
Bonjour
Iln’ya pas grand chose à ajouter
Mais juste un petit outil pour l’attirer , on y crois ou pas, je veux parler de l’application oiseaux pro2
Qui permet de diffuser des cris des chants d’oiseau comme notre Martin
Je l’ai testé et cela peut aider
Bonne photos
Bonjour Regis
J’habite en région Centre Val de Loire et j’ai la chance d’avoir à proximité de chez moi de nombreux écosystèmes favorables en théorie à la prise de photos animalières (forêt d’Orleans, soulogne, bord de Loire, …)
A ce titre, que pensez-vous des observatoires (pas pour la l’observation bien entendu car la question ne se pose pas) mais pour la facilité a trouver des animaux ?
Cdt
Grégory.
Les observatoires ont cet avantage d’être intégrés depuis longtemps et donc acceptés par les animaux.
Moi 1/800 je suis flou avec un 600 mm minimum 1/2000 voir 2500
Merci beaucoup j’ai justement eu l’occasion il y a 2 jours de pouvoir en repérer un autour d’un petit étang bien sympa. Jai pu faire quelques clichés mais d’ambiance car j’étais assez loin à l’affût. Je suis en repérage de ses spots de pêche pour essayer de m’approcher un peu plus. C’est mon 1er Martin en + de 10 ans de photos !
Très bel article, très instructif, merci.
Bonsoir si ,ça peux vous intéresser, je prends goût à photographier les oiseaux avec mon smartphone en marchant dans la nature, la vie de nouveau célibat et picole, avec une analyse plus pertinente, en rentrant sur le murais du chemin, un merle noir, la cours à un gris
Bonjour, je suis locataire dans un logement à coté d’un cour d’eau de la Meuse. avant stationner mon véhicule comme d’habitude, j’ai aperçu un silhouette dans mon retro et c’est un Martin Pécheur, après analyse de moi même ( peut-être un jeune geais au départ vue le bec pointue non), je l’ai déplacé avec des grandes précautions sans lien direct pour le déposer sur un arbre plus loin du cours d’eau à cause des prédateurs chien et chats.
j’ai bien fait ou pas ?
j’ai pris des photos sûrement un jeune
Merci pour cet article intéressant. J adore cet oiseau et l observe régulièrement lors de sorties ornithos. J ai la chance de pouvoir l observer au jardin. Je lui ai consacré un article sur mon blog. J espère pouvoir vous lire sur d autres thèmes.
Jai oublié de préciser que je ne suis pas trop photos mais plutôt j ai peur de la disparition de cet oiseau ‘ d ou ma question comment les nourir en hiver ?
Bonjour,
à ma connaissance, il n’y a pas moyen de l’aider à passer l’hiver, vu son régime alimentaire. C’est d’ailleurs à cause de ces difficultés hivernales (gel de ses zones de pêche, crues des rivières…) que le martin pêcheur fait 2 à 3 nichées par an, de manière à augmenter les chances de survie de l’espèce
Merci Pour cette belle lecture pouvez vous me conseiller ce que l on pourrais faire pour aider les Martin pêcheur a passer l hiver en nouriture etc etc . Merci . Cordialement a vous . Michel
merci pour vos informations et vos superbes photos , j aimerai tellement en faire sur ce theme la celui du martin pecheur mais je n y suis toujours pas parvenue , j etais cette apres midi dans l alsace de l ouest , pres de FROHMUHL il y a un etang genial , j ai tout reussie a prendre seul le martin pecheur , je nai pas eu le temps de faire le tour de cet etang au complet mais j y retournerai bientot , vos conseils me serviront surement , j aurai du allee au bout mais faute de temps je n y suis pas parvenue , et sans doute j aurais du mettre un tee shirt sous la veste en jeans sans manche plus sombre que le jaune , mais bon , se sera pour une prochaine fois , des bucherons n etaient pas trop loin non plus , donc c est possible que l oiseau s est bien caché aussi , ce ne sera que partie remise avec mon canon mais j ai qu un 250mm en zoom §
Quelle est la meilleure période d’observation pour la photo?
Peut-on voir (en affût)des accouplements, le nourrissage des jeunes .;;?
Bonjour, hier un oiseau a tapé dans ma baie vitrée, comme souvent. Je regarde sur ma terrasse et je vois un oiseau bleu , le ventre orangé, sur le dos. Je m’approche et le caresse sur le ventre, il se retourne. il est vivant. je le caresse ,il bouge pas, je vais chercher ma tablette, il s’est redressé, je le prends en photo, le caresse et le laisse. 5 mn après il s’est envolé. J’ai cherché sur internet et là j’ai découvert que c’était un martin pêcheur. Superbe oiseau. J’habite en Moselle.
Bonjour Chantal
Merci pour votre commentaire. L’oiseau s’en ai bien sorti … sur le moment mais rien ne garanti qu’il ne succombe pas par la suite de ce choc (hémorragie interne). Pour éviter ça à l’avenir il existe des autocollants en forme de rapaces pour limiter les collisions. Si jamais ça recommence alors il faut mettre l’oiseau dans un carton le temps d’isoler l’oiseau pour qu’il se remette sur pied sans se faire croquer
bonjour , et je peux savoir de quel coté vous habitez en moselle ou le village ? y a t il une riviere qui passe pres de chez vous ou un etangs autres .. merci de me repondre !
Bonjour,je crains que la faune et la flore ne disparaissent avec le barrage que l Entente veux construire.Si vous pouvez regarder sur notre site internet et nous donnez des contactes merci
S
Un grand merci pour ces précieux conseils et ces magnifiques photos. Cet article est vraiment complet et permet réellement de ce faire une idée la façon d’approcher et de photographier cet oiseau magnifique. C’est un peu le « graal » du photographe amateur. Est il judicieux d’ajouter un filet de camoufflage à l’affüt afin de casser les formes de ce dernier.
Un grand merci à vous
Super ! content que ça te plaise 🙂
Bonjour
L’endroit exacte pour photographier le martin pêcheur
Merci de me renseigner
J’habite liege en belgique
bonjour , et mercibeaucoup pour ce super article ;
j ai repere un endroit propice au martin , eau calme translucide heron et cormoran toutt le temps present ainsi qu une fois un martin apercu rapidement , par contre depuis 1 semaine il elague et coupe les arbres aux abords de ce point d eau , est ce que cela fera fuir ce bel oiseau ou s il est habitue a l endroit il y restera ?
Tant que le martin peut trouver des perchoirs au bord de l’eau, ça devrait aller. Il faut une eau très peu polluée, riche en poissons, et des perchoirs. Tant qu’il a ça, c’est bon.
merci pour le commentaire et la reponse a cette personne , car j ai eu le meme cas de figure avec l etang que j ai visité cette aprem , qu appelez vous perchoir ? des branches d arbres sur l eau ou pres de l étangs ? en foret ?
Ah !! J’ai oublié …pour faire venir et les rassurer ; enregistrez leur cris avec un bon enregistreur quand c’est possible.. Ou bien rechercher leurs cris métalliques assez différents (ceux qui sont mélodieux) sur internet…
De temps en temps vous le faites tourner votre magnétophone et vous allez les voir assez vite se poser dans le coin.
Mais jamais ne vous précipitez pour déclencher…
Comme le dit Régis, quand ils viennent de se poser ils sont très méfiants !!!
Et ils voient TOUT !!
même à distance !!
TOUT ce que tu écrit là Régis je le vis depuis octobre !!
Le problème c’est idéalement d’arriver à le photographier autour de 8/10 m maxi… pour avoir du détail !
En affût avec les crampes même assis… Sans bouger …(J’avais fait un Tipi 4 branches de 2,40m avec un treillis Camo)
Malheureusement c’est plus facile à 20 / 30m (ils se méfient moins) …
MAIS… Là il faudrait avoir un 600mm sur APS-C et alors on perd de la définition du au voile atmosphérique… sans compter la montée en ISO … Et en ce moment la lumière manque !!
ATTENTION les oiseaux ont une vue d’aigle !!
Il faut patienter et attendre entre 2 et 4 heures et on a pas forcément la récompense !
Pour ceux qui s’essaient sur ces terrains, c’est une grande et longue patience !!!
Pour le site internet : Bientôt ! Régis s’en occupe !!
Bonjour,
Tout d’abord bravo pour cette article et ces photos ????????. Cela fait maintenant un mois que je me suis lancé le défi de photographier le Martin pêcheurs.
Je n’ai malheureusement aucune trace du martin-pêcheur. Y a-t-il des martins-pêcheurs partout en France (je vis en haut Savoie)?
Oui oui il y en a plus ou moins partout, même chez nous en Haute-Savoie 😉
il faut des eaux de bonne qualité, donc assez poissoneuses
Excellent article sur cet oiseau qui occupe l’essentiel de mes sorties depuis quelques mois.
Il faut dire qu’il est superbe et passionnant à observer. 😉
Une petite rectification 🙂 , le martin n’est pas présent uniquement en eau douce mais également en eau saumâtre voire salée.
C’est le cas surtout en hiver où ces eaux sont moins susceptibles de geler que l’eau douce. Chez moi dans l’Aude ils sont très nombreux dans le biotope lagunes/anciens salins/canaux.
En tout cas ce blog à l’image de cet article est très intéressant.
Quelques (modestes) photos de martin sur ma page flickr 😉
https://www.flickr.com/photos/139751856@N03/
Oui tout a fait . Déja vu en eau saumâtre
( Belles photos )
Merci à Régis et Gil pour cet article tout à fait passionnant sur l’affût du Martin Pêcheur. Les vidéos conseillées montrent une mise en situation tout à fait réalistes.
Ces conseils me motivent à prolonger ma photo animalière dans cette direction l’été prochain.
Merci Guillaume pour ton commentaire, c’est sympa
Comme cet article tombe bien. C’est justement le sujet que je vais travailler ces prochains mois ,alors un tout grand merci pour tous ces précieux conseils.
Cordiales et animales salutations.
Raymond
Bonne chasse photo
Merci vraiment super ces conseils
J ‘ai repéré un endroit ou il y en a un mais j’ ai l’ impression qu’il n’ est pas là tout les jours.
Pelotes , beaucoup de branches avec des écailles de poissons.
Affaire à suivre.
Merci pour tes conseils. J’ai hâte de les mettre en pratique.
Bonjour, a-t-on des chances de le voir l’hiver ( savoie)
Bonjour Dominique , Oui … Mais attention le Martin n’est pas fan du froid . Il aura tendance à aller vers les rivieres l’hiver plutot que les étangs ( surtout si ils sont gelés ) .
Bonjour,
at-on des chances de le voir en hiver (savoie)
Merci pour cet article et évidemment les photos que vous y avez intégrées. Elles sont magnifiques. Ça donne le goût d’en connaître davantage sur cet oiseau.
merci beaucoup
Super article et de bon conseils…
Effectivement il faut commencer par bien connaître l’oiseau et ses moeurs…
En pj quelques photos sur la Loire…
L’avis d’un pro et toujours bénéfique pour nous les amateurs
Merci
merci beaucoup
[…] Articles – Le blaireau @Fabien Gréban – Martin pecheur @Gil Gautier( guide complet , photos et video ) – Guêpier d’Europe @Gil Gautier – […]
Merci pour ce super articles ( et tous les autres). Un oiseau que j’aime particulièrement. Souvent observé, jamais photographié à ce jour.
Merci beaucoup
Merciiiiii pour ces précieuses infos !
Je t’en pris ! A bientôt Pascal 🙂
Bonsoir
Encore un bel article bien clair et qui donne envie de pratiquer.
Bravo et merci
merci
Bonjour, merci pour toutes ces explications et informations sur ce Martin.
merci
Bravo pour l article!!
Comment prendre le martin pecheur en bord de mer ?
comme en eau douce . Déjà vu dans un petit port, il était posé sur un rocher.
Très belles photos et belle approche pour cet article ! Je suis en recherche de ce magnifique petit oiseau dans l’Orne pour le filmer 🙂
[…] https://www.auxoisnature.com […]
Bonjour cher régis , je voudrais juste reprendre une chose dans ton super article sur les lieux de vie et d observation on le trouve aussi dans les marais salan de l île de ré j ai pu l observer à plusieurs reprise voilà mais ton article est vraiment génial
Merci à toi
Tout à fait ! .. L’oiseau est opportuniste .
Oui super article.
Mais comme déjà dit il faudrait faire une page avec tous tes articles en PDF
Comme sa sa seras plus simple pour nous d’avoir tout tes article regrouper tant une page
Mais bravo pour l’article
A+
Merci beaucoup pour ce super article et ces magnifiques images. Le Martin est vraiment un de mes sujets préférés ! Je crois que je me souviendrai longtemps de ma toute première photo « réussie » de cet oiseau.
http://photographika.fr/photo-du-mois-martin-pecheur/
😉
Merci Seb . Et félicitation pour ta photo de » Martine » belle proximité.
BRAVO POUR VOTRE ARTICLE ,, et je suis d’accord avec vous sur tout votre sujet , je suis également photographe animalier dans le vaucluse et mon sujet principal est le martin depuis 10 ans et donc je le connais pas trop mal
félicitations et bonne continuation
Je vis sur une péniche depuis 3 ans et a la même époque un martin pêcheur vient taper sur mon hublot. Il est superbe. J ai réussi à le photographier.
J aimerais vous montrer cette photo. Cordialement
bonjour , j aimerai la voir aussi votre photo , merci d avance !