Au mois d’avril dernier, j’ai organisé la première rencontre photo de l’histoire d’Auxois Nature ! Elle s’est déroulée en Baie de Somme, à l’occasion du festival de l’oiseau. Ce fut une si belle expérience que je voulais absolument la partager avec vous.

Et surtout vous démontrer à quel point vivre photo, penser photo, dormir et manger photo pendant 7 jours permet de progresser comme jamais !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez que je remercie tout particulièrement Karin. Sans elle, cette rencontre n’aurait tout simplement pas eu lieu (ou alors en beaucoup moins bien).

Je me rends compte aussi, avec émotion, je ne le cache pas, que mon blog, qui était si peu de choses en août 2010, est à l’origine quelques années plus tard d’une rencontre réelle entre photographes passionnés. J’en suis très fier ! 🙂 Et c’est grâce à vous tous qui me lisez et me suivez toujours de plus en plus nombreux. MERCI ! ♥ ♥

Alors d’où vient cette idée de rencontre photo ?

Les élèves de mes formations ont accès au forum privé du blog (ne le cherchez pas dans les menus, il est privé je vous dis 🙂 ). Un forum au sein duquel les membres échangent constamment sur tous les sujets liés de près ou de loin à la photo animalière. Comme il y a une super ambiance entre tous les membres, régulièrement apparaissaient des messages comme « ah, ce serait bien si on pouvait faire des sorties photos ensemble ! »

C’est là dessus que Karin a lancé l’idée en novembre 2015 d’organiser une rencontre photo. On ne pouvait qu’adhérer à ce projet ! Passé l’enthousiasme du début, il nous fallait trouver une date, un lieu et des participants. Vraiment pas simple quand il s’agit de composer avec les emplois du temps, les envies, les disponibilités, et les budgets de chacun …

Bref ! Au bout de quelques dizaines de milliers de mails échangés, on a fini par savoir où aller, avec qui et quand !

Le point de chute fut fixé à Vron, charmant petit village à coté d’Abbeville. Possible qu’un participant ait proposé d’aller au centre du pays, pour satisfaire tout le monde … si c’est le cas, il n’a pas été écouté ! On pouvait difficilement faire plus au Nord (enfin, si, il y avait … Dunkerque). Nous avons trouvé un magnifique gîte, hyper agréable : Entre deux baies. Si vous programmez un séjour la-bas, je vous le conseille, dites à Anne que vous venez de la part d’Auxois Nature ! 🙂

Localisation rencontre photo

Qu’est-ce qui nous a poussé à excentrer le lieu à ce point ? Les frites (c’est une blague, évidemment. N’empêche, je peux vous dire maintenant que je n’ai jamais mangé de frites aussi bonnes que là-bas, hein Bob ? 🙂 ). Deux raisons nous ont pousser à partir là-haut :

  • L’organisation du festival de l’oiseau et de la nature. Un rendez-vous incontournable pour tout passionné de photo nature. Tellement incontournable que la plupart d’entre nous n’y étaient encore jamais allés ! 🙂
  • la baie de Somme est, dixit Wikipédia  « d’une grande richesse écologique notamment en tant que haut lieu ornithologique« 

Vous comprenez pourquoi certains ont traversé une bonne partie de la France !

Je vous passe les détails pour parvenir à réunir tous les participants en même temps! Vous vous en doutez, les emplois du temps de personnes actives compliquent sérieusement l’organisation d’une rencontre photo. Alors même si tout le monde n’était pas présent en même temps, on était entre six et huit.

Voici l’équipe de choc : Karin, Laurence, Monique, Greg, Bob, Benoit, Philippe, et moi ! Tous des photographes de très bon niveau. Il n’y a qu’à voir le site de Greg, celui de Laurence, ou de Philippe.

Allez, maintenant que vous savez tout sur la génèse de cette rencontre, place aux 8 raisons pour lesquelles vous devriez participer à une rencontre photo.

une-equipe

Promis, personne ne se connaissait quelque heures avant !

#1 : Vivre une expérience hors du commun

Je n’exagère pas. Vous pouvez réellement vivre une expérience incroyable. Je vous en donne la preuve.

Dans une autre vie, j’étais très sportif. Du volley, du ping-pong (pardon, tennis de table 😉 ), du tennis, et j’en passe. Comme beaucoup, je m’entrainais une, voire deux fois par semaine. Pas mal pour progresser, mais jamais assez pour franchir un vrai palier. Ce fut le cas notamment dans mon sport de prédilection : le volley-ball (dont l’équipe de France est qualifiée pour les J.O … Youpi ! ). Deux entrainements hebdomadaires d’une heure trente en soirée. Ma progression fut très linéaire.

Jusqu’au jour ou j’ai participé à un stage d’une semaine.

J’ai littéralement changé de dimension. Pourtant, les entraineurs étaient les mêmes, les joueurs aussi. Alors que s’est-il passé ? Vivre en immersion complète et sur une longue durée, ça change tout !

Rendez-vous compte. Pendant 7 jours, vous vivez dans une bulle où rien ne peut perturber ce pour quoi vous êtes venu. Aucun élément extérieur n’entrave vos objectifs, votre motivation. C’est même l’inverse ! Tout concours à combler vos envies du moment.

Imaginez être entouré de personnes qui ont la même passion que vous.  Non stop. Sans distraction. Pas de télé, pas d’enfants, pas de boulot, pas de transports en commun, …

Seulement et uniquement de la photo. Voilà pourquoi je vous affirme que cette rencontre était une expérience hors du commun. Extra-ordinaire, au sens littéral du mot.

chevaux baie de somme

Une expérience hors du commun … comme celle-ci ! Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/5.6 – 1/400 – ISO 100

#2 : Rencontrer d’autres personnes

Notez bien. Dans ce dans ce titre, j’utilise le terme de personnes, pas de photographes. Car avant toute chose, une rencontre, qu’elle soit de photo, de couture, de dressage de mouches, ou de fabrication de confettis, permet de connaitre de nouvelles têtes ! De faire connaissance. Simplement.

Il y a un avantage énorme d’avoir une passion commune avec des inconnus : ça rapproche incroyablement les personnes entre elles. Mis à part Karin et Laurence rencontrées rapidement quelques mois plus tôt au Salon de la Photo à Paris, je ne connaissais personne. D’ailleurs, personne n’avait jamais rencontré personne.

Il n’a pas fallu longtemps pour avoir l’impression d’être de vieux amis ! Il est possible que les bons plats préparés par Laurence et les bonnes bouteilles apportées par Bob y aient contribué. 🙂

Tout de même, les liens se créent à la vitesse de 1/8000 s. C’est un vrai plaisir de constater que des individus, qui, quelques heures auparavant ne se connaissaient pas, refont le monde dès la première soirée ! (un monde meilleur bien entendu)

À la fin du séjour, ce ne sont pas des photographes que vous quittez. Ce sont des amis. Rien que ça vaut le voyage comme dirait Bibendum ! 🙂

foie-gras

C’était pourtant bien une rencontre photo !

champagne

On ne s’est jamais laissé allé ! 🙂

#3 : Découverte de nouveaux matériels

Ceux qui me suivent sur Facebook ou sur Instagram l’ont vue : tous les téléobjectifs et reflex des participants réunis sur une même photo. Des Canon, des Nikon et …  un Pentax (celui de votre serviteur 🙂 ). On se serait presque cru à un stand de prêt du salon de la photo !

reflex_objectifs

Au delà de l’anecdote, avoir autant d’appareils, d’objectifs et d’accessoires de marques diverses et variées rassemblées est une vraie opportunité. Sauf à faire partie d’un club photo, rares sont les occasions de pouvoir manipuler du matériel différent du votre.

Il ne s’agit pas juste de toucher, comme en magasin. Ça va bien plus loin.

Vous avez le retour authentique de l’utilisateur / propriétaire. Il vous donne, sans autre motivation que le partage d’expérience, tous les points négatifs et positifs de son utilisation.

J’avais pu manipuler le 150-600 mm Sigma à Montier-en-Der. Mis à part appréhender le poids, la taille et les matériaux, impossible pour moi de me forger une opinion solide. Pendant cette semaine, Benoit utilisait tout le temps ce même 150-600 mm. Je l’ai essayé à de nombreuses reprises en situation réelle. Il n’y a guère que la location d’objectifs photo qui permette de tester ainsi sur le terrain. Maintenant je sais quoi penser de ce fameux objectif, réel succès commercial.

Laurence avait eu quant à elle la très bonne idée d’apporter la version V5 de la tente affût Tragopan. Achetée quelques jours à peine avant le début du séjour, on l’a montée pour la première fois tous ensemble ! La sortie de cette tente était attendue par de très nombreux photographes animaliers. On avait la chance de pouvoir l’utiliser sur le terrain très vite. Plutôt cool.

Les échanges concernant le couple objectif + reflex étaient très enrichissants. Ça n’est pas tous les jours qu’on vous offre l’occasion de shooter au Canon EF 400mm f/2.8L IS USM ! Quelle bête les amis ! Avoir un téléobjectif aussi prestigieux dans les mains ça vous fait quelque chose.

Il y a cependant un bémol à toutes ces belles expérience : le retour à son matos du quotidien. J’aime beaucoup mon 300 mm f/4 (je crois même que c’est réciproque 🙂 ). Mais j’avoue que je serais bien reparti avec le 400 mm dans mon sac … trop petit d’ailleurs !

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Ça, c’est le Canon EF 400 mm f/4 DO de Greg. Pas mal non plus !

En parlant de sac à dos justement … quelle transition ! 🙂 C’était très instructif de découvrir l’intérieur des sacs de tous les photographes. J’ai découvert que certains pourraient tenir un siège pendant des jours sans manquer de rien. Et que d’autres feraient mieux de ne pas oublier leurs clés de voiture ! Je regrette de ne pas avoir pris une photo de chaque sac à dos ouvert.

Tiens ! Ça me donne une idée de projet photo : « Autopsie de sacs de photographes« . Honteusement copiée sur l’idée originale de Pascal Rostain. 🙂

#4 : Partage de connaissances

Je l’ai mis en numéro 4. Pourtant, en préparant le plan de l’article (oui, je fais des plans, thèse, antithèse, synthèse), c’est la première idée qui m’est venue en tête. Certainement parce que c’est la plus évidente.

La photographie animalière est une activité se pratiquant le plus souvent seul. Non. Ça n’est pas parce que les photographes sont des sauvages rejetant toute forme de socialisation. 🙂 C’est pour ne pas déranger les animaux !

Déjà que seul, ne pas les faire fuir demande une concentration et des efforts de tous les instants, alors imaginez à plusieurs ! Je me souviens d’une sortie LPO en groupe, je crois ne jamais avoir vu si peu d’oiseaux au cours d’une promenade !

Donc, nous photographions seuls. Pour le meilleur et pour le pire. Voici le grand intérêt d’une rencontre photo ! Partager et conserver le meilleur, partager et supprimer le pire.

Nous avons presque toujours fait nos sorties photo en commun. Ce fut d’ailleurs systématiquement le cas après avoir trouvé LE spot photo. Celui où nous avons passé quatre jours d’affilés. Certains ont même poussé le vice jusqu’au bout du bout en y allant le dernier jour, très tard ! Bien leur en a pris … je m’en mords encore les doigts d’être parti trop tôt.

Si j’avais investi ce lieu seul, je n’aurais jamais pu photographier autant d’animaux différents. Dès qu’un collègue voyait un truc intéressant, hop, un texto au reste du groupe pour prévenir de la trouvaille. C’est comme ça que Benoit nous a conduit au gorge bleue à miroir.

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La parade du gorge-bleue – Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/5.6 – 1/2000 – ISO 200

Sur ce spot, nous avons eu l’opportunité d’observer et de photographier un rapace extraordinaire : le hiboux des marais. Je n’avais jamais eu la chance de le voir de si près. C’est du passé ! Grâce à Karin, qui à force de discuter et fouiller sur internet, est parvenue à dégoter ce lieu magique.

La mise en commun des trouvailles et des observations des uns et des autres est incroyablement efficace. Là où vous passeriez des heures à chercher, parfois en vain, une espèce, tout va beaucoup plus vite. Le temps gagné est considérable. Et puis quel plaisir de partager ses opportunités à des passionnés !

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Le repas du hiboux des marais – Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/5.6 – 1/3200 – ISO 400

La logique était identique pour les techniques photos utilisées par les uns et les autres. Beaucoup de partages entre nous à ce sujet. Pas trop sur l’utilisation du reflex. Nous avions tous le même niveau technique : utiliser nos reflex ne posait aucun problème.

Les échanges étaient plus orientés vers le camouflage, les techniques d’approches. À ce sujet, j’ai redécouvert la technique de l’affût en voiture. Ce fut très efficace pour photographier le hiboux : attendre patiemment qu’il vienne à nous plutôt que l’inverse.

Peut-être que vous vous faites cette réflexion : « quel intérêt d’être à plusieurs au même endroit ? les photos doivent toutes se ressembler ! » C’est faux ! Je suis moi-même très étonné de la diversité des images produites par tout le groupe. Le point d’orgue fut une séance photo improvisée sur un coucher de soleil. On a tous vu très vite que la lumière serait magnifique. C’était incroyable ! On s’est tous mis au même endroit (à quelques mètres près), comme si nos cerveaux s’étaient connectés (en WIFi … qui sait ? 🙂 ).

Tous les objectifs pointaient dans la même direction. Sans exception. À première vue, difficile pour huit photographes d’obtenir des clichés différents. Au final, rien n’était en commun sur les photos. Les cadrages , les points de vues, la gestion du flou, la mesure de l’exposition, tout était différent.

J’étais, en pleine séance, persuadé d’avoir trouvé LE bon point de vue. Évidemment mieux que celui des autres ! Lumière magnifique, contre-jour du tonnerre, roseaux en ombre chinoise … le top ! Et puis j’ai vu le soir même les photos de Laurence. Ben mince … rien à voir avec les miennes. Un traitement de la scène très différent ! Pour un résultat superbe.

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Le coucher de soleil sur les roseaux – Pentax K3 – 300 mm – f/5.6 – 1/320 – ISO 200

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Le même coucher de soleil vu par Laurence

Conclusion de ce long paragraphe ? Photographier à plusieurs est ultra bénéfique. Donner et recevoir, c’est génial. Mais il y a encore plus puissant à mon sens. C’est la remise en question permanente de vos pratiques : est-ce que, ce que je fais là, est la seule et unique manière de faire ? Il suffit d’être en groupe pour savoir que non.

#5 : Émulation de groupe

Se coucher à 00h30. Se lever à 6h00. Cinq jours d’affilées. Non, une rencontre photo n’est pas synonyme de farniente. C’est carrément le contraire. Tenir un rythme pareil (qui n’a rien d’inhumain, je le sais) demande pas mal de volonté.

Tout seul, dès le deuxième jour, je sais pertinemment ce que j’aurais fait. Rester au lit « juste-un-peu-plus » pour finalement être opérationnel à 8h00 au lieu de 6h30. Et ce sont les plus belles lumières du matin qui s’envolent sans vous.

Heureusement, la vie de groupe a ceci de génial : on se lève parce que d’autres comptent sur vous. L’envie de photographier les animaux au petit matin est très forte. Mais parfois moins que le poids des paupières ! 🙂 C’est là que l’émulation entre jeu. Tout le monde motive tout le monde.

C’est autant efficace en fin de journée.

Le dimanche, on venait de passer une journée complète dans la baie de Somme. Beaucoup de vent, pas mal de marche, les dos bien chargés, une grande attente en affût précaire … bref, de quoi rentrer assez vite pour se reposer. C’était sans compter sur la grosse envie de Bob d’aller voir les phoques ! Un rêve d’enfant certainement. 🙂

Voici comment une partie du groupe s’est retrouvée à 20h00 dans un nouveau périple photographique. Ce fut un moment inoubliable. Les phoques étaient bel et bien là. Séparés de nous par un bras de mer d’à peine vingt mètres de large. Une belle petite lumière toute douce et des photographes aux anges d’être là. Encore une fois, je ne suis pas certain que si j’avais été seul, j’aurais eu la force d’y aller.

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Le repos du phoque – Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/10 – 1/15 – ISO 100

Ceci étant dit, il n’est pas nécessaire de partir à dix pour bénéficier de l’effet de groupe. Être deux fonctionne tout aussi bien ! Quand l’un flanche et se mettrait bien en mode pause, l’autre lui donne un coup de pied aux fesses ! Particulièrement l’été … quand il faut être prêt à cinq heures du mat’ parce que le soleil se lève une heure après.

#6 : Augmenter son stock de photos

Voilà qui est très pragmatique n’est-ce pas !

Participer à une rencontre photo, ou bien encore à un stage photo, permet de se fixer trois types de but :

  1. apprendre de nouvelles techniques photo et progresser dans l’utilisation de son matériel. Soit par l’intermédiaire d’un prof, soit grâce aux conseils des autres.
  2. parfaire ses connaissances naturalistes. Soit sur la nature en général, soit sur une espèce en particulier.
  3. remplir la carte mémoire … Pragmatique, je vous dis ! 🙂

Sur ce dernier point, on ne s’est pas fait prier. À tel point que j’en ai saturé le disque dur (SSD 128 Go) de mon MacBook. 2374 photos prises sur 6 jours. Ouch !! Bon, ça ne fait qu’à peine 400 par jour, ce qui est somme toute raisonnable. Vous savez, il suffit de laisser son doigt sur le déclencheur 3 secondes en rafale à 8 i/s pour en avoir 24 de plus ! Ça va très vite. 😉

Après tri, il me reste un peu moins de 400 photos exploitables. Je n’ai pas encore terminé, plus d’un mois et demi après, de toutes les développer. Régulièrement, je lance Lightroom pour faire du post-traitement sur une série. Je n’aime pas tout faire d’un coup. Par petites doses pour ne pas saturer !

J’ai donc sur mon disque dur (celui de l’iMac, hein, l’autre est plein 🙂 ) 400 photos très intéressantes qui n’attendent qu’à être partagées, imprimées, et pourquoi par exposées !

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La danse de la cigogne – Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/5.6 – 1/1000 – ISO 400

Et dans ce stock d’images, la plupart concernent des animaux que je n’avais jamais photographié ! J’en viens donc au prochain paragraphe (admirez à nouveau cette magnifique transition 🙂 ).

#7 : Découverte de nouvelles espèces

Hiboux des marais, phoques veaux marins, gorge bleue à miroir, cigognes, spatules blanches, avocettes élégantes, tadornes de belon, grands cormoran, huitriers pie, chevaliers gambette, hérons garde-boeuf, … j’en oublie certainement. Autant d’espèces animales que je n’avais jamais photographiées.

Certes, ces animaux n’ont rien d’exotiques. À peine quelques heures de route me concernant pour les observer. On est loin, bien sur, d’espèces radicalement extraordinaires d’Afrique ou d’Amazonie, que je ne verrai sans doute jamais.

Et pour tout vous dire, je m’en fiche. Voir des animaux sauvages tels que ceux que j’ai cités suffit amplement à mon bonheur de photographe ! Nous avons passé trois jours continus à observer le fameux hiboux. Nous sommes retournés deux fois sur le site des phoques. Je garde un souvenir grandiose de la colonie des cigognes blanches. Le spectacle du gorge bleue à miroir en pleine parade nuptiale est inoubliable.

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Vol de huitriers pie – Pentax K3 – 300 mm + extender x1,4 – 420 mm – f/7.1 – 1/1600 – ISO 100

On dit souvent qu’on peut se satisfaire de la faune de chez soi. C’est évidement vrai. Les passereaux communs de chez moi sont toujours autant passionnants à photographier. Le renard, le lapin de garenne, je ne m’en lasserais jamais.

Pour autant, sortir de ce qu’on photographie au quotidien, et découvrir de nouvelles espèces est un réel enchantement. J’étais comme un gosse de cinq ans dans un parc animalier !

#8 : Revenir sur-motivé d’une rencontre photo !

Souvenez-vous. En tout début d’article je faisais référence au sport pour mieux expliquer cette expérience hors du commun.

Cette analogie sportive n’est pas ridicule. Loin de là. Je vais même encore plus loin ! Je connais bien le milieu sportif, alors j’en profite, pour faire des comparaisons qui font sens. Avant chaque début de saison, tous les clubs sportifs d’un bon niveau organisent pour leurs équipes premières des stages d’avant-saison.

Le premier objectif, évident, est de travailler l’endurance, de retrouver la forme, d’être fin prêt physiquement pour les premiers matchs. Pour avoir la caisse, comme disent les sportifs ! 🙂

Il y a une autre raison qui pousse les clubs à offrir ces stages. Celle de la motivation. Après mon seul et unique stage de volley-ball, j’étais remonté comme un coucou suisse ! Prêt à renverser des montagnes. Je me sentais capable de jouer seul contre une équipe complète en face.

Demandez autour de vous. Tout ceux ayant participer à de telles rencontres en reviennent gonflés à blog. Motivés comme jamais.

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Motivé comme cette mouette pour plonger … Banzaï !!! 🙂 Pentax K3 – 300 mm – f/4 – 1/2500- ISO 400

C’est exactement l’état d’esprit dans lequel j’étais en revenant de la Baie de Somme. Une envie folle de partir sur le terrain dès que possible. Ne serait-ce que pour mettre en pratique toutes les astuces et idées données par les autres.  En fait, on devrait appeler plutôt nommer ce genre d’évènement : rencontre de photo-motivation ! 🙂

Pour finir, retrouvez une sélection des plus belles photos de cette rencontre sur l’album Flickr en cliquant ici. 

Et vous, vous avez déjà participé à une rencontre photo ? Qu’en avez-vous pensé ? Dite-le dans les commentaires !