En manque d’inspiration pour un nouveau sujet d’article, je sollicite Régis : quel sujet pourrait intéresser les lecteurs de ton blog ? Il me conseille de décrire l’équipement de mon sac photo, quels sont les petits matériels et accessoires photos que j’utilise au quotidien.
IMPORTANT – cet article a été rédigé par Fabien Gréban. Photographe animalier professionnel, c’est lui qui s’exprime dans cet article.
Mince …. Même si je trouve l’idée très bonne, me voilà dans l’embarras. Je ne prends que rarement mon sac photo, préférant le plus souvent partir avec le strict nécessaire. Mais je relève tout de même le défi, et je vous propose ici de décrire mon équipement photo selon les situations :
- Quel équipement photo emporter pour l’approche ?
- Quel équipement photo emporter pour l’affût ?
- Quel équipement photo emporter pour une sortie généraliste ?
Vous l’aurez compris, avant chaque sortie, je pars déjà le plus souvent avec une idée précise de ce que je souhaite réaliser et j’adapte donc mon matériel en conséquence.
I/ Quel équipement emporter pour une séance de billebaude ?
Pour une séance de billebaude, je ne prends que très peu de matériel. Il s’agit d’être mobile, réactif et discret. Bien souvent, les débutants veulent emporter leur sac photo, ayant peur de manquer une opportunité. Mais le sac pèse vite assez lourd et quand il faut marcher quelques heures le plus discrètement possible, ce n’est pas un avantage. Et en fin de séance, le sac n’a le plus souvent même pas été ouvert une seule fois.
I.1/ Quelle tenue vestimentaire ?
Commençons tout d’abord par la tenue vestimentaire. Il y a plusieurs erreurs à éviter. La plupart des débutants pensent a prendre des habits de couleur discrète ou camo. C’est très bien, mais ce n’est pas suffisant. Il faut pouvoir se déplacer discrètement, il est donc impératif de choisir des habits qui sont silencieux au frottement. Donc, avant tout achat de nouveaux habits, essayez les pour tester leur faculté à rester silencieux en mouvement.
De bas en haut, je m’habille comme suit :
- des chaussures aux semelles souples pour sentir le sol et la présence de branche ou autre élément bruyant. Quand l’herbe est haute et humide, des bottes sont presque indispensables pour rester au sec. [Note de Régis : la marque Le Chameau© est le nec plus ultra, notamment le modèle Country Vibram]
- un pantalon confortable, résistant, silencieux et bien entendu avec une couleur adapté. Il faut pouvoir passer les fils barbelés, ramper, grimper, marcher de longues heures sans être gêné par un pantalon trop rigide. De nombreux modèles existent dans les rayons chasse de grands magasins, faites des essais, car au final très peu sont vraiment adaptés.
[Note de Régis : j’en profite pour vous dire qu’il me reste en stock une dizaine de pantalons dédiés à la photo animalière de la marque Stealth Gear. Je les vends à prix coûtant, c’est à dire 60 € au lieu de 99 €. Envoyez moi un mail à regis.moscardini[at]auxoisnature[point]com ] si vous êtes intéressé.
Il est bien entendu hors de question de mettre un short, même pendant une chaude journée d’été. Gare aux tiques, et essayer de ramper dans l’herbe sèche en short, vous vous en souviendrez.
- Suivant les conditions météos, un t-shirt à manches longues ou une polaire (les vestes polaires sont très silencieuses) ou une veste de pluie camo. Encore une fois, les rayons chasse de magasins comme Décathlon© sont généralement assez bien fournis.
- Une paire de gants. Et oui, même en plein été, il faut masquer ses mains (surtout si elles sont blanches).
- Une cagoule camo. La cagoule a le gros avantage de tenir chaud en hiver, mais en été elle devient vite insupportable. Je préfère le plus souvent porter une casquette avec un filet de camouflage devant le visage (comme ce modèle par exemple).
I.2/ Quel équipement ?
Niveau équipement, pour la billebaude, je ne prend que très peu de choses. Un petit filet de camouflage que j’enroule autour de mon objectif et surtout une petite poire remplie de farine ou talc pour mesurer le sens du vent. Et c’est tout !!!
De nombreux collègues emportent une paire de jumelles. Ce n’est pas mon cas. Celles-ci sont très utiles pour repérer la présence d’un animal ou pour l’observer de loin et savoir quand se déplacer (il ne faut bien sur pas se déplacer à découvert si l’animal regarde dans votre direction). Mais je préfère être le plus léger possible et s’il le faut, mon téléobjectif me servira de jumelles.
I.3/ Quel matériel photo ?
Je prends mon boîtier reflex avec la batterie bien chargée et la carte mémoire vidée. Je n’emporte en effet aucune batterie ou carte mémoire supplémentaire. Les séances de billebaude durent au maximum une demi-journée, l’autonomie de votre boîtier sera bien assez suffisante.
Je prends un unique télé-objectif, monté sur le boîtier. Si je suis en prairie, je privilégie le 500 mm f/4. Renards, chats forestiers et chevreuils sont très farouches et le terrain ne permet pas toujours de se placer très près de l’animal, il faut donc une longue focale.
En montagne, je préfère généralement le 300 mm f/4, plus léger, pour grimper les dénivelés … de plus, je recherche plutôt des photos d’ambiance en montagne, mettant en valeur le paysage dans lequel évolue mon sujet.
Quant au trépied, je ne le prends généralement pas. Je pratique le plus souvent la billebaude en prairie, quand l’herbe est rase. Pour être plus discret, je m’allonge au sol. En appui sur mes coudes, le trépied n’est plus indispensable et essais donc de ramper discrètement avec un trépied … 🙂
Il m’arrive cependant de prendre parfois le trépied, quand l’herbe sera plus haute ou quand la lumière sera très faible. Mais je précise que mon trépied se déplie complètement au sol (modèle sans colonne centrale), permettant une prise de vue rasante.
Quel équipement emporter pour un affût ?
II.1/ Quelle tenue vestimentaire ?
Les conseils vestimentaires pour la billebaude s’appliquent ici aussi, mais il est vrai que le caractère silencieux des habits sera moins important. Par contre, étant immobile en affût, on ressent beaucoup plus le froid. Même au printemps ou en été, il faut souvent prévoir une veste ou une polaire supplémentaire. Si vous avez froid, l’affût sera vite désagréable et les chances de succès plus faibles. En effet, quand l’affût n’est pas confortable, on reste difficilement immobile et on se fait repérer …
En hiver, je prend un « sac à fringues » : un sac à dos rempli de vêtement chaud. J’évite de m’habiller trop chaudement pour la marche d’approche de l’affût. Il faut à tout pris éviter la transpiration en hiver, sinon l’affût deviendra très vite insupportable par temps froid.
[Note de Régis : les affûts de Fabien sont rarement à 10 mètres de la voiture ! Je me souviens avoir crapahuté dans la neige plusieurs dizaines de minutes !]
II.2/ Quel équipement ?
Pour un affût aux mammifères (type renard ou chevreuil), je prends le matériel suivant :
- toujours indispensable, la petite poire remplie de farine talc pour mesurer le sens du vent.
- un sécateur pour se faire une petite place dans une haie. Couper quelques ronces permettra de rentrer entièrement dans la haie, l’affût sera alors beaucoup plus discret.
- un siège confortable. Si possible, s’asseoir au sol adossé contre un arbre sera très efficace pour passer inaperçu, mais il est souvent nécessaire d’utiliser un siège.
- un ou deux filets de camouflage. La couleur du filet doit être adaptée à la saison (de nombreux filets sont bicolores, une face automne et une face été par exemple, c’est très pratique). Ne pas hésiter à se mettre dans la prairie là où vous espérez la venue de l’animal avant de préparer votre affût, afin de choisir la bonne couleur de filet, vous verrez que le choix n’est pas toujours évident.
Mise à part le « sac à fringues » en hiver, je n’emporte pas de sac pour un affût mammifère, qui durera généralement de 2 à 4 heures.
II.3/ Quel matériel photo ?
Pour un affût en prairie, il faut privilégier les longues focales, personnellement j’utilise mon 500 mm f/4. Les prairies sont souvent grandes et l’animal ne passe pas toujours près de l’affût …
Quant au trépied, il est indispensable à l’affût. Il permet de garder le téléobjectif parfaitement immobile quand un chevreuil par exemple sera devant vous, vous fixant du regard après avoir entendu le bruit du déclenchement.
Le trépied permet également d’accrocher le filet de camouflage, avec juste une petite ouverture dans ce dernier permettant de sortir le téléobjectif. Pour garder la fluidité dans les mouvements, j’utilise une rotule pendulaire de marque Wimberley, idéale pour les téléobjectifs. L’essayer, c’est l’adopter !!!
Quel équipement pour une sortie repérage ?
Pour une sortie « repérage » ou pour une sortie généraliste sans but précis, je prends cette fois un sac photo !!!
Après avoir eu un sac Lowepro©, au rangement pratique et à la solidité à toute épreuve mais au confort de portage désastreux … j’ai longtemps utilisé un sac Tamrac©. Mais depuis presque 2 ans, j’utilise avec bonheur un sac F-STOP (modèle SATORI aujourd’hui arrêté, remplacé me semble t’il par le modèle SUKHA), avec un insert ICU PRO-L). Le confort de portage est exceptionnel, ce qui est de première importance pour des sorties à la journée. Le sac est suffisamment grand pour emporter mon matériel photo, ainsi qu’une veste, un casse-croûte, de l’eau, … je ne l’échangerai pour aucun autre sac.
III.1/ Quelle tenue vestimentaire ?
Comme pour l’approche, il faut avant tout une tenue confortable : de bonnes chaussures de rando, un pantalon léger, un t-shirt respirant, et une veste de pluie dans le sac. Le tout en couleur camo, on ne sait jamais … il faut pouvoir profiter des opportunités …
III.2/ Quel équipement ?
Une carte IGN est indispensable, voire un GPS de rando si vous quittez les sentiers et parcourez les forêts. Le GPS vous permettra de retrouver le chemin du retour … mais surtout de mémoriser les endroits intéressants que vous pourrez découvrir (terrier, loge, fleur rare, …).
Un téléphone en cas de blessure, une entorse est vite arrivée. Une pince à tiques doit également toujours être dans le sac. Plus vite est retirée cette sale bête, moins le risque de choper la maladie de Lyme est grand.
J’en profite pour partager cet article de Philippe Moes, que chacun devrait lire : www.foretwallonne.be/foret-nature
III.3/ Quel matériel photo ?
Dans mon sac photo, il y a toujours une télécommande filaire et deux filtres gris neutre vissant B+W pour faire des poses lentes de rivière ou de nuages.
Côté objectif, j’emporte généralement :
- un 16-35mm f/4 pour des photos de paysages
- et surtout mon 300mm f/4, mon « couteau suisse », avec lequel je fais de l’animalier, de la proxy de fleur ou de papillon, ou même pour aller chercher un détail dans un paysage (sur une cascade par exemple).
- et parfois j’emporte un autre objectif, un 150 mm macro ou un 70-200 mm pour disposer d’une large gamme de focale.
Pour le trépied, je prends mon Benro (le modèle sans colonne centrale : comme tous mes trépieds, je veux pouvoir mettre mon téléobjectif à ras du sol si besoin) avec une rotule boule Benro G3, que je peux utiliser avec tous mes objectifs.
Bien sur, chacun de mes boîtiers et de mes objectifs avec un collier de pied sont équipés d’un plateau type « Arca-Swiss », compatible avec la rotule Benro et ma pendulaire Wimberley.
Voili, voulou, vous savez tout. A bientôt pour un nouvel article. 🙂
Bonjour
Merci pour cet article
Question vous utilisez quel type de siège pour l’affût ?
Merci
Merci de vos conseils 📸 Y’a plus qu’à !
Bonsoir la plaque rapide Arca Swiss est il compatible avec tous les objectifs et trépieds ? Merci
À tu vendus tes pantalons ?? Je fais du 46. Merci
Salut Philippe, je n’ai plus aucun pantalon. Et la marque est arrêtée.
Bonjour, merci pour ces informations. Je me demandais si en complément vous et votre entourage utilisiez une housse anti-bruit afin d’atténuer le son des déclenchements ? Je suis chez Nikon et d’après ce que j’ai pu lire et voir, les bruits sont plus aigus donc plus audibles chez ce constructeur. Pensez-vous que cela est indispensable et nécessaire afin de ne pas déranger les animaux ?
Merci de partager toutes ces informations. Je suis débutant en photographie de paysage, et la photographie animalière est (presque) une suite logique.
Surtout ne pas oublier: pas de douche avant le départ pas de déo ni de parfum (repéré a des centaines de metres) et sur place on ne fume pas voila ma petite participation !!
Le matos c’est de l’investissement, mais partir parfois une journée entière qu’il vente, qu’il neige ou qu’il pleuve et revenir bredouille doit être extrêmement frustrant. Heureusement qu’à l’inverse, revenir avec un cliché exceptionnel est tout aussi gratifiant 😉
Je ne suis jamais frustré de rentrer bredouille. On ne peut pas avoir 100% de réussite, les bredouilles font partie du métier.
Et puis au final, le but de nos sorties est il de ramener une image, ou plutôt la quête du sauvage ?
quant au conditions météo … c’est dans la tempête de neige ou de vent que je me sens vivant …
Excellent article Fabien, merci pour toutes ces précieuses informations !
L’article sur les tiques de Philippe est très instructif, je vais partager !
Comme d’habitude, clair et bien ecrit. Merci.
Contre les tiques, je mets un pantalon, et au bas du pantalon sur la chaussure je fixe un élastique (une portion découpée dans une chambre à air de voiture, si vous en trouvez encore !) ça maintien la bas du pantalon fermé sur la chaussure je vous assure cà marche plutôt bien.
Je viens de lire aussi dans « Grands Reportages » de ce mois-ci, un nouveau produit « Diagnos’Tique », son originalité ?
il ne teste pas le patient, mais la tique pour savoir si elle est porteuse ou non de la bactérie. Il suffit de prendre la tique et la mettre dans une eprouvette contenant un liquide révélateur. Moins de 7€ en pharmacie mais je ne sais pas combien d’eprouvettes. La démarche me paraît intéressante.
Pour Fabien: Quelle idée de prendre un pantalon qui fait du bruit aussi ! lol
pour ta défense Marc, il est nettement plus difficile de trouver un pantalon silencieux en hiver.
Concernant le sujet GPS, il y a une infinité de matériels, d’application,… Les smartphones prennent maintenant le dessus sur les GPS, c’est évident. Quand aux applications, je retiens IphiGéNie, Je suis accompagnateur en montage, c’est pour moi un outil de travail et je n’ai pas trouvé mieux. Bien sur, c’est payant. Dans ma vallée, j’ai besoin de 5 cartes IGN bleu pour rayonner, l’abonnement annuel pour la France entière au 1/25000 correspond au pris de 1,5 carte IGN bleu. Le choix est vite fait pour ma part. En plus, on peut pointer des lieux précis, rentrer sa banque de donnée Faune ou Flore avec un peu d’organisation. Le smartphone peut servir à emporter le guide Ornitho ou tout autres guides mais aussi accessoirement, on peut téléphoner avec… Bref, c’est une révolution. Voila pour mon simple avis sur la question.
A bientôt de vous lire.
Article très intéressant, par contre l’article de Philippe Moes à propos des tiques fout la trouille. Je ne m’attendais pas à des maladies aussi potentiellement graves après une morsure. ..
Pour les tiques, il ne faut pas surévaluer leurs nuisances. Il y a une excitation médiatique sur ce sujet (comme d’autres…vaccins, cholestétol etc). Quelques protections simples (pantalons+chemises à bras long avec fermeture par velcro genre http://www.rollernco.com/archives/3066-velcros-reebok-senior-jambieres-hockey.html.
Une vaccination contre l’encéphalite à tique si vous fréquentez des régions où les tiques sont porteuses de ce virus.
super article, mon prochain trépied sera sans colonne ça c’est sûr !!
Les photos de Fabien sont exceptionnelles. J’admire vraiment son travail.
Bravo pour cet article, je confirme également que les sacs F-Stop, c’est génial. J’en ai deux avec 3 ICU différents et je m’adapte en fonction de mon activité. Pour la tenue, je rejoins Sacha qui parle de vêtement militaire. J’ai la tenue « Félin », silencieuse, des poches pratiques, des genoullières renforcées et du confort. Les tenues militaires ont une protection infra rouge, je n’ai pas encore bien cherché pour savoir si cela avait un avantage sur la perception de certains animaux. Bravo pour votre site et vos articles, continuez, c’est super.
Salut Stéphane,
je ne sais non plus si la protection infra-rouge a une quelconque utilité, mais je pencherai plutot pour le oui. Les sens des animaux sont extraordinaires et on est loin d’avoir tout découvert.
Je mets un lien vers la tenue Félin surplus militaire : http://www.surplusmilitaire65.com/tenue-felin/
Merci Fabien et Régis pour ce bel et intéressant article ! Une bonne synthèse 🙂
Sympa Totoro ! A bientôt 😉
Effectivement je reconnais ce sac de « montagne ». !!.. Qu’il portait mm avec 1h de montée à la frontale….. vers les Rousses .
Encore merci pour cet article et partage.
C’est court mais sincère.
Cdlt,
Didier
merci à toi Didier, c’est sympa 🙂
Merci pour ce partage. Pour les vêtements ce qui est très peu cher et bien pratique je trouve ce sont (d’anciens) habits militaires que l’on trouve aux foires à tour/ marche aux puces. Et puis le top reste le fameux ‘ghillie suit’ écossais 😉
Et une super application Android pour les cartes (ign Google Bing OSM etc.) est AlpineQuest: permet d’enregistrer en tout format des points des traces etc et d’avoir les cartes hors ligne qu’on veut. Le top du top selon moi…
Sacha
Merci Sacha pour le partage, notamment pour AlpineQuest, je ne connaissais pas. Intéressant, je vais tester.
Bonsoir,très bon article 😉 .
Vous reste t il des pantalons « Stealth Gear » ?
Je serai intéressé .
Merci
Pour le Ghillie,
je ne trouve pas que c’est si pratique, il y a toujours une branche, une ronce… qui vient s’accrocher.
et lorsqu’il faut ramper c’est impossible.
j’ai des vetements sealthgear, que je trouve vraiment bien fait, du rembourage aux endroits statégiques, genoux, épaules, poches…
C’est chaud en hiver ça protège très bien de la pluie tout en étant respirant, le top quoi ! + la cagoule et ma casquette filet et mes grants neoprène
Pour les periodes où il fait plus chaud, une tenue camo chasse 3D trouvée chez Decath avec un teeshirt manches longues du meme imprimé, ma casquette filet, des gants très legers toujours du meme imprimé.
J’abonde dans le sens de Karin. Pour les ronces, Cédric Girard a décrit dans un article qu’il n’utilisait que la veste, ce qui limite les risque d’accroche. J’ajouterai également qu’il fait vite chaud sous la ghillie, et que la température l’été y est même parfois intenable !
Mais d’un point de vue camouflage, c’est vrai que c’est efficace, au point de ne pas devoir l’utiliser en période de chasse sous peine de mise en danger (c’est un vécu personnel… ) !
Je vais dans le sens de Karin…perso je ne jure que par le poncho de Deerhunter https://www.amazon.de/Deerhunter-Sneaky-3D-Poncho/dp/B00J0VSAMA
Par dessus ses habits d’été ou d’hiver, il est extrêmement compact (je l’ai toujours avec moi) il peut servir de paroi de camouflage, accrocher à des branches. Il me sert d’oreiller pour la petite sieste ou de support d’appui pour l’objectif…
Malheureusement il n’est plus fabriqué, mais il en reste quelques exemplaires dans les boutiques du net mondial.