Pour le deuxième épisode de l’émission Une Question / Une Réponse, j’ai voulu vous aider à photographier les oiseaux en vol à la mangeoire. Comment faire, donc, pour réussir ses photos en vol et figer le mouvement des petits passereaux à la mangeoire ? La réponse dans la vidéo !
Vous pouvez retrouver les précédents épisodes ici.
Transcription texte de la vidéo
Bonjour à tous je suis Régis Moscardini et je tiens le blog pour apprendre la photographie animalière et de nature auxoisnature.com. Je suis ravi de vous retrouver pour ce 2ème épisode de ma nouvelle émission Une Question / Une Réponse.
Je vous rappelle rapidement le principe : tous les vendredis je réponds en moins de 10 minutes et en vidéo à une question que vous m’avez posée. C’est court, concis et concret ! Je tiens à vous remercie pour les nombreux commentaires sympas que vous avez laissés à la suite du premier épisode.
Allez, c’est parti pour le deuxième numéro de 1 question 1 réponse !
La question : j’aimerai bien profiter de la mangeoire cet hiver pour tenter de prendre petits oiseaux en vol. Comment faire ?
Et voici la réponse :
Je vais organiser mon petit cours en deux parties. La première sera sur les difficultés que présente la photographie d’oiseaux en vol. Et la deuxième sera sur les solutions pour contourner ses difficultés et réussir ses prises de vue.
Principales difficultés :
Les oiseaux à la mangeoire sont en grande majorité des passereaux (mésanges, rouge-gorge, …) et de fait sont très vifs et très rapides. Ils virevoltent beaucoup et semblent se déplacer de manière aléatoire.
J’ai bien dit semble car un oiseau ne se déplace jamais pour rien et son déplacement répond forcément à une logique que nous ne percevons pas.
Cela donne quatre principales difficultés si vous souhaitez figer le mouvement des oiseaux en vol à la mangeoire :
Difficulté 1 : suivre l’oiseau dans le viseur : impossible de le faire comme on suivrait par exemple un cheval au pas. Suivre une mésange en vol avec un téléobjectif est impossible. Essayez, vous verrez.
Difficulté 2 : effectuer la mise au point. Cette difficulté est la conséquence directe de la première : si vous même ne pouvez pas suivre l’oiseau en vol alors l’autofocus ne le fera pas mieux ! Vous aurez toujours un temps de retard, l’autofocus aussi. Evidement, penser à faire la mise au point manuellement est inconcevable.
En plus, comme toujours en photo animalière, l’obligation est de faire la mise au point sur la tête et non sur la queue ou les ailes. Sauf à vouloir faire en effet de style très particulier. Bref ! Réussir à verrouiller la mise au point sur la tête d’une mésange en vol une énorme source d’échec et donc de frustration.
Difficulté 3 : bien composer son image. Vous savez, placer son sujet sur un des points forts de la photo. Là encore, cela relève de la gageure. Ne comptez évidemment pas mettre le rouge-gorge en vol dans le tiers supérieur de l’image !
Difficulté 4 : figer le mouvement . Ces petits oiseaux sont tellement vifs et bougent tellement rapidement qu’il faut obligatoirement une vitesse d’obturation très élevée pour, justement, car c’est ce que l’on recherche, pouvoir figer leur mouvement.
Et plus l’oiseau est petit, plus il est vif, plus il va vite et plus il faut une vitesse d’obturation élevée.
Voilà pour les principaux obstacles qui vous empêchent de réussir vos photo d’oiseaux en vol.
Mais heureusement, ces obstacles sont très largement surmontables, vous allez voir.
Mes solutions d’aide
Quelles solutions existe-t-il en réponse à ces contraintes, ces difficultés. Je vais regrouper en une seule solution la réponse aux trois premières difficultés :
- le suivi dans le viseur
- la mise au point
- la composition.
La solution que je vous propose est justement de ne pas avoir à suivre l’oiseau. Mais au contraire : laisser votre reflex immobile !
Vous devez savoir qu’à la mangeoire, les oiseaux ont leurs petites habitudes ! Et tout ceci est très prévisible. Il suffit donc d’en profiter.
Voici un schéma classique de trajet de mésange :
- elle se pose sur une branche perchoir pour vérifier l’absence de danger,
- elle va prendre sa petite graine à la mangeoire
- elle repart sur la même branche pour vérifier à nouveau l’absence de danger. On appellera cette branche la branche étape.
- elle part plus lion à l’abri dans un arbre à quelques dizaines de mètres.
Voici maintenant comment profiter de ce trajet connu :
- mettez votre reflex sur trépied
- orientez le reflex vers la branche étape, en direction de l’endroit où la mésange se pose habituellement
- faites la mise au point sur la branche
- déverrouillez la mise au point automatique, c’est à dire que vous passez en mode mise au point manuelle. Ce faisant, la mise au point ne plus modifiée !
- mettez le mode rafale
- dégagez votre oeil du viseur du viseur pour avoir une vue d’ensemble de la scène et ainsi pouvoir voir l’oiseau arriver ou repartir bien plus facilement
- dès que vous voyez l’oiseau arriver en direction de la branche, hop !!!
N’attendez pas, appuyez sur le déclencheur en laissant votre doigt appuyé évidemment pour que la rafale fonctionne et ne relâchez votre doigt que quand l’animal s’est posé.
Et voilà !! Vous avez pris votre oiseau en vol avec un reflex immobile et une mise au point manuelle. Fort non ?! 🙂 .
Les maitres mots ici sont anticipation et persévérance car vous devrez faire beaucoup d’essais avec d’avoir des résultats probants. Mais cette technique est la meilleure que je connaisse pour figer le vol des passereaux de la mangeoire
Allez, une toute petite astuce rapide : il pourra être utile d’augmenter la profondeur de champ, c’est à dire la zone de netteté en fermant le diaphragme à f/8 ou f/11 par exemple. Vous augmentez ainsi vos chances que l’oiseau se situe dans la zone de netteté.
Voici ce qu’il faut faire pour répondre à la 4ème et dernière difficulté : la vitesse d’obturation. Figer le mouvement d’un passereau en vol demande des vitesses d’obturation d’au moins 1/500 de seconde et encore à cette vitesse les ailes ne seront pas nettes.
Ça peut être bien pour accentuer une impression de mouvement. Ou pas bien, selon le but que vous vous êtes fixé. Pour réellement figer tout l’oiseau, ailes comprises, 1/1000 de secondes est un minimum. N’hésitez alors vraiment pas à augmenter la sensibilité pour atteindre la vitesse souhaitée.
C’est tout pour cette semaine, je vous remercie d’avoir suivi la deuxième émission de 1 question 1 réponse.
Si ça vous a plu, faites le savoir autour de vous et partagez la vidéo sur Facebook, twitter, google plus ou d’autres encore.
Pour avoir un oiseau assez gros, quel objectif??
Je viens de m’équiper d’un télé CANON 75-300, cela approche, mais ne grossi pas?
Comment prendre en photo des oiseaux avec des jumelles?
Bonjour pour photographier une mesange ,quel objectif ?
Merci. Thierry Gines et les mesanges
Bonjour, Thierry.
Pour une mésange a à mangeoire et bien tout dépend de ta distance par rapport à la mangeoire et ce que tu veux rendre.
Si tu es très proche, proche, ou éloigné et que tu veux un portrait, il faudra adapter ta focale à ta distance. Plus tu seras éloigné plus elle sera longue si tu veux un portrait.
Par contre, si tu veux l’oiseau dans son environnement préfère une focale plus large pour voir ce qu’il y a autour.
Le choix dépendra de ta créativité, mais un critère à ne pas négliger c’est l’ouverture de ton objectif plus tu ouvriras grand (plus le chiffre du diaphragme sera petit), plus il y aura de lumière sur ton capteur, plus ta vitesse de prise de vue pourra être rapide et plus tu figeras l’oiseau.
Avec une grande ouverture plus ton bokeh (flou d’arrière-plan) sera flou.
Avec une faible ouverture plus tu auras de profondeur de champ plus tu intégreras l’oiseau dans le paysage.
C’est bien observé, surtout pour les mésanges. J’ai de la chance d’avoir des chardonnerets; contrairement aux mésanges, ils restent sur place à picorer les graines de tournesol et lorsqu’un autre oiseau s’approche pour manger, il y a une confrontation et les oiseaux font du surplace, ce qui facilite la photographie. Par contre, je ne peux m’approcher à moins de 10 m et l’éclairage à travers les arbres est aléatoire, aussi le piqué n’est pas génial, même avec un bon appareil et un bon objectif.
Salut,
pas facile de photographier les chardonnerets, car, en tout cas chez moi, ils sont souvent au sol, ce qui amène le photographe à avoir un point de vue en plongée, ce qui n’est pas très esthétique. A moins de s’allonger au sol, mais c’est pas une position très confortable à la longue.
Excellent tuto. C’est ce que je fais et j’obtiens de superbes clichés.
J’ajoute une petite précision. Dans mon cas, je ne cherche qu’à photographier les mésanges chez moi, sur mon balcon. De ce fait, j’installe une boule de graisse et graines que je suspends (on en trouve dans toutes les grandes surfaces). Les mésanges étant les seules à pouvoir se « suspendre » dans tous les sens pour manger, en tout cas chez moi, elles seules viendront. J’élimine ainsi naturellement les moineaux, pigeons, pies et tourterelles.
Dernier point TRES IMPORTANT. Par pitié, ne donnez ni pain ni des biscuits aux oiseaux. La culture du blé, sa transformation, pire si c’est industriel, les pesticides et autres toxines qui se retrouvent dans le pain sont mortels pour les oiseaux. Non seulement ils ne sont pas fait pou rmanger du pain industriel, mais ça les tue rapidement.
De plus, le blé raffiné et transformé contient un indice glycémique très élevé. Du sucre et des calories. C’est tout cec qu’il y a dans le blé.
Idem pour les pains qui viennent de chez le boulanger. Ne croyez pas que parce que ça vient du boulanger que c’est meilleur.
Si vous choisissez d’en consommer, libre à vous. Mais n’imposez pas ce poison mortel aux oiseaux.
Pensez que vous tuez réellement et rapidement les oiseaux avec du pain, es biscuits secs, et autres cochonneries.
Pour 1€, en grande surface, vous avez 6 boules de graines et de graisse qui sont beaucoup plus digestes pour ces oiseaux. Vous leur rendez service en supportant mieux l’hivers ET en les attirant pour faire des photos. Et avec 6 boules, ça vous fait 2 semaines de nourriture pour un groupe de mésange sur votre balcon.
Bonjour Éric,
À 100 % d’accord avec toi. Tu as très bien fait d’insister sur ce point.
EcrChez moi les moineaux ont appris à s’accrocger aux boules et chassent même les mésanges ! mauricemary@orange.frivez votre texte ici !…
ça ne m’étonne pas !
Eh bien chez moi des moineaux ont appris cette année à picorer les boules de graisse d’abord en vol puis en s’accrochant comme les mésange ! Il y en a de plus ou moins malins . Certains arrivent et arrachent une graine sans s’accrocher et partent aussi vite mais d’autres s’accrochent très bien comme les mésanges . Une femelle pison le fait également en vol .
25/03/2019 mauricemary@orange.fr
Bonjour, merci pour ces conseils tous intéressants . je participe samedi à un comptage de Gypaètes et le probleme est de photographier l’oiseau qui parfois vole assez haut en ayant un éclairage correct sur le sujet, sur fond de ciel pas toujours bleu. vous auriez un conseil ? j’ai un EOS 100D et un tele canon 70×300 avec stabilisation je me met en général sur TV à 1600 et je n’utilise pas le mode rafale inutile dans le cas de ces grands planeurs, ça mange trop de batterie 😉
[…] comment faire pour photographier le martin pêcheur en vol […]
[…] voulu, vous devez caler votre reflex sur une vitesse d’obturation élevée. Ainsi vous allez figer le mouvement des oiseaux. Sans une vitesse d’au moins 1/500, vous risquez fort d’avoir beaucoup de déchets […]
tip top Clair et précis…
J’ai une petite bergeronnette qui vient carrément me défier dans le jardin…
Beaucoup de patience et de disponibilité…. et être futée pour ne pas se montrer car elle est hyper réactive… allez je vais préparer mon trépied et en attendant noter ses habitudes de timing….
Merci Pascale ! Oui une bergeronnettes est toujours en mouvement, avec notamment la queue qui frétille. Une vitesse élevée est ici encore plus important.
Excellente présentation Regis !
Claire, précise, concise et efficace. J’ai trouvé dans ta vidéo les quelques détails qui vont grandement améliorer ce type de photo. J’ai tellement reconnu mes défauts dans ta liste de choses à éviter 😉
Merci !!
Et vivement les prochaines.
Salut Christophe ! Pour les prochaines, c’est simple, c’est toutes les deux semaines !! Et je peux même te dire que le prochain est Patrice Mariolan 🙂
[…] je sais que ça vous plait car le dernier épisode a été vu plus de 1400 fois en une semaine et a été partagé plus de 100 fois sur les réseaux […]
Un deuxième cours au top, très complémentaire du premier sur les explications du nourrissages, on va pas pouvoir photographier la mésange si on ne sait pas comment l’appâter.
Je trouve les questions posées pertinentes et ton choix de réponse l’est tout autant.
Ayant fait l’acquisition hier d’un 70-300 sigma pour Nikon, j’attends les beaux jours pour composer, et je note précieusement ces conseils car je débute avec les reflex mais pas avec la photo.
Effectivement, composer viendra avec le temps, déjà avoir une photo toute floue mais à peu près potable ça sera déjà grandiose pour moi.
J’attends avec patience et sans retard après-demain pour un nouveau « mini-cours » sur mon sujet de prédilection : la photo animalière.
Je te souhaite plein de rencontre photographiques (comme j’ai coutume de les appeler)
Bonne Soirée,
Une photographe animalière très débutante !
Bonjour Régis, et merci.
Juste ce qu’il me faut : une vidéo qui me ressemble : simple et surtout très concrète ;D ! Je reprends la question d’un autre « commentateur » : peut-on photographier à travers une vitre, et dans l’affirmative, quelles sont les précautions à prendre ?
Bonjour Régis,
Très bonnes explications.
Merci
super vidéo!
et maintenant travaux pratiques
http://i.imgur.com/drMZsFz.jpg
super explications et conseils comme on dit chez nous » y a plus qu’à….. »
à tester , merci
Bonjour Régis
Merci pour tes conseils qui sont toujours les bienvenus. Pour ma part je n’avais ,jusqu’à maintenant, mis en oeuvre qu’une partie du dispositif, mais à main levée. Comme tu le dis, ils sont très vifs et donc j’ai beaucoup d’échec. Avec les rafales on peut avoir de bons résultats.Dès demain je vais mettre plus de chances de mon côté en appliquant tes astuces.
Merci encore pour l’aide que tu nous amènes.
Cool Gyors, tiens moi au courant, tu connais mon adresse mail : regismoscardini[at]auxoisnature[point]com
Bonjour Régis,
Merci pour ce cours, je me monte une mangeoire demain 😉
Excellente idée 🙂 C’est super fastoche : un piquet en haut duquel tu mets la mangeoire et de branches naturelles accrochées à ce piquet et c’est parti ! 🙂
merci régis
une observation sur l’émission : rajouter une ou deux photos du résultat de ce que tu dis
et par rapport au thème d’aujourd’hui : ma configuration fait que je dois prendre la photo de la mangeoire à travers une vitre. y a t il des précautions à prendre
Patrick.B
Et bien tu sais quoi Patrick : figure toi qu’au début du montage vidéo c’est ce que je voulais faire mais pfioutttt 😉 je ne l’ai pas fait. M’est sorti de la tête ! Pour la prochaine fois je me mets sun gros post-it sur mon écran d’ordi 🙂
Bonjour Régis
C’est vraiment l’idée à retenir, pour avoir l’oiseau au bon endroit et bien sûr la seule pour l’avoir a coup « presque sûr. Je vais essayer la préparation pour mettre en route ma rafale avec la télécommande . En admettant que ce sois possible. Un grand merci.
Bon courage Jeannine 🙂
Merci Régis, Cela complète très bien le webinaire Une question – Une réponse. Merci de prendre tout ce temps pour nous informer de tes techniques.
Bonjour et merci Régis peut on toujours enregistrer les formations, et sur Mac iPhone i pad où enregistrer les MP3 pour se les repasser?
(Entre nous vi ton congé et ta formation d’entreprise t devrais demander une petite participation financière
NB: si tu organises des stages de photos animalières ne nous oublies pas, mon dos guérira un jour et je ne suis pas sédentaire et aime la nature.
RE2: n’y a t’il pas de problème à être sur Yahoo…………
AMITI2S……………………………………..,)
Salut Dominique !
Toujours ravi de te voir ici 🙂
Oui, tu peux télécahrger la vidéo, il y a un bouton « Download » juste en dessous à coté de twitter. C’est au format MP4 et tu dois pouvoir regarder ça un peu sur tout je pense. Pour des stages, ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Mais pourquoi dans à moyen terme.
Pour yahoo … je ne pense pas non.
Un petit complément, lorsque vous installer votre boîtier sur le trépied et que vous avez bloquer pAR, faites une image test pour vérifier votre fond, voir s’il est harmonieux et fera bien ressortir l’oiseau.
Préférez u.e journée lumineuse…
Merci Kok pour ce complément d’information ! Oui,le fond a sa (grande) part d’importance et ne pas y prêter attention peut-être dommage surtout si les photos sont réussies.
Bonjour Régis
Concis, rapide…et très clair. J’y prends gout à tes émissions. 2 observations : 1) il manque en dessous de la branche mon chat qui regarde les mésanges avec un œil plus que gourmant. 2) mon appareil ne fait pas tac tac tac mais toc toc toc…j’espère que ce ne sera pas un obstacle à la réussite.
Cordialement
Daniel
Ah mince !!!! Ton appareil fait toc toc toc toc ??!! houlala il faut vite en changer alors ! 🙂 🙂
Merci à toi pour ton com’ bien sympa 🙂
bonjour Regis!
merci pour ces bon conseils!c’est toujours un grand plaisir de regarder tes videos,
merci c’est gentil
Génial! merci Régis pour cet astuce. Je m’y connais pas trop en en photo animalière, je fais plus du paysage.Cela ne m’empêche pas de suivre ton blog où je trouve des articles très intéressants. Voila pour la parenthèse ;-).
J’avais déjà tenté de prendre une mésange charbonnière sur la mangeoire pas facile effectivement. (manque de netteté)
Je vais refaire des essaies.
Je crois que la photo animalière est une belle alternative pour moi .
Fais attention Pascal, si tu commences à mettre le pied dans le monde de la photo animalière, tu n’en sortiras pas !! 🙂
A bientôt
Justement je me pratique à cela cette hiver mais mon objectif est 24-105 je sais que c’est court mes oiseaux son petit…….je veux m’acheter une nouvelle lentille et pour ceux qui son habitué à photographier des oiseaux j’aimerais des conseilles. Je suis avec un 6 d canon et j’hésite entre 300f4 ou la nouvelle 100-400 4.5-5.6. Je pense que j’aimerais plus cette dernière pour longueur focale mais une crainte de manquer de lumiere et le poid? Alors j’aimerais profiter de vos commentaires et bons conseils.
Bravo pour ton site M. Régis,j’apprend beaucoup, cousine québécoise….et merci à tous au plaisir de lire vos réponses
Super merci Régis pour ces astuces, super bien expliquées et simples à mettre en pratique…
Je vais essayer de ce pas avec les colibris du jardin! 🙂
Alors là, avec les colibris va falloir pousser la vitesse d’obturation à 1/8000 pour figer les ailes 🙂
bonjour REGIS,
ah!!!oui ,c’est super
je fais « presque » tout ce que tu dis, et me disais je ne vais rien apprendre !!!!! je me suis bien trmpé
ce que je ne fais pas du tout, c’est la montée en ISO, car pour moi cela signifie BRUIT
sauf quand il fait un peu gris pour récupérer un peu de lumière
MAIS dès que je peux je suis à 200 voire 100 iso (ça signifie pour moi netteté), en pleine journée
donc si j’ai compris en montant en iso 400 à 800 i ,1/500ème à1/100 s, on gagne en netteté EN VOL ça bloque l’oiseau !! c’est ça !!!
faut que je rerevois ta vidéo et que je revois avec toi……si c’est possible , mais vite fait pour ne pas prendre trop de ton temps
très instructif en tout cas……merci
JEAN PAUL
Je te rassure, il n’y a pas si longtemps, je faisais comme toi : en pleine lumière de journée, je ne « pensais » pas à jouer avec ce levier, celui de la sensibilité. Mais en fait, lumière suffisante ou pas, s’il faut taper dans les hautes vitesses et qu’on est déjà à pleine ouverture avec le diaphragme alors zou, il faut monter en sensibilité jusqu’à avoir la vitesse désirée.
Merci, Régis pour cette vidéo tellement pratique et bien réalisée.
Une petite question si tu as le temps de me répondre…. Un héron intéressé par mes poissons vient se poser parfois au bord de mon étang ; ma réaction première était de le chasser ; maintenant, je patiente un peu en l’observant bien sûr de peur qu’il n’emporte mes poissons, le temps de préparer l’appareil photo et l’objectif ( car bien sûr, il n’avertit pas quand il vient !!! )
Ce que tu expliques dans cette vidéo peut-elle s’appliquer à la situation que je viens de te décrire?
Je te remercie.
Christian
SAlut Christian
les hérons sont très très méfiants et si tu attends que l ‘oiseau se pose pour « aller » le photographier, tu le feras fuir à coup sur. Pour ce type d’animal qui a franchement peur de l’homme, il vaut mieux être présent avant son arrivée (et caché). De plus, ça n’est pas un passereau donc son vol d’atterissage est plus facile à suivre. Enfin, pour le décollage, si tu observes bien, les oiseaux ont souvent des « tics » qui montrent qu’ils vont partir. Je ne connais pas celui du héron mais je sais que pour les canards sauvages, ils ont tendance à tendre le cou juste avant de décoller.
C’est un moyen pour anticiper le décollage et ne pas se laisser surprendre avec le reflex.
Merci pour toutes ces infos.
J’ai justement des mésanges qui viennent manger, mais très difficile à approcher. Par contre pour réclamer à manger elles n’hésitent pas.
A bientôt
Bravo pour cette nouvelle vidéo, grâce à tes conseils du jour je vais améliorer ma prise de vue car au mois de décembre j’ai réussi 2 ou 3 images mais j’ai manqué de conseils et aujourd’hui j’ai compris une grande partie de mes erreurs, notamment cette branche intermédiaire ou l’oiseau vient se poser avant la mangeoire…
Bravo pour les progrès dans la réalisation de cette deuxième vidéo!
Olivier
Oui, c’est un truc tout bête mais qui change pas mal de choses. Autre astuce auss, si possible, pense à mettre ta mangeoire à proximité (10, 20, ou 30 m) de quelques grands arbres pour procurer aux oiseaux un lieu de sécurité.
Bonjour Régis,
explications, claires, précises, à mettre en pratique…Merci
Et voilà, en 2 vidéos, comment créer LE rendez-vous incontournable de la photo animalière!!!!!
Clair, net et précis; le top!
Merci beaucoup et à vendredi prochain…
Laetitia
Merci pour ces chouettes explications de passereaux!!!
Comme toujours, j’ai appris beaucoup en peu de temps!
Bien à vous,
Hg
Salut !
je te cite : « Comme toujours, j’ai appris beaucoup en peu de temps! » Et bien c’est exactement le principe de mon émission. Je suis donc très content que ça fonctionne pour toi ! 🙂
bonjour regis
super cette idée je vais l’essayer aujourd hui car a la mangeoire j’ai des gros bec et des chardonnerets
si je reussi je t’envoie les photos
a bientot
cyrille
Ah oui avec plaisir Cyrille ! Je serai ravi de voir ce que tu as fait. 🙂
Bonjour Régis,
Excellente vidéo, il y a 2-3 petites astuces que je vais tenter de mettre en pratique pour avoir mes passereaux en vol car pour l’instant je n’ai pu les figer qu’une fois posés … encore faut-il être rapide car il restent rarement plus de quelques secondes avant de repartir vers leur refuge.
Merci pour le partage de ton expérience !
Guillaume
PS : Bravo pour l’habillage de ton nouveau blog, je trouve la présentation bien plus claire et bien plus agréable.
Salut Guillaume,
déjà merci à toi pour ton appréciation concernant la nouvelle formule du site 🙂 IL reste encore pas mal de choses à faire comme aller dans le vieux articles et vérifier que tout fonctionne !
Sinon, c’est vrai qu’ils sont rapides mais pour ma part, une fois que j’ai fait mon cadrage à l’endroit où l’oiseau se pose le plus souvent, je ne bouge quasiment plus mon reflex.