Quand je passe une soirée avec des amis, arrive toujours dans la discussion le moment où on parle des séries TV.
En ce moment, à moins de vivre sur une ile déserte (ou dans une grotte, ou d’avoir fait un saut dans le passé), impossible de rater GOT.
GOT ? Oui, Game Of Throne. Tout le monde regarde. Même ma belle-maman.
Tout le monde ?
En fait non. Moi, je ne regarde pas. Ni celle-ci, ni aucune autre d’ailleurs. Je suis par exemple passé à coté de Sherlock (version XXIème siècle … pas la vieille).
Vous savez quoi ? Franchement, je m’en porte pas plus mal.
Et quand on me pose cette question « tu suis la toute dernière série machin sur NetCanal ? » j’en profite pour débiter mon discours bien rodé sur le fait que le temps que je ne passe pas devant l’écran je le passe à réaliser mes projets.
Et toc ! 🙂
Bon, très honnêtement, il y a quand même un truc sur lequel je passe à coté. Surtout avec les séries policières. Là, j’avoue, c’est dommage.
Ce truc, c’est la démarche du détective, de l’inspecteur, de l’agent de police, bref, du type chargé de l’enquête.
Parce que leur but, c’est quand même de retrouver l’assassin. Donc ils ont plutôt intérêt à assurer. Et à utiliser des techniques qui fonctionnent.
Parce qu’on est dans des séries US, et que les américains, ils veulent qu’à la fin ça se termine mal pour le méchant.
Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? (oui, je sais qu’on est censé parler de photo animalière)
Votre premier job à vous, avant même d’être photographe, c’est d’être détective.
Vous voyez où je veux en venir …
- retrouver la trace du sérial killer M. Renard.
- ou celle du vengeur masqué M. Blaireau
- ou celle du multi-récidiviste M. Chevreuil
- ou celle encore du perforateur fou M. Martin pêcheur
Et une technique connue par tous les détectives du monde entier, c’est celle de relever les empreintes digitales.
En photo animalière ?
Oui, ça marche aussi.
Très bien même.
Il suffit d’installer sur un lieu de passage (qu’on appelle dans le jargon une coulée) un piège à empreintes. On est très loin de techniques de pointes de New York Police d’Etat.
Ici, il faut juste de la terre fine, une nuit d’attente, et c’est bon.
L’intérêt ? On peut obtenir des infos capitales pour savoir si oui ou non, des animaux sont actifs. Et savoir lesquels.
Ok, les pièges photographiques font aussi ce travail. Sauf que là, ça ne coûte rien. Cerise sur le gâteau, on ne peut pas le voler.
Ni le fracasser (oui, c’est déjà arrivé). Cette technique du piège à empreinte est la base du repérage en photo animalière.
C’est la toute dernière série de leçons en vidéo que je viens de mettre en ligne sur la Photo Animalière Académie.
3 cours pour apprendre en détails à installer ces pièges à empreinte.
Inédits et uniquement disponibles sur la PAA.
bonjour Régis,
c’est la deuxième phase que j’utilise avant de me lancer dans un affût. La première est la chasse aléatoire (c’est à dire me promener simplement dans la nature sans aucun appareil photographique), après je me décide: piège à empreinte et le cas échéant, installer un piège photographique. plus tard suivant l’animal détecté je m’installe en affût qui lui peut durer plusieurs jours et dans ce cas être en TOTAL indépendance ( pas de repas chaud, le téléphone portable NE ME SERT que s’il y a un problème de sécurité de ma personne sinon, il est TOTALEMENT éteint)
Cordialement