Si vous avez déjà tenté la photographie d’un oiseau en vol, vous avez sans doute remarqué qu’une grande quantité de vos images finissent dans votre corbeille numérique (ça coûte toujours moins cher que lorsque c’était la pellicule qui finissait dans la corbeille, la vraie !).
Et parmi les nombreux échecs, quelques images, par bonheur, sans trop comprendre pourquoi sont acceptables. La frustration vous gagne et vous pensez même que ce domaine de la photo n’est pas pour vous.
Allez, reprenez-vous, je vous propose de découvrir quelques procédés qui permettront d’accroître considérablement vos chances d’obtenir une photo d’oiseau en vol réussie!
Une précision importante : une fois n’est pas coutume, cet article est publié en deux parties. Vous allez lire la première qui traite du matériel. Pour la seconde, sur les réglages, c’est ici : photographier les oiseaux en vol, partie 2
Le choix de l’objectif
On aurait envie d’emblée de monter sur le reflex le gros et lourd 500 mm qui va bien pour prendre l’oiseau en vol en gros plan. Et bien ça n’est pas forcément le meilleur choix !
Car celui qui a la chance (et le portefeuille qui va avec) de posséder un tel téléobjectif, ferait mieux de le ranger et de sortir à la place un léger téléobjectif avec une focale moyenne. En voici quelques exemples : 300mm f/4 Canon, 400mm f/5.6 Canon, 200-400mm f/4 Nikon ou 70-300 mm f/5.6 Sigma. Il y en a plein d’autres bien sûr.
Vous devez d’abord privilégier la légèreté à la place de la puissance du zoom. Car prendre un oiseau en vol nécessite de le suivre, et donc de déplacer parfois très vite le couple reflex/objectif.
Si ledit couple pèse 3 tonnes (c’est une expression, hein ! 😉 ) vous aurez le plus grand mal à embrasser les trajectoires du volatil. La légèreté d’un téléobjectif moyen sera donc un atout. Et rien ne vous interdit de recadrer après coup sur votre ordinateur une photo, y a pas de mal à ça.
Trépied ou pas trépied ?
Quand on shoote au 300 ou 400 mm, c’est conseillé : plus la focale est grande, plus votre zoom est puissant et plus vous pouvez générer du flou de bougé.
C’est à dire que le moindre tremblement de votre part se répercute sur la photo. Pour éviter tout ça, un bon trépied ou un sac de riz sont parfaits… sauf pour la photo d’oiseau en vol, en particulier pour les plus rapides comme les rapaces !
Je réponds donc à la question : renoncez au trépied ou tout autre accessoire qui gênerait vos mouvements. Bon, à ce stade de l’article, j’espère que vous avez compris que l’idée directrice est la maniabilité 🙂 !
Bien tenir votre appareil photo
Bah avec les deux mains bananes ! Oui, je reconnais que la question peut surprendre. Et pourtant, c’est une des clés de la réussite car vous serez confronté au problème suivant : déplacer l’appareil pour suivre l’oiseau et en même temps l’avoir net sur la photo.
Voici votre serviteur qui vous montre ci-dessus la bonne façon de tenir votre couple reflex / objectif. Ca n’est pas un détail, loin de là, car la manière dont vous tenez votre matériel conditionne la qualité de vos photos.
Et cerise sur le gâteau, les gens se diront : «t’as vu comme il tient son appareil, c’est surement un pro !» 🙂 Alors une bonne position vous permettra de pivoter facilement en ayant :
- les pieds plantés dans le sol et écartés pour une bonne stabilité
- les coudes collés prêts du corps pour gagner en encore en assise
- une main tenant fermement le reflex et l’autre peut-être un peu plus détendue sur l’objectif
N’hésitez pas : faites des essais à vide, trouvez une posture qui vous est confortable. Le but étant de déplacer votre appareil pour suivre précisément un oiseau en vol tout en étant le plus stable possible. C’est je trouve une excellente manière d’avoir un bon équilibre et un contrôle complet des mouvements.
J’ai choisi de présenter deux positions différentes :
- sur la première, je vise à l’horizontale. Cette position vous permettra non seulement de prendre des photos d’un oiseau perché, mais vous serez aussi prêts à réagir en cas d’envol de celui-ci.
- sur la deuxième photo, voici typiquement le posture pour la prise de vue d’oiseau en vol dans le ciel. Vous remarquerez que la position de mes mains est pratiquement identique à la position horizontale.
Encore une fois, ne perdez pas de vue que votre position doit permettre de déplacer votre matériel dans toutes les directions… Et surtout de réagir vite, très vite ! N’avez-vous jamais remarqué la vitesse à laquelle des hirondelles sont capables de changer de direction ?
Je suis à l’aise avec cette position, il n’est pas dit que cela soit le cas pour vous ! Je le répète, c’est la recherche de la maniabilité et de la stabilité qui doivent guider votre positionnement.
J’ai expliqué et illustré du mieux que je pouvais comment tenir votre reflex, mais tout n’est peut-être pas clair.
Pour compléter je vous propose de regarder cette vidéo de Blaise Fiedler, photographe pro, sur l’art de bien tenir son appareil photo. C’est en français, pour une fois, et plutôt bien fait. Ca se passe juste en dessous.
Vous pouvez aussi aller lire la seconde partie de cet article qui traite des réglages à choisir pour son reflex, cliquez sur ce lien : comment photographie un oiseau en vol – partie 2
Si vous avez des astuces pour photographier un oiseau en vol, dites-le dans les commentaires !
Pas de soucis quant à la posture, aux réglages, mais si vous avez réussit à prendre des martinets ou des hirondelles en vol, alors là, je suis preneuse. Pour les autres oiseaux çà peut aller.
[…] est passionné par la photographie animalière en général évidemment, mais surtout par la photographie d’oiseaux. Il effectue la plupart de ses photos autour de sa maison, chez lui, en Belgique. Il lui arrive […]
Au final je le tiens bien comme Blaise l’indique 🙂
Bonjour à tous et spécialement à Jacky,
Serais-je la seule à lire attentivement ?!
Je sais que l’essentiel est le résultat obtenu.
Merci pour vos conseils pour protéger son matériel ;
en fait le Nikon D90 que j’utilise était celui de mon compagnon
(rencontré en ratant une photo de crépuscule !) ; c’est pour ça que ce n’est pas le côté financier qui me le rend si précieux, c’est la part affective, sans ce boitier jamais Yves ne serait entré dans ma vie, il a quitté ce monde en janvier 2011 …
http://www.i-pornic.com/galeries.php?num=160&Title=Hommage-a-Yves
Tu peux toujours garder ton Nikon D90 et quand même posséder un compact expert pour le tous les jours, pour ne pas te dire « p……. si j’avais eu mon appareil ». De très nombreux photographes pro ou experts ont ce type d’appareil toujours sur eux : boite à gant voiture, poche, sac, …
Houps, effectivement « crevette grise » c’est une erreur de frappe, il faut donc lire :
– Sous expose, pour le blanc
– Sur expose, pour le sombre
Mais ce ne sont que des bases et non une règle, chacun se doit d’expérimenter pour produire ce qui lui plait.
Je vois ici, comme partout dans nombre de grande ville que le photographe devient la cible d’individu peu scrupuleux qui ne se gène pas pour s’approprier le matériel…
Je ne saurai que vous conseiller :
– de rechercher un assureur pour ce dernier, il semble que dans ce domaine il y ait une évolution, jusqu’à voici peu je n’avais que des réponses négatives au motif « vous n’êtes pas professionnel », mais j’ai vu une proposition émise par une banque les autres devraient suivre.
– De noter pour chaque matériel la marque, le type, le numéro de série et pour les boitiers d’y inscrire leur nom dans les différentes zones le permettant.
Certes vous me direz que c’est modifiable, mais d’expérience, je ne connais que peu de « voleur » se donnant la peine de donner une virginité à leur butin. Ils ne recherchent que le profit rapide. Et pour les numéros, vous permettrez l’alimentation de la base « police » et des différentes bases privées de matériel signalé volé.
Merci à toi pour toutes ces infos Jacky … et pour avoir reconnu ton « erreur » 😉
Message spécial pour Régis et Tom :
Vous vous dites sans doute : elle n’a qu’à acheter le kit de formation cette crevette au lieu de râler ; oui mais non …
J’ai laissé mon réflex en province et il va y rester car j’en ai assez de me faire em…..r en région parisienne lorsque je me promène avec mon appareil photo ; hé oui la crevette grise est une proie facile pour certains 🙁
Ceci dit je progresse à mon rythme et j’apprends beaucoup en vous lisant et ça c’est chouette 🙂
Ne t’inquiète pas, c’est pas nous qui allons te forcer la main =)
Dommage que tu sois obligée de ne pas prendre ton appareil à cause de certaines personnes pas sympas (pour pas dire autre chose…). C’est malheureusement le problème pour bien des photographes, et c’est sûrement pour ça que les sacs photo sécurisés se vendent si bien !
En tout cas, si tu viens au Pays Basque ou au Béarn, les gens sont cool ici, et je te montrerai des endroits calmes où il n’y a pas de soucis avec des indésirables =)
Voici ce que je te propose petite crevette : tu achètes mon kit du photographe animalier, tu t’offres un séjour / stage avec Tom dans les Pyrénées et pour te remercier de ta fidélité, Tom et moi on te paie un garde du corps pour que tu puisses sortir ton reflex quand tu veux ! 🙂 🙂
Plus sérieusement, il existe à l’heure actuelle les fameux compacts à objectifs interchangeables. C’est plus discret qu’un reflex et la qualité est quand même bonne.
Exactement, pour un stage chez Stage photo Pyrénées et un kit du photographe animalier acheté, 10% de réduction sur l’ensemble grâce au code BONPLANPOURDEVENIRUNPHOTOGRAPHEHORSPAIRE ! 😀
Sinon comme j’ai conseillé à la crevette grise par mail, il existe des compacts experts très bons (voir l’essai du G1X sur le blog Aube Nature). Ca attire moins l’oeil et ça permet tout de même de se faire plaisir =)
@ tommosack » grâce au code BONPLANPOURDEVENIRUNPHOTOGRAPHEHORSPAIRE ! » 🙂 🙂 🙂
Il est où le smiley qui est tout rouge (comme moi ?)
bref je n’ai rien compris à la technique, je devrais peut être me mettre au tricot lol
Merci Tom d’avoir pris le temps de me répondre
Pauvre Crevette grise ! Pas facile la vie de photographe ! Euh le tricot, pas sur que cela soit moins technique que la photo ! En tout cas moi je préfère me gratter la tête sur des trucs techniques de photo plutot que sur les crochets 🙂
Bon j’ai une solution, c’est de ne pas photographier les aigrettes ni les corbeaux ! Radical mais efficace. Allez Crevette grise, ne nous lache pas sur un petit souci technique que tu ne rencontreras pas tous les jours !
Hello 😉 rassurez moi les garçons svp :
Pour une aigrette en « gros plan » il faut sous exposer sinon les blancs sont cramés ;
et à contrario pour un choucas il faut surexposer
c’est ça ?
une crevette grise qui se gratte la tête 🙂
C’est l’inverse, sauf si tu es en manuel. Sinon, l’appareil va voir tout ce blanc et se dire que c’est du gris très éclairé. Il va donc faire en sorte d’avoir un gris moyen à la place du blanc, et l’aigrette sera complètement sous-exposée. Il faut donc dire à l’appareil de prendre une photo plus claire que ce qu’il calcule en sur exposant.
Hello à tous,
Je cite Jacky « Si pour un oiseau de couleur blanc, il vous faut sous-exposer pour éviter ce que nombre appellent les zones cramés, au contraire il vous faut sous-exposé pour les oiseaux de couleur sombre. »
Petite erreur de frappe je suppose car dans un cas on sous expose dans l’autre on sur expose, n’est-il pas ?
Une crevette grise interrogative
Salut Isa,
Tout dépend du sujet, et du cadrage. Si un objet blanc prend beaucoup de place dans le cadre, en mesure évaluative, l’appareil photo aura tendance à sous exposer, pour que l’expo soit moyenne.
A l’inverse, si c’est un objet noir, l’appareil sur exposera pour que le noir soit exposé moyennement.
Par contre, si le sujet est petit dans le cadre, il vaut mieux exposer pour l’environnement. Mais un oiseau blanc sera alors complètement cramé, il faudra donc sous exposer pour compenser et que l’oiseau soit le plus blanc possible, sans être sur exposer.
Et inversement pour un oiseau noir =)
Bonjour,
Je ne sais, si cela n’a pas déjà été évoqué…
On parle ici de prise de vue d’oiseaux en vol, dont certains ont des couleurs sombres, n’oubliez pas vos réglages…
Si pour un oiseau de couleur blanc, il vous faut sous-exposer pour éviter ce que nombre appellent les zones cramés, au contraire il vous faut sous-exposé pour les oiseaux de couleur sombre.
Mais attention aux pièges, car certains comme le foulque ont les deux caractéristiques…
En tout cas, la sous-exposition, nous (moi-même et Madame) l’avons testé au Teich, voici peu, avec un ciel gris, avec des accouplements de milan noir et cela a fonctionné.
Quand aux oiseaux rapide, tel ceux cités, il me semble que les « belles photos » qui nous font tant rêver sont souvent réalisé avec des pièges photos.
Bon, là, je pense malgré, le temps gris, les averses que nous allons nous diriger vers le parc Ornithologique du Marquenterre.
Vivement le grand beau, que je poursuive mes tests en lumière naturel avec mon Canon MP 65 E. Ça manque là…
Je prend note ! J’essayerai la prochaine fois !
Très intéressant, merci Jacky de nous faire profiter de ton expérience. Et j’attends des nouvelles de tes tests 🙂
C’est malin les garçons, vous m’avez donné envie d’essayer le martinet et bien en dehors d’une silhouette noire, je n’ai rien sorti,
mais je l’ai tenté quand même !
Tu as bien raison Régis de dire bonsoir à tes hirondelles, je comprends ton plaisir (parole de crevette grise 😉
Hello crevette grise 🙂
Bon alors confidences pour confidences : je leur dis aussi bonjour à mon couple d’hirondelles rustiques ! Et quand je rentre du boulot, je me pose quelques minutes la ou elles sont et je les écoute : leur chant est magnifique.
j’ai fait des photos de mouettes et sternes en vol, très bien pour un débutant !
L’objectif suivant pour les plus expérimente (j’ai pas réussi malgré des dizaine et dizaine d’essai)….. Le martinet noir ! Il vole très rapidement mais est plus facile que l’hirondelle qui, elle, va dans tout les sens ! De plus, les martinet, il y en a partout !
A vos appareils !
Ou là là là là tu t’es essayé au martinet noir ! Pfff, tu t’attaques à l’Everest ! Pour les hirondelle, juste pour info, un couple d’hirondelle rustique est revenu nicher dans mon garage … quel bonheur. Elles étaient là l’année passé, elle sont de retour ( les mêmes ?) quand je les ai vu, j’était tout content ! Un vrai gosse, je vais leur dire un petit bonjour tous les soirs … ben quoi ???? 😉
j’ai dit essayé et pas réussi… masi bon 1 photo sur euh… cb déja ? ouai, c’est l’Everest !
Et pour les hirondelles tu a de la chance, elles sont de plus en plus rare !
Ah ben pas tant que ça je trouve car dans mon coin elles sont plutôt nombreuses, dans le Morvan surtout. Mais cela doit être très différent selon les régions. Je touche donc du bois, ces oiseaux sont encore présentes chez nous.
Elles sont de plus en plus rares à cause des insecticides et des maniaques qui détruisent leurs nids à cause des crottes !
je vois qu’il n’y a que des messieurs sur le forum 😛 Moi, je suis allée en Roumanie dans le Danube en octobre dernier. Je débute en photographie naturaliste mais j’ai pu y faire ma main. Je vous conseille vraiment d’y aller pour tou(te)s les passionne(e)s comme moi. J’ai contacte une petite agence locale en cours d’ouverture a l’époque . Leur contact est tailormadetours_romania@yahoo.com
je vois qu’il n’y a que des messieurs sur le forum 😛 Moi, je suis allée en Roumanie dans le Danube en octobre dernier. Je débute en photographie naturaliste mais j’ai pu y faire mon main. Je vous conseiller vraiment d’y aller pour tou(te)s les passionne(e)s comme moi. J’ai contacte une petite agence locale en cours d’ouverture a l’époque . Leur contact est tailormadetours_romania@yahoo.com
Bonjour,
Effectivement on peut largement se contenter du parc, mais pour ceux qui aime la diversité ou qui souhaite faire plaisir a un proche, Madame par exemple, il y a pas mal de chose à faire, sans avoir a parcourir moult kilomètres.
Comme À Lanchères, entre Cayeux-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme, la maison de l’oiseau, et en fin de journée le coucher de soleil vu du Crotoy, soit à partir du bassin de chasse, si l’on souhait introduire de l’habitat dans ses images, soit à partir de la plage près du « centre nautique »; lieu ou l’on peut trouver quelques fondus de kitesurf et de planche à voile.
Un autre site pour ce type de photo est situé à Cayeux sur Mer.
Sinon, vous avez aussi le Marais du Crotoy sur la route de liaison avec le Marquenterre superbe au couchant.
N’omettez pas les chasseurs, même s’ils ne sont pas vos copains, ils offrent, eux aussi, des images insolites, comme le chasseur qui lorsque la marée descend suit cette dernière pour aller installer son hutteau, aussi dénommé cercueil (http://www.syndicatdelachasse.com/Gibier-eau/chasse-hutteau.htm), ou tel autre de l’eau au dessus de la taille sur fond de voilier…
J’en oubli certainement, mais n’oubliez pas c’est la plus baie du monde.
Salut Jacky,
encore merci pour ce parcours détaillé de ton parc. La plus belle baie du monde … Ca donne vraiment envie !
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, j’ai trouvé le tutoriel de fabrication d’affput couché sur le site que tu as donné en lien vraiment intéressant.
Bon, creuser dans la terre de ma région n’est pas aussi facile que dans le sable de la baie, mais ça peut être une idée 🙂
En tout cas c’est vraiment sympa de nous faire découvrir ta région en prenant le temps de l’écrire 🙂
Bonjour Régis et merci Jacky pour Marquenterre.
Régis peux-tu me dire si je fais bien et si je vais dans la bonne voie dans le commentaire ci-dessus , merci d’avoir ton avis ou des autres personnes
Hello Thierry,
désolé mais je ne comprends pas vraiment le sens de ta question : vers quoi tu fais bien et dans la bonne voie ? dans la technique photo ? Si c’est le cas, je pense que tu fais les bons choix, en tout cas dans ce que tu as écris !
Le parc du Marquenterre, c’est un site fort intéressant, mais il faut tenir compte de nombreux critères qui influencent la fréquentation du site… Pour faire simple…
– Les animaux ne sont pas « fixés » sur le parc.
– Les heures de marée, a marée basse, les oiseaux vont se nourrir dans la baie, a marée haute ils reviennent sur le parc.
– Les périodes de migration, de nidification pour la héronnière, sont les plus intéressante.
– Les périodes de chasse aux gibiers d’eau, sont aussi une période dangereuse pour les chasseurs d’images billebaudant hors du parc, ou a proximité.
– Les vacances scolaires, les week end prolongés, les campagnes publicitaires augmentent conséquemment la fréquentation, et nombre pensent être dans un parc de loisirs. J’ai vu être bousculé par un quidam qui voulait absolument utiliser le trou adapté a mon matériel pour faire des photos avec son tel.
– Bien connaitre les parcours, ils sont au nombre de trois et dans certaines périodes savoir ou se rendre rapidement pour éviter des désagréments et bénéficier de la proximité des oiseaux ou autres.
– Savoir, lorsqu’on souhaite s’alimenter sur le site qu’il faut dans certaines conditions de fréquentation y être présent avant l’ouverture pour perdre le moins de temps possible.
Cette année, ce parc a fermé pour des restructurations. Nous n’avons pas eu l’occasion d’y retourner, mais ils nous avaient semblé que ces dernières visé a améliorer la visibilité des animaux fréquentant le site.
Pour vous préparer votre visite, le plan du site sur :
http://www.apotheose-photo.com/t228-photo-nature-france-le-marquenterre#2379
Si vous avez l’occasion, ne manquez pas les phoques et veau marin de la Baie de Somme. Ils sont visible de la pointe du Hourdel au Sud de la baie (Jumelles utiles), et avec un peu de chance possible a photographier dans les chenaux sur ce site ou à Saint Valerie, voir au Crotoy.
Super sympa Jacky de partager ce bon plan photo nature. J’allais dire que si on est dans le coin, ça peut être une super sortie, mais d’après ta description, on peut mettre au Parc du Marquenterre au moins 2 ** comme au guide vert Michelin : vaut le détour. Donc on peut clairement se programmer un week-end organiser autour du Parc.
En tout cas je me suis mis le site dans mes favoris vacances.
Encore merci à toi Jacky 🙂
Bonjours Régis et ami(e)s du viseur. Pour la respiration je bloquais la respiration en haut ou en bas, en fait comme vous le sentez, il faut être à l’aise et trouver c’est marqué. Mais le tout c’est d’être calme et serein et pas de contrainte ( il me faut absolument des bons clichés, avant tout apprécié la nature et ne pas ce pressé, on rate pleins de petits détails et les oiseaux vous voient avant que vous les voyez merci à Jacky pour le rapport 200 -1/200e je vais tester .Mode Av ou Tv, en vol pour moi la Tv est bonne en l’air avec un grand soleil sinon la photo est très sombre et Av pour le sol ( le matin la lumière est douce et la nature ce réveil et plus calme et le soir couleur plus chaud et les oiseaux énervés ( voir turbulence sur la Pdc (profondeur de champ) . Donc s’adapter à son matériel et non le contraire, super articles et de très bons conseils, à noter sur un calepin et à essayer un parc jour sur un ou plusieurs sujets mais dans les mêmes conditions météorologiques sinon les facteurs changes ( soleil= lumière), merci a toi régi et à vous autres
faite un tour a marquenterre (somme) parc ornithologique (pour toi régis)
http://www.baiedesomme.fr/fr/parc-du-marquenterre
fait concours photo en 89 ( arriver 255 eme position avec mon AE1 prog et puis fait 3 fois le parcours , un délice
la crevette grise pose parfois des questions juste pour faire avancer le schmilblick !
merci à ceux qui ont pris le temps de répondre 😉
Et bien j’en remets une couche, tu as bien fait de la poser ta question sur les crosses d’épaule : à chaque fois que j’en voyais une dans un quelconque catalogue, je me demandais de l’efficacité de la chose.
Et bien maintenant, je sais ! et vous aussi
Merci beaucoup à Blaise Fiedler pour ce premier cours! en fait, je suis tellement débutante que je ne savais pas mettre mes coudes au corps! je vais m’exercer à ça, juste à ça, comme préconise Régis.
Car j’en ai eu des oiseaux flous! j’avais des chardonnerets élégants devant la fenêtre tout l’hiver, les mêmes que celui qui a gagné le concours photo! des moineaux, des mésanges de toutes sortes, rouges gorges, merles et pinsons, sereins, grives et étourneaux, et autres …! tous flous! J’enrrrrage!
En ce moment il y a plein de faisans en liberté dans la campagne, les femelles cherchent à nicher, les mâles se pavanent et les herbes ne sont pas trop hautes…
ça va être précieux!
Bonne journée!
http://www.flickr.com/photos/73948200@N08/6840715838/in/photostream
[…] Je vous conseille de faire ces exercices régulièrement au cours des 15 prochains jours. Le printemps pointant le bout de son nez, c’est je pense une excellente façon de travailler ses fondamentaux avant la compèt’ ! Vous devriez être au top pour photographier les oiseaux en vol […]
Une crosse d’épaule, je n’en ai pas encore vu lors de nos sorties…
Quand à l’usage, je pense qu’il est préférable de disposer de focale fixe car avec ce produit les deux mains sont « occupées » par le produit.
Reste que l’on peut dire au regard d’autres produits que son prix est raisonnable, chez Jama par exemple on en trouve une aux environs de 130 €.
Salut c’est encore la crevette grise 😉
Question messieurs les photographes :
que pensez-vous des crosses d’épaule ?
génial
bien
inutile
superflu
nul
rayez les mentions inutiles 🙂
Je rajoute une mention : aucune idée, jamais essayé 🙂
Mais c’est un accessoire qui, à priori, permettrait de gagner en stabilité, car j’imagine Tanagra que c’est la question sous-jacente !
C’est utile si on a perdu l’usage d’un bras, ou si on est vraiment pas musclé. Mais en fait ça alourdit le tout, donc à prendre que si c’est vraiment indispensable.
Merci Tom pour ta précision. Je n’avais pas vu les choses sous cet angle.
L’idéal serait de pouvoir l’essayer avant d’acheter car j’imagine que ce type d’accessoire ne doit pas être donné. Dans un bon magasin peut-être.
Bonjour à tous.
Toujours des articles intéressants ici. Moi aussi je bloque ma respiration à main lever sur des oiseaux. Pas au 2/3 mais je vais tester la chose.
Amitié à tous, Marckaos
Salut Marckaos,
N’hésite pas à partager ton expérience. Perso, j’avais l’habitude de bloquer ma respiration au plus haut, en me disant que je tiendrai comme ça super longtemps 🙂 Je pense quand même que ça n’est pas le bon moment car on sent les battements du coeur. 1/3 ou 2/3, les deux sont pas mal à mon avis.
Effectivement, je pense que l’on peut s’inspirer de ces techniques.
Je dirai que cela permet de contrôler les « tremblements », donc a mon sentiment « de gagner » sur certains points de réglage (ISO, vitesse, ouverture). Mais là c’est à chacun de tester en appliquant la technique que tu décris.
On sait par exemple que sur un zoom il est conseillé de ne pas descendre la vitesse en dessous de la valeur de la plus grande focale ( 200 mm –> 1/200éme, 400 mm –> 1/400éme), sur des sujets fixes en appliquant ces techniques ont peu descendre beaucoup plus bas et obtenir ainsi des photos différentes.
Sur des sujets mobiles c’est aussi possible, là on obtient des filets étonnants.
Mais il y a une chose qu’il faut retenir c’est que lors d’un apprentissage la réussite n’est pas toujours au rendez-vous au début, puis la progression peut être rapide avec brusquement une chute et une remontée assez lente. C’est là qu’il ne faut pas se décourager…
Ton dernier paragraphe est super important et ton conseil est transposable dans toute activité, en sport, à l’école, en musique … et donc en photo. On a tendance à toujours vouloir le mieux tout de suite, sans doute du à nos habitudes de vie.
Un dicton est pas mal : Il faut se hâter d’aller lentement … ou un truc dans le genre 😉
Bonjour,
il s’agit de la fable célèbre du « lièvre et la tortue » de La Fontaine:
« (…) il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s’évertue,
Elle se hâte avec lenteur. (…) »
leçon magistrale!
Mais comme c’est difficile avec la photo de petits oiseaux!!
moi, je suis tout juste dans le creux! 😉
Bonjour,
Disons que j’ai quelques années de pratique du tir.
J’ai donc mis en œuvre cette connaissance pour la photo.
L’œil directeur, une chose méconnu, mais nous l’utilisons tous.
Fermer un œil n’est pas obligatoire pour disons prendre en compte sa cible (l’oiseau par exemple). Il se forme une ligne imaginaire partant de l’œil à celle-ci et l’appareil se place pour ainsi dire automatiquement sur cette ligne, comme tous j’utilise mon reflex en positionnant l’œil sur l’œilleton. C’est comme pour tes jumelles, si le geste est bien fait, la cible est dans le cadre.
Il y a une autre technique, issu de la pratique du tir, qui permet de stabiliser son appareil pour les photographies à main levée, c’est le contrôle de sa respiration. Respirer, expirer 1/3, bloquer celle-ci permet de gagner sur la vitesse. Ajouter a un bon calage de son matériel on arrive a prendre des photos à des vitesses fort basse. Cela évite à mon sentiment la montée en ISO. C’est intéressant sur les cibles statiques, mais aussi pour les mobiles.
Ces deux techniques sont assez facile à acquérir, certes dans les premiers temps les résultats ne sont pas toujours là, mais la maitrise venant la qualité est au rendez-vous.
Très intéressant cette technique du blocage de la respiration au 1/3 de l’expiration. J’ai hâte d’être à ma prochaine sortie photo juste pour tenter ça.
Tiens au passage, un truc d’apprentissage, je pense qu’il est important de ne pas s’égarer quand on souhaite essayer de nouvelles techniques.
Si demain je me fais une sortie, je me choisis un thème et je ne change pas en cours de toute. Par exemple, ça pourrait être l’apprentissage du blocage de la respiration. Je m’essaie à ça et pas à autre chose ! Je ne vais pas m’essayer à une autre technique. C’est important de ne pas courir plusieurs lièvre à la fois !
Sinon, que penses-tu des tireurs au biathlon ? J’avais vu un reportage sur les tout meilleurs français et ils passent beaucoup de temps à s’entrainer pour bloquer la respiration et même ralentir leur rythme cardiaque O_o . Crois-tu que l’on pourrait s’inspirer d’eux ?
Bonjour,
Un lien m’a amené jusqu’à ce blog…
Des articles intéressants…
Celui-ci m’a fort intéressé…
Personnellement je suis partisan de la photo a main levée. Je la pratique avec un 7D+grip et 100-400. La technique que j’applique est celle du « tireur ». Je cible l’oiseau et commence le suivi avec l’œil directeur. Je viens positionner le matériel sur cette ligne (imaginaire), mise au point et rafale. Je continu le mouvement de suivi après avoir perdu la cible. Dans cette action, je cale bien le matériel évidemment.
J’essaye dans la mesure du possible de rester sur la position « M » du réflex, mais la position « AV » est aussi d’actualité pour moi.
Alors un peu de pub chez nous « http://www.apotheose-photo.com/t677-site-blog-auxois-nature#2359 »
Amicalement.
Jacky
Salut Jacky et merci pour ton astuce. J’espère que les lecteurs iront jusqu’à ton commentaire pour la connaitre.
Donc si je comprends bien, lorsque tu dis que tu cibles avec ton oeil directeur, cela signifie que tu fermes un oeil et laisse ouvert celui avec lequel tu vises habituellement dans le viseur. Ensuiste, tu ne viens pas coller ton front sur le reflex, mais laisse un espace entre les deux pour toujours avoir de visu l’oiseau à photographier.
Certainement une très bonne technique mais qui doit demander j’imagine pas mal d’entrainement ! Tiens, elle me fait penser à la technique que j’utilise pour avoir à coup sur le sujet dans mes jumelles : je regarde le sujet, je ne bouge plus puis je porte les jumelles à mes yeux et normalement je vois mon sujet grossi ! Marche à tout les coups 🙂
A bientôt pour une nouvelle astuce 😉
Non Régis aucun rapport avec les réveillons, c’est tout bêtement un pseudo qui me correspond car je suis menue et j’ai les cheveux gris …
J’en profite pour remercier l’intervenant qui a précisé que pour faire des photos d’oiseaux en vol il fallait peu zoomer, « cibler » l’oiseau et augmenter le zoom après ; conseil très précieux qui m’aurait évité des loupés, notamment sur un vol de migrateurs …
Je suis content que les commentaires apportent ce service là : je considère de plus en plus les articles comme une espèce de super introduction sur un thème donné et les commentaires prenant la suite. C’est chouette !
Bonjour à tous,
Celà me rappelle ma réponse au sujet du peu de femmes photographes animaliers !
Souviens-toi Régis, j’avais évoqué le problème du poids du matériel …
Conclusion : il faut faire de la muscu AVANT de faire de la photo !!!
Signé la crevette grise
Bien vu ! Maintenant que tu le rappelles, exact, nous avions eu une discussion sur le pourquoi du manque de représentativité des femmes dans le monde de la photo animalière. Le poids du matériel est une des raisons, clairement.
Bonne idée le coup de la muscu, d’ailleurs, pourquoi pas se prendre un bon 500 mm f/4 comme haltère ? Pas loin de 4 kg à soulever ! Bon ok, ça fait chère l’haltère 🙂
Ah, et j’aime bien la crevette grise ! En mémoire de toutes les crevettes que tu as avalées pendant les fêtes de fin d’année ?
Très juste ! Mais c’est jouable non ? Je ne vous dit pas que ce sera facile de porter le tout à bout de bras en faisant tous les réglages pendant 10 minutes. Ok, faut être plutôt costaud et pour le déplacement hyper rapide, on fait mieux. Mais un jeune photographe animalier en pleine force de l’âge doit pouvoir le faire non ? 🙂
A bientôt Ω3
Bonjour,
Je vous cite « privilégier la légèreté à la place de la puissance du zoom ».
je suis tout à fait d’accord avec vous, mais comment pouvez vous parler de « légèreté » quand vous conseillez un Nikon 200-400, accroché par exemple à un D700, et que l’ensemble pèse près de 4kg.500 (et je ne compte pas le grip) ?
Bien à vous.
re-Tom Mosack
je ne crois pas que le mariage d'une rotule pendulaire avec un monopode soit très logique.
La rotule pendulaire offre déjà 3 axes de liberté sur son support (trépied) rajouter un point mobile au dessous(bout du monopode) va générer une totale instabilité du système, obligeant en fait à porter l'ensemble boitier/objectif à la main, sans quoi le monopode balotte et la pile s'effondre. une rotule fluide simple suffit sur un monopode et gagne de 500g à 1kg (appréciable lorsque de toute façon il n'y a plus d'autre solution que de tout soulever à la main….)Par nature le monopode donne la liberté dans le plan horizontal (pivotement) et une rotule bien adaptée au poids du matériel et bien réglée donne une latitude d'ajustement vertical.
Pour moi le vrai luxe serait:
Trépied carbone sans colonne (pour le portage…) +pendulaire légère (Sidekick Wimberley vraiment agréable et légère) + du temps pour apprentissage des trajectoires familières des oiseaux du jour (la première richesse c'est le temps…)
A entendre quelques pros à Montier ils rêvent d'une tete pendulaire full carbone pour gagner du poids…
Bonsoir Stéphane,
Pour avoir essayé l’ensemble monopod + rotule pendulaire, je peux dire que c’est très agréable à utiliser. Il suffit de tenir fermement le monopod d’une main, et le boitier de l’autre, et ça marche très bien. Après, je n’ai pas essayé avec un objectif très lourd, « seulement » un 300mm f/4…
Après je suis tout à fait d’accord pour la question du temps. La photo animalière et de nature en général sont des discipline qui demandent du temps, et seule la pratique permet d’avoir de bonnes photos.
@ Stephan Aldebert @ Tom Mosack
merci à vous deux pour vos éclaircissements sur le matériel.
C’est technique, certes, mais ‘achement intéressant !
[…] Tous les articles « Comment faire pour photographier un oiseau en vol – Partie 1 […]
Question subsidiaire (qui peut être un nouveau sujet ?) :
pour photographier des animaux au sens large, priorité vitesse ou ouverture ?
Sacré question !
Ma réponse ne reflète que mon avis, j'invite donc les autres a écrire leurs réponses 🙂
Alors tout dépend je pense de ce que tu veux faire :
– si tu veux maîtriser la vitesse d'obturation pour figer un sujet ou au contraire faire un effet de filé alors priorité vitesse
– si tu veux jouer sur la profondeur de champ pour modifier la taille de la zone de netteté alors tu mets la molette sur priorité ouverture
Dans ma pratique, ma molette est dans 95 % des cas sur ouverture car je veux souvent une grande vitesse donc je règle l'ouverture à la valeur max.
Voilà 🙂
Pour les piafs en vol, je trouve qu'il est limite primoridal d'avoir un zoom plutôt qu'une focale fixe, car trouver (avec une map souvent dans les choux) dans le viseur un bestiaux en mouvement à 400mm c'est super chaud.
J'ai un 100-400, et ça me permet de faire une première map à 100mm, puis je pousse à fond de zoom pour refaire ma map et attaquer la rafale. Dur dur d'essayer direct à 400 je trouve, rien que pour trouver son sujet dans l'immensité bleue.
Ps: peut être vas-tu en parler dans la partie réglages, mais un bon objo aura un limiteur de map qui aidera grandement 😉
Salut Niko
Merci pour cette astuce que je qualifierais d'astronomique ! Je m'explique : en astro, pour le peu que j'ai pratiqué, pour choper une planète ou une étoile, on cherche d'abord avec une petite lunette fixé sur la plus grosse puis on affine avec le gros grossissement. Bon la différence,c'est que le piaf lui il bouge ! Faut donc aller vite !
Bonjour à tous.
Vivement la suite !
Un truc amusant au sujet de Blaise lorsqu'il préconise la tenue de l'appareil en mode portrait. J'ai regardé d'autres vidéos qu'il a réaliser et une en particulier sur de jeunes mariés. Et bien si vous la regardez, vous verrez qu'il a bien le coude en l'air lorsqu'il shoot à la vertical. Comme disait ma grand-mère fait ce que je dit, pas ce que je fait ! (remarque humoristique, j'entends bien)
Amicalement, Marckaos.
Salut Marckaos
ah ça je ne l'avais pas vu ! j'avoue ne pas avoir regardé toutes les vidéos de Blaise Fiedler. Mais je ne suis pas du tout d'accord avec toi, je pense que dans cette vidéo, il a fait exprès de mettre le coude en l'air pour démontrer justement ce qu'il ne faut pas faire ! 🙂 🙂
Toujours un plaisir de lire tes conseils, je vais vite relayer l'info sur mes pages!
Toujours un plaisir de lire tes commentaires ^_^
Et merci pour tes relais sur tes réseaux sociaux 🙂
A bientôt !
Excellents conseils de Mr Blaise qui valent également pour la photo animalière ou de sport.
Concernant la respiration, j'ai tendance à inspirer, puis expirer 1/3 avant de retenir la respiration pour prendre le cliché. Sauf que, bien souvent, l'animal ne prévient pas et décide de passer à l'action à un mauvais moment. Cela occasionne des flous de bougé ou des loupés d'instants…
Hello Raf et merci pour ton passage 🙂
Pour la respiration, et si on veut vraiment aller loin dans ce domaine et donc celui de la stabilité quand on shoote à main levée, il doit être possible de s'inspirer de ce qui se fait en … biathlon !
Ben oui, je ne suis pas du tout connaisseur de ce sport, mais je me souviens avoir vu un reportage TV sur un champion et une grosse partie de l'entrainement du tir était basé sur le controle de sa respiration et même du battement de coeur ! Je dis pas qu'ils sont capables de contrôler leur coeur mais au moins de caler leut tir en fonction. Bon, ça peut paraitre un peu extrême, mais peut-être que des trucs pourraient être tirer de ce sport !
Ayant maintenant du temps pour la photo, je découvre votre site très instructif. Bravo à vous.
Intéressant ‘exemple du biathlon; Un petit complément « sportifs ». Je viens du monde du haut niveau de l’aviron, et je confirme qu’avec une excellente condition physique, on arrive, par une respiration contrôlée, à ralentir son coeur (pour récupérer plus vite) et donc mieux maîtriser ses mouvements gênants.
Salut Patrick,
Bienvenue sur le blog et merci pour ton commentaire. Très intéressant ton message, j’ai longtemps cru que la capacité à faire baisser son rythme cardiaque était une pure légende alimentée par le film « le grand bleu ». Mais non, il est donc bien possible de le faire. Ca doit être assez incroyable comme sensation : être capable de faire baisser son rythme cardiaque !
Qui a dit que le photographe animalier n’était pas un sportif ? 😉
Pas vraiment d'astuce à rajouter : côté matériel je crois que tout a été résumé.
J'ai bien aimé l'astuce dans la vidéo pour le mode vertical (portrait), même si j'utilise un grip sur mon boîtier principal.
Pour avoir testé les photos de vautours (toujours les mêmes 😉 ), à 400mm (200mm + doubleur), il était parfois difficile de trouver l'oiseau (très proche). J'ai vite essayé de repasser en 200mm, ce qui donne des vues plus larges, certes, mais plus piquées aussi. Difficile compromis à faire !
J'ai vite abandonné le monopod aussi, inutile lors du suivi en billebaude (maintenant que je connais le terme) et je ne suis pas équipé en rotule pendulaire (et n'ai pas tenté d'affût).
J'aurais tendance à dire qu'il faut privilégier un objectif offrant une grande ouverture, non ?
Vivement la suite, la semaine prochaine !!!
Pour quand la partie deux
Salut Maxence,
la partie est prévue pour la semaine prochaine … Soit patient !!! 🙂
En fait, tout dépend du sujet, et du matériel. Si c'est un vautour qu'on essaie de photographier au 500mm, ses mouvements seront assez lents et amples pour pouvoir les suivre sur un trépied. Mais alors il est conseillé d'avoir une très bonne rotule, pendulaire si possible.
Après, le soucis aussi est qu'on peut facilement porter un petit objectif pendant un moment, mais essaie de faire des photos d'oiseaux en vol à main levée avec un 500mm et un boitier grippé pendant plus de 10 minutes, ça fait vite mal aux bras !
Salut Tom,
C'est toujours un plaisir de te recevoir ici !
Je suis bien allé à Montier en Der, j'ai bien pensé à aller sur le stand Tirages Pro, mais je n'en ai pas eu le temps. Pour la petite histoire, j'y suis allé avec ma fille de 14 mois et ce fut parfois très sportif ! bref, j'ai pu voir pas mal de choses sauf qu'il m'a fallu quand même sélectionné et je suis allé à l'essentiel. L'année prochaine, quand tu y sera 🙂
Pour l'article, je te remercie de nous faire part de ton expérience du terrain. Effectivement, prendre des oiseaux au vol lents et majestueux comme les grands rapaces peut se faire avec du matériel lourd et encombrant à condition et tu l'as dit d'être sur trépied, ou sur monopode ! Tiens, ça peut -être une bonne solution le monopode. Ca permet de ne pas trop se fatiguer le bras tout en gardant une bonne mobilité… et peut-être moins cher qu'une bonne rotule pendulaire. A tester !
Salut Régis,
Pas de soucis pour le stand TiragesPro, tu passeras l'année prochaine ! Et puis on risque aussi fortement d'être présents à d'autres festivals et salons, comme le salon de la photo à Paris par exemple.
C'est vrai qu'avec un monopode, ça doit bien marcher, surtout avec un objectif à collier de pied. Je pence même que le top en maniabilité, ce serait un monopode avec une rotule pendulaire ! Je vérifierai quand je serai riche ! 😀
Ah l'argent ! Malheureusement, la photo animalière est une passion qui peut-être couteuse !
Quand tu seras riche, tu me fais signe, tu auras un nouveau meilleur ami !!! 🙂 🙂
Oui, ça peut vite coûter cher, surtout quand on veut en faire son métier, ce qui est mon cas !
Je te préviendrai quand la richesse sera arrivée mais elle a raté son train, elle risque d'être en retard pour Noël 😉
Salut Régis et merci pour l'article
L'un des points essentiels pour réaliser des photos d'oiseaux en vol est de bien maitriser les différents modes autofocus de son boitier.
J'ai hâte de lire la suite car je pense que la partie 2 (ou 3) y sera consacrée.
A+
Bingo ! 😉 la seconde partie ( pas deuxième car il n'y aura pas 3 parties) sera effectivement consacrée aux réglages à faire sur son boitier. Lorsqu'un photographe amateur s'offre un reflex, c'est pour je pense avoir accès à de nombreux réglages qui vont faire la différence avec un compact, d'où l'idée de faire une suite qui traite de cette partie technique peut-être un peu chiante mais indispensable !
En tout cas merci de ton passage et d'avoir laissé un commentaire. Je l'avais dit dans la newsletter, j'aime beaucoup savoir ce que vous pensez des articles … en bien ou en mal !
Un peu chiante ? Au contraire, c’est ce qui fait la richesse de cette discipline et son intérêt, si tout le monde pouvait se contenter d’appuyer sur le déclencheur pour faire une photo parfaite, on perdrait ce bonheur de réussir une belle image, ne crois-tu pas ? 🙂
Une astuce qui paraîtra peut être basique mais qui rejoint ton exemple est de s'exercer avec les mouettes, faciles à approcher, nombreuses et pas trop petites !
Plus facile à ma connaissance que les moineaux par exemple.
Autre point : avoir un boitier réactif (oh la blonde pensez-vous) mais je vous assure que d'un matériel à l'autre la réactivité du déclenchement est bien différente;
Voilà c'est juste un avis d'amatrice qui débute et découvre la photographie nature.
Hello Tanagra,
tu as très bien fait de donner cette astuce des mouettes : d'ailleurs, si l'image d'exemple en est une ça n'est pas par hasard ! Je commencais tout juste la photo animalière et c'est lors d'un séjour sur la côte Atlantique que je me suis essayé à cette pratique : avec succès ! Pourtant j'étais loin d'appliquer les techniques que j'ai abordées ici. Bien plus facile comme tu le dis que nos moineaux et autres passereaux petits et hyper vifs. Pour les mouettes, ce qui peut-être super c'est quand elles font du sur place face au vent !
Non, non tu ne fais pas ta blonde : il faut évidemment un boitier réactif, en tout cas c'est mieux …mais j'aborderai ça dans la deuxième partie 😉