Pour ceux qui découvrent le blog et donc mon super défi, voici un petit rappel. Je me suis lancé un défi : suivre pendant 52 semaines les aventures d’un clan de lapins de garenne. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici.
La difficulté de connaitre la vie souterraine du lapin
Si vous avez lu l’article le mode de vie du lapin de garenne, vous savez qu’il passe plus de 60 % de sa vie dans son terrier. Tant mieux pour lui car il paraîtrait que sa vie sous terre serait plutôt calme et tranquille. Tout ceci est au conditionnel car vous comprendrez qu’observer des lapins dans leurs galeries relève de l’exploit. ( R.M Lockley dans The Private Life Of The Rabbit a bien mis en place un système de terrier vitré, mais tous les secrets de la vie souterraine du lapin n’ont pas été percés 🙂 )
La vie à l’extérieur n’est pas que semée d’embuches
Question à 1000 €, dans quel lieu le lapin passe-t-il les 40 % restants ? En dehors de son terrier pardi 🙂 ! Logiquement, si sa vie sous terre est paisible, forcément celle de l’extérieur sera terrible, violente et dangereuse ! C’est vrai, mais pas toujours. Et cela dépend de nombreux éléments : son sexe, son statut dans la hiérarchie de la garenne, le moment de l’année, le moment de la journée, son âge …
PENTAX K100D + Sigma 70-300 à 210 mm – f/4,5 – 1/45 – 400 ISO – Bean Bag
Dans le cas de cette photo de lapin de garenne, il est clair que son attitude est sans ambiguité : tout va bien dans la meilleure des garenne ! Ah, la vie de lapin n’est pas si difficile que ça … de mars à septembre …
Vous ne me croyez pas ? Allez, je vous en remets une couche. Cette photo de séance de toilettage devrait vous convaincre : on a tous rêvé d’être un chat dans une bonne maison au coin du feu, on peut maintenant rêver d’être un lapin dans une bonne garenne 🙂
PENTAX K100D + Sigma 70-300 à 3000 mm – f/5,6 – 1/90 – 800 ISO – Trépied
Vous devez donc retenir que les lapins, une fois sortis de leur terrier, se livrent à tout un tas d’activités pas systématiquement stressantes, mais tout de même nécessaires. Dans le désordre : grignotage – d’orties par exemple 😉 -, sieste, toilettage. Et si aucun danger ne pointe à l’horizon, le lapin pourra aussi s’étirer et profiter du soleil ! Tout le monde à droit à son moment de farniente 🙂
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[…] pour une espèce en particulier : moi, ce serait les lapins de garenne, j’ai déjà de la matière, vous en avez été les témoins au début du […]
Les petits museaux mobiles grimaces étrangement,découvrant les tranchantes incisives des rongeurs ; les pattes de devant battent de petits poitrails colères, puis se haussent jusqu'au museau ; et souvent aussi en un coup plus brutal, comme pour un appel à la violence ou une invitation au silence, une patte de derrière, mieux musclée, frappe le sol qui rend un son assourdi. LP
A Régis
Tantôt assis sur le cul tantôt entierement debout sur leurs pattes de derrière, changeant de place, se haussant et s'abaissant, dressant les oreilles dans l'attitude du recueillement et de l'attention, les rejetant en arrière avec des expressions de colère dans la clarté douteuse de cette lune levante, ils ont parfois l'air de danser une danse nocturne, inconnue de l'oreillard, qui ne peut rien comprendre à la mimique de tout ces fous.
Louis Pergaud
Salut Pierre,
Génial ton commentaire ! Pour ceux qui ne savent pas d'où vient cette citation : De Goupil à Margot, sous-titré Histoires de bêtes de Louis Pergaud donc. Pour tous les amoureux des animaux de nos contrées, c'est un incontournable à lire 🙂 … que je n'ai pas encore 🙁
je voulais revenir sur le message de cris l'idée du piege photo c'est une bonne idée mais comme tu as intallé un affut j'ai peur que tu dois perdre du temp pour que les garenne s'habitue de nouveau a un nouveau materiel instalé
Salut Jerome,
Je n'ai jamais tenté cette expérience mais je pense que les lapins, même s'ils sont très farouches, sont capables de s'habituer très vite a un changement dans leur environnement.
Et puis la garenne est assez grande, je pourrais donc tenter l'affaire vers un autre clan pour ne pas déranger le clan que je suis.
Mais tout ça c'est pas pour tout de suite, je n'ai pas me matériel ! 🙂
"On a tous rêvé d’être un chat dans une bonne maison au coin du feu" Mais oui exactement!
Ils ont pas l'air tracassé tes lapins! Tu as revu des renards ou blaireaux dernièrement?
Salut Killim
pour répondre à ta question, je vois des blaireaux à chaque fois que je reste à l'affut suffisamment longtemps : c'est à dire souvent après le coucher du soleil. C'est systématique.
Par contre, pour les renards, ça n'est pas le cas … jusqu'à ma dernière sortie où j'ai eu l'occasion d'observer trois jeunes renards à quelques centaines de mètres de la garenne. Ils étaient tranquillement en train de se reposer au soleil. J'ai pris quelques photos et cela fera l'objet d'un prochain article 🙂
Quand est ce que tu installe un piège photo dans le terrier ?
😀
C'est une idée ça ! Après, un piège photo dans le terrier ça pourra faire des photos très orientées documentaire ! Imagine la prise de vue au flash dans un terrier, pas sur que cela donne un résultat très esthétique 🙂 Ca pourrait ressembler aux images de blaireaux prises au flash, je ne suis pas très fan. Mais connaissant ton inventivité et les stratagème que tu as le don d'inventer, tu vas bien me trouver un truc ! 🙂
Il faudrait un flash qui éclaire un peu le fond du terrier, un autre l'avant … bref, je ne suis pas du tout expert dans ce domaine, mais faudrait un sacré dispositif !!
tu vas avoir un super théme!
bonne continuation
@mitiés
Liliane
Oui, tu as raison, Lilianne, le thème de la vie extérieure du lapin est très riche !! … Celle de la vie souterraine aussi mais difficilement accessible 😉
Très sympas tes photos, on voit qu'ils ne t'ont pas capté. Super shoots.
Salut Jérôme,
c'est l'avantage de l'affut fixe que j'ai laissé sur place, les prises de vues ont moins de proximité et un angle peut-être moins intéressant, par contre il est évident que leurs attitudes sont bien plus naturelles. Faut trouver le juste équilibre.