J’espère que la découverte des 5 méthodes d’apprentissage a été bénéfique. Si vous n’avez pas encore cet article ô combien important pour votre progression, cliquez ici. Vous avez été plus de 1600 à en profiter. C’est cool, il vous a plu !

Aujourd’hui je vais vous donner les clés pour savoir si vous êtes un photographe autonome ou au contraire, dépendant. Je parle uniquement de photo, car j’imagine que vous n’avez plus besoin d’un adulte pour lacer vos chaussures ou vous habiller le matin (ou alors mon lectorat est plus jeune que je ne pensais !).

C’est quoi être AUTONOME ? Et DÉPENDANT ?

Bien sur que je sais que vous savez. Mais comme ça ne me coûte pas plus cher de l’écrire, comme ça ne vous prend que 30 secondes de lecture en plus, voici la piqure de rappel :

  • ÊTRE AUTONOME : d’après le Larousse, se dit d’une personne qui a une certaine indépendance, qui est capable d’agir sans avoir recours à autrui.

En gros, c’est quelqu’un capable de se débrouiller tout seul.

  • ÊTRE DÉPENDANT : d’après le site L’Internaute cette fois-ci, Qui dépend de quelque chose, qui est subordonné à quelqu’un.

En gros, c’est quelqu’un incapable de se débrouiller tout seul. 🙂

Maintenant, dans le contexte de la photo animalière, ça donne quoi un photographe autonome ? Et dépendant ? Qu’est-ce qui fait de moi, de vous, un photographe dépendant ou autonome ?

Pour répondre à cette question, je me suis pris comme cobaye. Et ouais ! On n’est jamais mieux servi que par soi-même. 🙂

envol-oiseaux

Et si devenir autonome c’était tout simplement pouvoir voler de ses propres ailes ?

Mon cas pratique de photographe dépendant

Si vous me suivez sur Instagram ou Facebook, vous savez que cet été je me suis essayé à l’astrophotographie.

Tout devait se passer comme sur des roulettes. Je sais utiliser mon reflex et j’ai quelques notions d’astronomie. J’avais à priori toutes les cartes en mains pour ne pas trop ramer.

Raté ! Mes premiers essais furent vraiment mauvais. Photos sombres et salement bruitées, étoiles pas nettes, post-traitement bancal, bref, pas de quoi se retrouver au 7ème ciel. Dommage pour de l’astrophoto ! 😉

voie-lactee

Un exemple de premier essai … très perfectible !

Je prenais conscience qu’être expert dans un domaine photo n’offre aucune garantie de l’être ailleurs. C’est l’évidence même me direz-vous. C’est vrai. N’empêche que le vivre rend cette évidence encore plus … évidente !!

J’ai donc mis mon orgueil de photographe expérimenté dans ma poche (je sais maintenant pourquoi les poches des vestes des photographes sont nombreuses … et grandes !). Retour aux sources avec l’achat d’un bouquin : Les secrets de l’astrophoto de Thierry Legault (aux éditions Eyrolles)

Une lecture et quelques visionnages de tutos vidéo plus tard (je recommande ceux de la chaîne You Tube d’Arnaud Thiry : le studio de poche), je reprenais mes essais photos. Avec beaucoup plus de succès cette fois-ci. Ouf !

Mes images commençaient enfin à ressembler à ce que j’avais en tête. Où à certaines vues sur des sites de référence.

Alors pour en arriver là, que s’est-il passé dans ma tête ? J’ai été contraint de me mettre dans la peau d’un photographe dépendant.

De photographe animalier autonome, je suis passé à astrophotographe dépendant.

Comment je le sais ? Par le besoin impératif d’acquérir de nouvelles compétences.

IMPORTANT  : Un photographe devient ou est dépendant quand il doit chercher les solutions à ses problèmes ailleurs que dans son propre savoir. Quand ses connaissances initiales ne plus suffisantes pour réussir. Bref, quand il dépend du savoir des autres.

Souvenez-vous de la définition : être dépendant c’est dépendre de quelque chose ou de quelqu’un. On est en plein dedans !

voie lactée

Encore perfectible … mais beaucoup mieux ! 🙂

La Z.P.D … la quoi ??

Attention, gros mot. Je me dois de vous parler de la Zone Proximale de Développement (Z.P.D donc). Les pédagogues connaissent bien ce concept initié par le psychologue russe Lev Vygotski.

Sa théorie a influencé et influence encore les professeurs du monde entier. Utilisée pour mieux comprendre le développement des enfants, on peut parfaitement l’employer pour les adultes.

Il s’agit du moment dans votre progression où vous ne pouvez plus apprendre tout seul ET que vous ne pouvez apprendre qu’avec l’aide d’une personne plus experte.

Et ça les amis, c’est fondamental. Le photographe qui n’a pas conscience d’être dans cette zone est incapable de progresser.

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Image issue de Wikipédia – © Dcoetzee, d’après Vygotski

  • Zone Rose : oubliez-là, je ne connais aucun apprenti photographe incapable de réussir des photos avec aide.
  • Zone Verte : tous les débutants se trouvent ici.
  • Zone Bleue : les photographes experts sont là.

Mon but en astrophoto cet été était simple : passer de la zone verte à la zone bleue. J’ai réussi en partie.

Je suis désormais capable de faire des belles photographies de voie lactée sans aide = Zone bleue. Mais j’ai encore besoin d’aide pour réaliser un empilement de plusieurs photos de ciel étoilé = Zone verte.

Vous commencez à saisir la différence entre photographe autonome et photographe dépendant ? 🙂

Votre but à vous est simple : passer de la zone verte à la zone bleue le plus vite possible.

Mon but à moien tant que formateur photo – est simple : vous aider à passer de la zone verte à la zone bleue

Comment devenir un photographe autonome ?

Il n’y a pas 36 solutions. La seule façon d’aller vers le coté bleu de la Force, c’est d’être entouré de personnes plus expertes que vous.

C’est ainsi, nous sommes tous faits pour apprendre et progresser en présence de photographes plus expérimentés, d’un formateur, ou encore mieux, des deux !

C’est pour toutes ces raisons qu’un Stage Photo sur le terrain et en immersion est la MEILLEURE méthode que je connaisse pour devenir un photographe autonome.

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Le stage photo en immersion que j’organise en mai 2017

Vous me dites dans les commentaires si vous avez déjà participé à un stage ? Et ce que vous en avez retiré ! 🙂