Un truc dont on ne parle pas assez dans les livres techniques photo ou dans les magazines je trouve ? Et qui peut vraiment vous aider à :

  • marquer les esprits de ceux qui verront vos photos
  • passer d’une photo proprette à une photo qui claque
  • devenir un photographe qui enclenche des réactions)

Les histoires ! Je ne vous parle pas ici de vos livres de la bibliothèque Verte qui prennent la poussière dans le grenier (en passant, je me lirais bien un Club des 5 moi).

Pas plus des trente histoires qu’il faut se farcir pour endormir les mini-monstres qui pètent le feu parce qu’il fait encore jour dehors à 10h le soir.

Non.

Mais de raconter des histoires à travers vos photos. Vous le savez bien : les photos qui fonctionnent le mieux sont celles qui emportent l’imagination de celui qui les regardent (contemplent).

Pas convaincu ? On peut faire un exercice ensemble. Prenez 10 secondes.

Retrouvez dans votre mémoire de 2,5 péta-octets (1 péta-octet = 1 million de giga-octets) la dernière fois où une photo vous a scotchée.

C’est bon ? Moi je l’ai. À présent, demandez-vous pourquoi cette photo vous a mis une telle claque.

Je mets ma main à couper (bon, la gauche, on sait jamais) que c’est parce qu’elle vous obligeait, quasiment malgré vous, à imaginer toutes sortes de scénarios possibles.

Toujours pas convaincu ? Un exemple pour vous.  Cet été, vous avez un bon spot photo sur une garenne. Tous les soirs, c’est un vrai festival. Au final, c’est pas les photos de lapin qui manquent.

Vient le moment de choisir celle que vous montrerez à la terre entière. Quelle image vous devriez garder pour déclencher les « wahou » autour de vous ?

Celle-ci :

Ou celle-ci :


Pour moi, c’est la seconde sans aucune hésitation. Pourquoi ?

La première n’évoque rien. Juste un lapin sauvage photographié à un mètre cinquante. Basta. C’est joli, ok, mais je la regarde deux secondes à peine.

La deuxième ? Une avalanche de scénarios possibles dans la tête des spectateurs :

  • silhouette de quel animal ?
  • Quand la photo a été prise ? Matin ? Soir ?
  • Comment le photographe a-t-il fait ?
  • C’est quoi toute cette végétation ?
  • Que peut bien attendre ce lapin ?

Souvent, il suffit de changer un ou deux réglages pour passer de la une à deux. Comme faire la mesure d’exposition sur le ciel plutôt que sur le sujet. Juste ça. Pour avoir 100 fois plus d’impact.

Et vos fans se rappèleront de votre photo très longtemps. C’est exactement ce que j’explique dans mon nouveau cours « L’intention Photographique » 

Ça et tous les autres cours déjà disponibles.