« Ça n’arrive qu’aux autres ! » Voilà la phrase qu’on ressort à chaque fois qu’on évoque le vol de matériel photo. Ça devait être aussi ce que se disait un ami photographe il y a encore quelques semaines, Gregory Pol. Sauf que l’autre, ce fut lui ! Une poignée de secondes d’inattention dans le train, et ce sont plus de 10 000 € de matériel photo qui lui ont été dérobés. Et ça, il ne l’imaginait pas une seconde. Surtout que la veille au soir du vol, on en parlait entre nous au cours d’une soirée tri d’images !
Une telle mésaventure, je ne la souhaite à personne. Ça n’arrive jamais au bon moment, ça vous met des vacances en l’air (que ce soit à l’aller, comme au retour !), ça vous casse dans l’oeuf tous vos projets, ça vous fiche le compte en banque à zéro … et surtout, surtout, ça vous empêche de photographier !
Je n’avais pas prévu de rédiger un article sur le thème du vol de matériel photo. C’est ce gros pépin qu’à vécu Greg qui m’a, en quelque sorte, obligé de traiter ce sujet. J’espère sincèrement que tous les conseils que vous allez lire – et APPLIQUER – pourront vous préserver d’un tel évènement. Lisez cet article attentivement, jusqu’au bout, même s’il est un peu long ! 🙂
L’article est en trois grandes parties :
- Démarches à faire en amont
- Protéger physiquement son matériel photo contre le vol
- Si ça vous arrive, quoi faire après un vol
Je vous l’annonce tout de suite, et je vous le rappellerai à la fin, je compte sur vous pour partager dans les commentaires toutes vos astuces, mêmes les plus farfelues 🙂 contre le vol de matériel photo ! Merci ! 🙂
Je vous mets ma conférence au Salon de la Photo tirée de cette article :
Démarches à faire en amont
Vérifiez votre assurance habitation
Comme je suis loin d’être compétent dans ce domaine, j’ai carrément appelé mon assureur pour ne pas écrire trop de bêtises. C’est la MACIF en l’occurence. Une dame très charmante m’a tout expliqué ! Ce que je vous relate là concerne mon assureur, mais il y a fort à parier que le votre fasse grosso modo pareil.
La première chose à faire est de vérifier ce que contient votre assurance habitation. Dans mon cas, je suis couvert par la formule de base appelée Formule Protectrice. La liste des garanties principales incluses ne concerne évidement pas les situations typiques de vol de matériel hors de la maison.
La conseillère m’a alors fait remarquer que j’avais souscrit une option appelée Garanties + m’assurant contre Le vol à l’arraché, avec violence ou à la tire, en tout lieu, des biens mobiliers assurés. Remarquez l’expression En tout lieu. C’est important ! C’est justement ce qui nous intéresse. Cette option pouvait donc à priori convenir. Mais non. Le plafond est fixé à 459 €. Rien que mon Reflex vaut 1000 €.
Elle m’a alors proposé une autre option, plus spécifique cette fois-ci à la photo : Option matériel de loisir en tout lieu. Pour 3 € par mois, mon matériel est couvert contre les incidents, le vol (avec agression et/ou effraction) et les incendies. Le plafond est à 3000 € (qu’on peut augmenter en payant plus cher tous les mois). Notez bien que pour le vol, il faut qu’il y ait eu une agression ou une effraction. Laisser son matériel sur un quai de gare et ne plus le retrouver ne sera pas pris en charge ! C’est tout de même assez limitant. J’imagine que cette clause existe pour ne pas avoir à indemniser les photographes négligents !
Faites le. Prenez 5 minutes pour passer un coup de fil à votre assureur. Vous connaitrez le niveau de votre assurance Habitation pour agir en conséquence.
Enfin, pensez bien à conserver les factures d’achat. Sans ça, l’assureur ne pourra pas grand chose pour vous ! Avec tous les outils dont on dispose maintenant, ce serait vraiment dommage d’être coincé à cause de factures manquantes. Perso, j’ai deux astuces pour toujours avoir ces papiers à disposition :
- j’achète très souvent sur internet. Toutes mes factures d’achat sur bien au chaud sur mes différents comptes clients. Alors, oui, je sais, quand on passe une commande en ligne, on peste toujours de devoir remplir ces foutus champs de création de compte. C’est un mal pour un bien : les factures seront à portée de clics plus tard ! 🙂
- dès la réception du colis, je prends en photo la facture papier avec mon portable. Etant sous Android, les photos sont automatiquement synchronisées en ligne. Résultat, mes factures sont aussi sauvegardées et disponible à tout moment.
Souscrire une assurance spécifique contre le vol de matériel photo
En fouillant sur internet, j’ai découvert l’existence d’un assureur dont le métier est de s’occuper uniquement du matériel vidéo et photo. Il s’agit du bien nommé Pixel-Assur. Voici leur slogan : Où que vous soyez, dans le monde entier, à titre professionnel ou privé, nous garantissons vos matériels et accessoires photo et vidéo pour tous les dommages pouvant leurs être occasionnés.
Comme je suis très curieux, j’ai carrément appélé Pixel Assur. Vous savez quoi ? En moins de 3 minutes j’ai pu parler à M. Pierre Peres, le gérant. C’est cool de pouvoir discuter directement avec le boss. 🙂 Je me suis présenté et il a très gentiment répondu à mes questions.
Ils assurent effectivement le matériel photo contre tout type de sinistres, y compris le vol, à condition de choisir cette option. Leurs tarifs sont bien placés. Un exemple : l’assurance du matériel dans la tranche de 2000 à 2500 € coute 75 € par an sans l’option vol et 150 € avec cette option. Ça fait 12,5 € par mois. En sachant que d’après M. Peres, 80 % des sinistres traités chez eux concernent le vol !
Je reviens au vol subit par Greg (comment ça je remue le couteau dans la plaie ?). S’il avait souscrit chez Pixel-Assur avec l’option Vol, il aurait été indemnisé dans les 15 jours. Sans même devoir se faire taper dessus : la clause avec agression n’existe pas. 🙂 Et en plus ça va vite car Pixel-Assur vous demande dès l’inscription de leur envoyer vos factures. En cas de pépin, seul le dépôt de plainte est demandé.
Comment savoir si une telle assurance doit être contractée ? C’est à vous de déterminer le rapport entre le risque et le coût. Je m’explique. Si vous photographiez en macro dans votre jardin uniquement, sans jamais emporter votre matériel ailleurs que chez vous, l’assurance habitation suffira.
À l’inverse, la question se pose vraiment si votre activité de photographe s’effectue toujours loin de votre domicile. Le risque de vol et/ou de casse est plus élevé. Pire, si vous passez beaucoup de temps dans les lieux comme des aéroports, des gares, ou tout autre lieux de transit, alors, c’est peut-être LA bonne solution.
Pour être clair, je n’ai aucun lien avec Pixel-Assur. J’ai vu leur offre sur le net. J’ai appelé pour avoir plus d’infos. Le gérant m’a tout expliqué très gentiment. Et quand les gens sont sympas, comme il a l’air de l’être, je rends la pareil. Je ne saurai donc que vous conseiller de tester leur outil de devis en ligne.
Enregistrer votre matériel photo
Tenez, voici un truc que personne ne fait ! Moi le premier. Vous savez, aller sur le site du constructeur pour enregistrer le numéro de série du produit. Je connais dans mon entourage photo une seule personne qui le fait par principe, et elle a raison, c’est Karin ! 🙂 Oui, celle qui répond à vos nombreux mails quotidiens avec le sourire (si, si, avec le sourire du clavier 🙂 ).
Pourquoi ne fait-on jamais ça ? Parce que personne n’en connait l’utilité ! Mais ça, c’était avant. Je vous explique tout sur l’intérêt d’enregistrer en ligne votre matériel sur le site du fabriquant.
Raison #1 : C’est une manière très efficace de prouver que vous et vous seul êtes le propriétaire du reflex Machin-chose © avec l’unique numéro de série gravé dessus. C’est valable aussi avec les optiques. Parce que si vous subissez un sinistre, quelqu’il soit, vous serez soulagé de pouvoir prouver facilement et rapidement que le 300 mm immatriculé 25135114jd125 est bien le votre.
Sur le site d’enregistrement de Pentax, je peux déposer aussi les factures relatives à l’achat. Voilà un moyen de plus pour prouver que je suis le détenteur de mon matériel. D’autant que le numéro de série n’est pas toujours indiqué sur les factures ! Autant faire en sorte de tout avoir au même endroit.
Raison #2 : si vous ne le faites pas et que matériel est volé, le brigand (petit terme du Moyen-Age au passage) pourra lui aussi faire la démarche et faire apparaître le matériel comme étant vraiment le sien ! Un comble !
Raison #3 : autre avantage, (qui n’a rien voir avec le vol) vous serez prévenu de toute mise à jour du micro-logiciel faisant tourner votre reflex. Ou bien encore de bugs de fonctionnement nécessitant un retour à l’atelier. Directement dans votre boite mail, à coté de celui d’Auxois Nature. 🙂
Je vous encourage donc vivement de prendre une petite demi-heure un jour de pluie et d’enregistrer en ligne tout votre matériel photo de valeur. Ok, ça n’est pas ce qui fera revenir votre matériel dans l’heure. C’est un outil de plus contre le vol qu’il serait dommage de ne pas utiliser.
Petite astuce …
Voici une autre façon de montrer que c’est vous le propriétaire. Plus artisanale. 🙂 Écrivez votre nom et prénom, adresse et numéro de téléphone sur un bout de papier. Photographiez le avec votre reflex puis enregistrez cette photo dans la mémoire interne de l’appareil puis verrouillez le fichier. Tout ça à condition d’avoir une mémoire interne disponible évidemment !
Avec un peu de chance, l’image ne sera pas effacée par les malfrats. Un argument de plus pour montrer que le reflex volé vous appartient réellement.
Protéger physiquement son matériel photo contre le vol
Votre comportement
Commençons par le commencement. Et par cette question débile : « est-ce qu’on vous a déjà volé les chaussettes que vous aviez aux pieds ?« . Non, évidemment ! Pourquoi ? Parce qu’elles sont toujours sur vous. Même remarque avec le slip. 🙂
Voici donc le premier conseil, et peut-être le plus efficace de tous : ayez TOUJOURS votre matériel sur vous, avec vous. Savez-vous pourquoi mon ami s’est fait volé son sac ? Parce qu’il est allé chercher sa grosse valise à l’entrée du wagon en laissant son sac à dos photo sur son siège. Tout le reste du voyage, il était sur ses pieds. Sauf pendant ces 30 secondes. Le temps nécessaire pour un malfrat de partir avec le havresac (je vous laisse chercher sur le net l’origine de ce mot 🙂 ).
Une scène intéressante à photographier est à quelques mètres de vous ? Allez-y, mais ne laissez pas votre sac plein d’objectifs seul où vous étiez. Même pour faire 20 mètres ! Particulièrement dans des endroits réputés pour le nombre élevé de rapines. Pierre Peres constate que beaucoup de vols sont issus des pays d’Amérique du Sud. C’est un fait à prendre en considération. Sans pour autant baisser sa vigilance en France !
Evidemment, il va sans dire que ces conseils sont utiles là où il y a du monde. Quand je suis en pleine campagne chez moi, il m’arrive souvent de laisser mon sac fourré dans une haie pour m’alléger et faire du repérage. Je ne m’y amuserai pas en pleine gare de Lyon un samedi de départs en vacances ! 🙂
Alors considérez votre sac photo comme un deuxième slip ou une troisième chaussette, bref, comme un sous-vêtement ! 🙂 Si vous suivez ce conseil, vous vous éviterez le pire dans la plupart des cas.
Matériel et accessoires
En plus de votre attitude qui sera désormais irréprochable 😉 , il existe beaucoup d’accessoires censés renforcer la sécurité de votre matériel contre le vol. D’autant que dans certaines situations, le photographe n’a pas d’autres choix que de s’éloigner de son matériel. Je pense aux photographes de mariage : ils ne travaillent pas avec le sac à dos de 15 kg sur le dos toute la journée.
On peut imaginer la même chose pour le photographe animalier dans un affut payant d’une réserve naturelle. Il suffit d’avoir envie de se dégourdir les jambes pour tout laisser dans le cabanon. Ranger, Replier et sortir avec tout le barda est fastidieux.
Heureusement, je vous l’ai dit, diverses solutions ingénieuses existent.
Les alarmes de mouvement
Comme le nom l’indique, ces alarmes se déclenchent uniquement quand elles sont mises … en mouvement. Ce sont des petits boitiers que vous mettez dans votre sac, comme vous placeriez n’importe quel petit accessoire.
Concrètement, ça donne ça. Vous êtes dans le train, avec votre sac à dos sur les pieds. Vous êtes soudain pris par une énoooorme envie de faire pipi. Clic-clac, vous mettez l’alarme sur ON et zou, direction le pipi-room parfaitement propre du wagon. Un voleur tente de prendre le sac ? L’alarme se déclenche instantanément. On ne peut guère prévoir sa réaction, mais à plus de 100 dB, gageons qu’il laisse le sac en plan et s’enfuie à toutes jambes.
La société Doberman Security propose un doberman dressé pour mordre une alarme porte-clé avec ces caractéristiques. Il s’agit du Bag Protector Alert disponible chez Amazon ici.
Un autre produit existe aussi dans le même esprit. Avec la fonction cadenas en plus. C’est le cadenas avec sirène Target Locks TL011. On reprend le principe de l’alarme déclenchée par mouvement, avec un cadenas en plus pour sécuriser l’ouverture du sac.
Vous pouvez pousser le vice encore plus loin pour vos trépieds et rotules ! Une alarme de mouvement dédiée aux vélos s’adapte parfaitement sur les tubes des trépieds. Le principe est le même : un son strident et puissant retenti au moindre mouvement. Vous essayez ? Chiche ! 🙂
J’ai trouvé l’Antivol Securité pour vélo sur Amazon.
Encore une autre solution. Pas chère du tout puisque gratuite (ou 1 € en version sans pub) . Vous avez un smartphone non ? Téléchargez une application comme Alarme Antivol sur Android. Elle vous permet de faire exactement ce que fait le porte clé Doberman (ou un autre). Vous paramétrez l’application pour qu’elle sonne dès que le téléphone est en mouvement et vous le mettez dans le sac à dos.
C’est vrai, la puissance de sonnerie ne réveillera pas un régiment. Et l’effet dissuasif est limité. Considérez donc cette solution comme un outil pour être plus serein pendant vos siestes. Personne n’est à l’abri de faire un gros somme entre deux vols dans un aéroport ! Alors si un méchant décide de vous piquer le sac planqué sous le siège, la sonnerie devrait vous réveiller !
Je n’ai pas d’iPhone ni d’iPad, je ne connais donc pas l’équivalent chez Apple. Ça doit forcément exister, si vous savez, dites le dans les commentaires. 🙂
Les alarmes de proximité
Pour les alarmes précédentes, c’est simple : ça bouge, ça sonne. Ici, on est plus dans la subtilité. Vous avez un émetteur d’un coté, un récepteur de l’autre. Dès que la distance entre les deux dépasse « x »mètres, paf ! ça sonne.
Vous avez déjà saisi le truc : l’émetteur est dans le sac à dos, le récepteur dans une de vos poches. La distance entre vous dépasse ce que vous avez paramétrer, ça sonne à vous déchirer les oreilles (et donc celles du voleur aussi)
J’en remets une couche sur Greg. Ok, il a commis une imprudence. Celle de laisser son sac quelques secondes sans surveillance. Vous avez quoi ? Personne n’est à l’abri de ce genre d’inattention. Je suis me suis même fait une spécialité en la matière (mes proches pourront vous raconter le jour où j’ai laissé tous mes papiers d’identité dans l’avion, pour m’en rendre compte une fois sur le parking de l’aéroport ! 🙁 ) .
Bref ! Avec un tel système, adieu ces oublis fâcheux ! Vous partez d’un lieu public en oubliant bêtement votre sac ? Le récepteur détecte l’éloignement et sonne ! Demi-tour instantané pour le récupérer ni vu ni connu. :-). Il y a le système AE de JR International à 10 € le kit. À ce prix là, pourquoi s’en priver ?
Les traceurs GPS
Bon, là, ça n’est pas gratuit. C’est même largement plus cher que les alarmes de proximité : dans les 100 €. Par contre, le service rendu est à la hauteur de l’investissement. Du coup, inutile d’investir dans un traceur si votre unique matériel est un compact à 150 €. Mais pour un sac à dos contenant plusieurs milliers d’euros de matériel, ça vaut l’achat.
À quoi sert un traceur GPS ? À faire du bon café à localiser en temps réel tout objet sur lequel est posé le traceur. Ça fonctionne, comme son nom l’indique, avec une puce GPS intégrée à l ‘appareil. Pas plus gros qu’une boite d’allumette, il pourra se mettre dans une poche cachée du sac.
L’énorme avantage de ce système est de permettre la localisation directement sur votre smartphone (à condition d’avoir téléchargé l’application dédiée), et, comme je vous l’ai dit, en temps réel. Toutes les minutes (plus ou moins selon les marques), le traceur émet un signal grâce à une carte SIM téléphonique multi-opérateurs. Cette carte implique un abonnement mensuel d’environ 5 € par mois. La liste des pays couverts est conséquente, l’étranger n’est donc pas une limite d’utilisation.
Un bémol cependant : la durée de la batterie. Elle n’excède pas 4 jours. Bon, c’est suffisant dans la plupart des cas, mais c’est un objet en plus à recharger, parmi tout ceux qu’on possède déjà.
Quel intérêt pour vous dans le cadre de la protection de votre matériel ? En cas de vol, de perte ou d’oubli, vous serez à même de voir sur l’écran de votre téléphone où se trouve votre sac à dos ! Imaginez un gros point rouge clignotant sur une carte Google Map vous indiquant à 3 mètres près la position de votre matériel ! Terrible non ? Mieux, la fonction boussole de l’application vous orientera vers votre matériel, tout comme la fonction radar (un peu comme un détecteur de métaux 🙂 ).
Ce sytème vous permettra de situer tout votre matériel … à condition que le voleur n’enlève pas le traceur du sac. D’où l’intérêt de trouver l’emplacement le plus secret possible.
Bonne nouvelle ! Un start up française fabrique cet outil. Il s’agit de Weenect avec une gamme de 4 traceurs. Pas de produit dédiée aux sacs à dos des photographes animaliers (comment ça c’est trop spécifique ? 😉 ) mais celui prévu pour les chats (oui, oui, les chats), le Weenect Cats, conviendra parfaitement. Léger, petit, ça fera très bien le job à 99 € plus un abonnement à 6 € par mois (ou 4,20 € en payant un an d’un coup).
Et puis vous pourrez toujours le mettre autour du cou de votre minou ! (le traceur hein, pas le sac photo de 10 kg) 🙂
[Mise à jour du 14 février 2018]
J’ai reçu nu mail d’un lecteur qui a fait l’acquisition d’un produit Weenect me disant qu’il avait trouvé ce produit plutôt inefficace. Je vous invite donc à croiser plusieurs avis avant de faire votre achat !
Filets de protection pour sac à dos
Autant l’atout de la solution précédente est sa discrétion, autant celle qui vient est tout le contraire. C’est carrément le mode grillage blindé que je vous propose d’adopter. 🙂 Entourer votre sac avec un filet en acier ultra-résistant ! Votre sac à dos est littéralement cadenassé. Pas le plus esthétique, mais peut-être le plus efficace pour dissuader les voleurs de s’approprier votre matériel.
C’est même plus que de la dissuasion, c’est de l’empêchement. Un antivol qui empêche la prise du sac tout comme son ouverture. Accroché à un siège, à une barre ou tout autre objet fixé au sol, pas grand chose ne viendra à bout de cette protection de l’extrême.
Quelques bémols. Ça rajoute du poids à un ensemble déjà bien lourd. Ça oblige aussi à des manipulations supplémentaires. Certains disent même que ça peut user la toile du sac à dos par endroit. Possible. On vous dira aussi que si le voleur est équipé d’une pince coupante, le filet sera vite neutralisé. Bon. Rien n’est pas parfait !
C’est une solution de plus à considérer.
Le filet de la marque PacSafe est disponible chez Amazon en deux tailles : 55 litres et 85 litres.
Marquer votre équipement
La crapule qui s’empare d’un sac à dos rempli de matériel photo ne le fait pas pour devenir photographe. Ou pour prendre de plus belles photos. Il agit pour revendre. C’est la monnaie sonnante et trébuchante qui l’excite. Pas le reflex dernier cri. Enfin si, juste pour sa valeur marchande.
C’est un bon point pour nous, les honnêtes gens. Car un voleur ne vole pas ce qu’ils ne peut pas revendre.
Partant de ce postulat, la solution de marquage indélébile et dissuasif est très efficace. L’idée étant de « coller » sur le reflex une plaque autocollante très particulière :
- elle est indécollable. Ou si une tentative est faite, elle laisse une trace également indélébile et dissuasive « stolen property » (c’est à dire propriété volée)
- chaque plaque autocollante est gravée avec un numéro d’enregistrement unique. Il est lié à vous en tant que propriétaire (vous devrez, pour cet enregistrement, fournir la facture et justifier de votre identité)
- ce numéro est connu par la société qui édite et vend cet autocollant
C’est la société STOP ® (Security Tracking of Office Property) qui propose ce service. Leur site est en anglais (car c’est États-Unien) mais ils ont une agence basée à Paris pour gérer l’Europe. Les coordonnées sont ici : STOP en France
Avec ce système qu’ils appellent Small STOP Security Plate, le voleur sera bien emmerdé embêté pour la revente. Plaques métallique + code barre + numéro unique + message d’avertissement = suppression de la valeur de revente sur le marché de l’occasion !
Peut-être serait-il judicieux d’apposer aussi une plaque autocollante sur le sac à dos. C’est le principe des stickers sur les portes des maisons équipées de systèmes d’alarme. Dans les témoignages que j’ai lu sur le site internet de STOP, certains ont pu retrouver leur matériel. Et souvent parce que le malfrat, se rendant compte de l’impossibilité de revente, se débarrassait du matériel. Un espoir de plus au cours de ce genre d’expérience est toujours bon à prendre, non ?
Chaque plaque autocollante coûte 25 €. C’est raisonnable pour qui veut l’utiliser pour un reflex. La facture peut vite grimper pour en coller sur deux reflex, cinq objectifs et un PC portable !
Le même type de solution est proposé par SelectaDNA avec le marquage ADN (oui, c’est bien ça, ADN). Pas de produit spécifique à la photo, mais celui prévu pour le matériel de golf devrait convenir. Allez voir ici. Ah oui … c’est en français (et merci Michel pour l’info !)
J’anticipe déjà la question dans les commentaires : « et pour la revente ? » On peut voir ce point de deux manières. Vous pouvez considérer ça comme un frein. L’acheteur potentiel refusant d’acquérir un objet avec cette étiquette dessus. L’inverse est aussi vrai ! Ce peut être un argument de dire que ce que vous vendez n’est, justement, pas volé. Sachant que le transfert de propriété est possible avec ce système de numéro unique.
Et si, malgré ça, le vol a lieu, vous déclarez votre appareil comme volé. Dès lors, chez STOP et chez SelectaDNA, toute une chaine est activée pour augmenter vos chances de le retrouver.
Si ça vous arrive, quoi faire après un vol
Ok. Votre sac à dos à disparu ? Pas de panique (plus facile à dire qu’à faire, je sais). Plus vite vous agirez, plus grandes seront vos chances de retrouver votre matériel (ou disons moins petites).
Prévenir et surveiller
La première des choses à faire est porter plainte très très vite dans le commissariat le plus proche. Donnez ces renseignements sur la nature du matériel volé :
- marque
- gamme
- éventuellement le numéro de la barre autocollante type STOP®
- et surtout numéros de série de tous les produits (d’où l’intérêt de prendre en photo avec votre portable les numéros inscrits sur le matériel)
Comme les policiers n’iront pas sur les lieux du forfait pour relever les empreintes à la Colombo, l’enquête pourra avancer seulement grâce à vos indications.
N’oubliez pas non plus de vérifier s’il y avait des caméras de surveillance où le vol a été commis. Si oui, dites le aussi à la police et prévenez le propriétaire des lieux. Ils pourront peut-être visionner les images pour vous.
Très vite aussi, diffusez l’information autant que possible autour de vous. Sur votre site internet, sur votre page Facebook, sur les groupes Facebook que vous suivez, sur votre Twitter, sur les forums, … Et demandez explicitement dans vos messages que vos fans les partagent : les « Like » et les Retweet. Donnez aussi les numéros de série. Profitez de la puissance des réseaux sociaux. Un bon vieux mail est à envisager si votre carnet d’adresse photo est conséquent.
Dans la plupart des cas, le voleur voudra se débarrasser rapidement du matériel. Quand je dis « débarrasser« , comprenez vendre ! Il est peu probable qu’il le fasse sur les forums photos et pages Facebook les plus connus pour la revente. S’il n’est pas trop bête, il se doute que ce genre de nouvelle se diffuse vite. En revanche, le Bon Coin ou eBay devront être surveillés comme le lait sur le feu !!!
Alors dans les heures qui suivent le vol, créez un compte sur le Bon Coin et paramétrez une alerte. Dès qu’un reflex Nikon D800 est mis en vente sur ce site, vous êtes alerté par mail. N’attendez pas ! [Edit : un lecteur m’a gentiment fait remarquer que seules les annonces immobilières pouvaient bénéficier d’alertes. Pas les reflex donc. ]
Je vous conseille aussi de créer une Alerte Google. Il faut avoir un compte Google. C’est gratuit et ça rend service. Voici le principe : dès que sur le net apparaissent les mots clés spécifiés, vous êtes alertés par Email. Voici comment faire :
- rendez-vous sur le site Google Alert et connectez-vous avec votre compte Google
- entrez le nom de votre matériel volé avec le mot clé occasion (ou tout autre mot-clé que vous jugez judicieux)
- choisissez la fréquence « Quand le cas se présente » pour être recevoir le mail immédiatement
- comme sources, prenez Web
Votre alerte mail est programmée pour savoir si un appareil comme le votre est proposé à la vente.
Joelle Verbrugge du blog droit-et-photographie.com m’a gentiment conseillé d’utiliser une autre solution que celle de Google Alert. Il s’agit de TalkWalker. Plus puissant, gratuit aussi, plus efficace, il vaut mieux créer ses alertes avec. Je l’ai testé pour ma veille professionnelle et je vous assure que c’est le cas ! Le principe est le même que celui expliqué plus ci-dessus. C’est là : www.talkwalker.com/fr/alertes
Encore une autre astuce pour tenter de retrouver votre matériel volé.
Celle-ci n’est valable que pour les reflex. Vous savez bien que dans une photo, en plus de l’image, des dizaines d’informations sont enregistrées. C’est même hallucinant tout ce qu’il peut y avoir. Vous n’en n’avez pas conscience ? Envoyer une photo prise avec votre appareil sur le site Jeffrey Images Metadata Viewer.
Donc, parmi la foule d’infos présente dans le fichier, figure le numéro de série du reflex. L’astuce étant de procéder à une recherche sur internet de toute image présentant le même numéro de série que votre reflex volé. Il existe un site dédié pour le faire. C’est Stolen Camera Finder (littéralement Chercheur d’Appareils photo Volés).
J’ai voulu tester le système mais manque de pot, mon Pentax K3 n’enregistre pas le numéro de série dans les EXIFS ! Le site était censé me trouver des images issues du même appareil que le mien par la seule recherche du numéro de série dans les EXIFS. Le site fouillant partout des images sur le net afin de faire correspondre celles qu’il trouve et celle que vous lui soumettez.
Cette méthode de recherche n’est pas infallible, loin de là. Plusieurs conditions sont à réunir pour que ça match :
- La première est que vous ayez déjà posté vos photos sur le net.
- Ensuite, elles doivent avoir été envoyées avec tous les EXIFS. Ce n’est par exemple pas mon cas. Dans mes préférences d’export Lightroom, mes données EXIFS sont limitées au strict minimum.
- Il faut aussi que le site hébergeant vos photos ne supprime pas les EXIFS. C’est ce que fait Facebook notamment. Si vous n’envoyez vos images que sur ce réseau, cet outil de recherche demeure inutile.
En prévision, dès maintenant uploadez une dizaine de photos avec les EXIFS sur un forum par exemple. Ou mieux, sur votre site internet si vous en avez un.
Soyez bien conscient qu’en cas de recherche positive, vous ne retrouverez pas le voleur ! Puisqu’il aura pris soin de vendre le matériel, vous tomberez sur un acheteur qui pensait faire une bonne affaire. Jamais sur le voleur.
Récupérer votre matériel
Miracle !! Grâce à tout ce que vous avez mis en place, vous finissez par retrouver ce qui vous appartient. Vous pourriez être tenté de contacter directement soit le « nouveau propriétaire » soit le vendeur (probablement le voleur). Je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire. Contactez plutôt directement la police. Ce sera un nouvel élément dans l’enquête suite à votre dépôt de plainte.
Informez également l’administrateur du site de revente que votre appareil proposé dans l’annonce n° 12345 est volé. Ça ne vous le rendra pas sur le champ mais devrait entraver les transactions.
Ce que je vais dire là est à prendre avec des énormes pincettes (une tenaille, c’est ça 🙂 ). Il me semble que du matériel volé acheté en seconde main reste toujours la propriété de celui qui l’a acquis en première main.
Exemple : je me fais voler mon reflex. Le voleur le revend sur eBay. Le nouvel acquéreur, qui n’est pas censé savoir que c’est dérobé, ne devient pas de facto le propriétaire. Je reste le détenteur du matériel et je peux donc le récupérer légitimement. À condition de le prouver. Et certainement suite à une action en justice. Dites moi dans les commentaires si je fais fausse route !
[Edit : l’excellente Joëlle Verbrugge du blog www.blog.droit-et-photographie.com a justement tout expliqué dans son commentaire. Lisez-le ! 🙂 ]
Le maitre mot est la Patience. De longs mois peuvent s’écouler pour venir à bout de toutes ces procédures.
D’autres astuces contre le vol
Celle-ci n’empêchera pas le vol à proprement parlé. Elle fera juste passer la pilule moins difficilement !
Ne laissez jamais vos cartes mémoires pleines de photos dans l’appareil au cours d’un voyage. Gardez-les sur vous, dans une poche de veste fermée. Car en plus des conséquences matérielles et financières consécutives à un vol, s’ajoutent celles sentimentales avec la disparition des photos ! Philippe Bolle, photographe habitué des voyages, m’expliquait récemment comment il procédait pour ses données :
- une sauvegarde sur son ordinateur dans son sac à dos
- une sauvegarde sur un videur de carte mémoire qu’il met dans une poche intérieur de veste
Autre technique de filou. Quand on achète un sac à dos photo, on aime qu’il ressemble à un sac photo pas vrai ? C’est légitime ! Toutes les poches qui vont bien, la matière de la toile résistante, la forme générale ergonomique … si votre sac ne ressemble pas à un sac à main, c’est pour toutes ces (bonnes) raisons. D’ailleurs, nombreuses sont les personnes qui, en voyant un sac photo volumineux sur votre dos, se disent « dis donc, il doit prendre de belles photos lui, t’as vu le sac qu’il a ? ». 🙂
Le problème, c’est que les voleurs le savent aussi. Dans leur tête votre sac se transforme en gros billets verts. Pour contourner ce problème, une astuce toute bête consiste à mettre votre sac dans un autre absolument banal ! Un grand sac en toile coton par exemple ou alors carrément un sac de course Auchan ! 🙂 Alors oui, votre égo va en prendre un coup. Mais c’est pour la bonne cause ! 🙂
Et vous, vous faites quoi pour ne pas vous faire voler votre équipement photo ?
Malheureusement j’ai atterie ici. Suite au. Vol de mon sac photos dans. Ma. Voiture lors de vacanaces et qui contenait reflexz zoom et gopro ainsi que plusieurs mois de voyages sur carte sd.. Pas malin non plus de. N’avoir. Note le. Numero de serie.. Bref..
Tout d’abord Merci. Pour tous ces. Superbes. Conseils..
J’ai adoré le systeme d’alarme sonore vraiment top.
Vous. Navez pas évoqué si le système gps parfois intégré dans. Le reflex peut fonctionner pour. Loclaiser l’appareil ?
Merci
Bonjour,
Excellent article. Petite question: est-il possible de retracer des objectifs photos même s’ils ont été volés sans le boitier?
Bonjour
Merci pour votre articles et tous ces conseils.
Cependant je suis assurée depuis maintenant 2 ans chez Pixel-Assur et je pense qu’il est tout de même important d’être couvert en cas de vol, casse ou autre.
L’été dernier au cours d’un voyage je me suis fais voler la quasi-totalité de mon matériel. J’ai été agréablement surprise de la qualité du service et de la réactivité de Pixel-Assur.
J’ai déclaré mon vol par mail, on m’a ensuite appelé pour m’informer de la marche à suivre. J’ai seulement fournis une copie de mon dépôt de plainte. Moins de 10 jours après je recevais un chèque dans ma boite aux lettres !
Je suis très contente de l’aide et de l’accueil téléphonique que j’ai reçu. Une équipe à l’écoute qui assure un réel suivi des dossiers, une indemnisation rapide et sans mauvaises surprises, je recommande vivement Pixel-Assur !
Pour un prix raisonnable vous aurez droit à de bonnes garanties pour protéger votre matériel.
Bonne journée à tous 🙂
Bonjour,
Merci pour cet article très complet.
Je vous conseille aussi d’aller regarder du côté de http://assurancematerielphoto.com/ qui me semble plus compétitif (tarif et garanties). L’accueil a été excellent et en tant qu’assureur et photographe, il sait de quoi il parle…
Bonjour ??
merci beaucoup pour ce joli pavé extrêmement instructif, j’étais en pleine recherche pour assurer et protéger mon beau et scintillant Nikon z6 et son sublime z 24-70 f/4 .. de quoi ? J’en fais trop ? Oui bah je l’aime ok !?
Puis surtout je me suis saigné pour basculer de chez Canon vers Nikon donc l’assurance est PRIMORDIALE ! Je vais donc passer un petit coup de fil demain chez pixel Assur ?
Bonne soirée/journée à vous ( selon l’heure à laquelle vous lisez cela )
Bonjour,
Comment faire pour du matériel acheté d’occasion ? Est-il possible d’enregistrer le numéro de série, même si les factures (récupérées des vendeurs), ne sont pas à mon nom ? Quand est-il des étiquettes STOP pour lesquelles il faut prouver son identité ?
Merci 🙂
Bonjour Ophélie, oui normalement, sur les sites d’enregistrement du matériel proposés par les constructeurs, il doit être possible de mettre les numéros de série même en 2ème main
[…] 2- Diffuser au plus vite l’information sur les réseaux sociaux, sur les groupes de vente de matériel d’occasion. N’ oubliez pas les magasins de vente directe type « cashconverter » . Penser à diffuser les numéros de série de vos objectifs et boîtiers ce qui implique de les avoir notés auparavant ! Je vous invite à lire l’article très complet que Régis Moscardini a écrit sur son blog Auxois Nature suite au vol de matériel photo dont a été victime notre ami Grégory POL en 2016. Pour cela cliquez ici. […]
Bravo & merci pour votre article !
Bonjour,
J’ai vécu la même expérience que votre copain Greg depuis peu. J’ai fais l’acquisition d’un objectif semi professionnel depuis 1 mois et 15 jours après, un voleur a gentiment dérobé mon objectif. J’ai jamais eu de soucis alors que je photographie (en amateur) depuis près de 8 ans. Il est vraiment qu’on se dit que ça n’arrive qu’aux autres. Et quand le problème est là on s’aperçoit que les assurances n’assurent que le minimal (l’assurance habitation prend que le périmètre de la maison et de la voiture. idem pour l’assurance de la carte bleue) et qu’il faut donc prendre x options pour tout garantir.
Depuis, je suis à l’affût de toutes précautions et astuces à prendre pour éviter à nouveau cette mésaventure car cela est un coup dur qui passe pas. En naviguant sur l’autoroute web, j’ai aperçu votre show 🙂 au salon de la photo. Très complet et de très bonnes explications. Depuis j’ai pris le temps d’appliquer vos conseils.
Les alarmes de mouvement et les étiquettes m’intéressent énormément. Je regarde de plus près. Peut-être avez-vous d’autres infos à ce sujets?
Merci à vous d’avoir pris le temps de rédiger cette page très très utile.
Hello gamin et merci pour tes précieuses informations, j’ai suivi tes conseils et j’ai enregistré mon nouveau boitier plus mon téléobjectif (ce que je n’avais jamais fait …) ; j’ai aussi contacté par mail (n’étant pas bilingue) la société Stop pour le marquage j’attends de leurs nouvelles. Merci pour tes articles précieux, je reviendrai t’embêter bientôt ! signé la crevette grise
SAlut !!
ça faisait longtemps ! ravi de voir ton commentaire ici 🙂 A plus !
Bonjour Régis,
Je reviens sur cet article, puisque j’hésite sur l’achat d’un matériel.
As-tu essayé le cadenas Taret Locks ? Ma question est idiote, mais tu fais comment, si tu l’utilises pour verrouiller ton sac photo, pour qu’il ne se déclenche pas quand t’es simplement en train de marcher ?
Y’a un bouton On/Off ?? 😉 ..
Ca marche comment ?
Autre question (puisque j’hésite donc) 😉 … le dispositif dont tu parles ensuite, et qui se déclenche quand on s’éloigne de quelques mètres, t’as testé également ?
L’utilisation n’est pas la même, mais les deux, pour ce prix-là, me paraissent intéressants…
Un p’tit retour « de terrain » si t’as essayé l’un et/ou l’autre m’intéresserait…
Merci d’avance et excellent WE (puisqu’il approche)
Joëlle
Salut Joëlle
Je n’ai malheureusement pas pu tester ni l’un ni l’autre. Pour le Target Locks … effectivement, si tu marches alors que le cadenas est verrouillé ça va à priori se déclencher … donc ce ssystème est plutot destiné quand le sac est laissé à un endroit précis.
Je n’ai pas eu entre les mains l’autre qui se déclenche si l’objet est éloigné. Je ne peux pas te faire de retour d’expérience à ce sujet. Désolé.
Merci Régis pour cette réponse 😉 Si j’en teste l’un ou l’autre je te fais un retour 😉
Merci c’est sympa.
Sinon, un peu par hasard, je suis tombé sur une émission High Tech qui parlait des trackers, ces petits appareils destinés au suivi des objects du quotidien. En fait il y a un paquet de trucs de ce genre. Celui dont parlait cette émission, c’est le Tile : https://www.thetileapp.com/blog/tile-finds-photographers-lost-luggage-across-the-globe
Excellent article !
Salut Sébastien ! Ravi de te voir ici et content que ça te plaire. A bientôt ! 🙂
Tout un article!
Merci beaucoup Régis!
Tant qu’à moi,j’ai toujours,toujours,toujours mon sac sur mon dos.
Jamais je ne le laisse.Il est toujours bien « accroché » à moi.
Mais,j’ai pris en note plusieurs astuces pour plus de sécurité.
On ne sait jamais si on a un vautour autour de nous.
Comme tu le dis … on ne sait jamais !
Merci pour tous ces conseils pour éviter de voir s’envoler son petit trésor. Ils concernent tous le cas d’un sac éloigné de son propriétaire.
Comme son nom l’indique, le sac peut-être sur le dos.
Mon neveu a vu disparaître son matériel d’un sac à ouverture « extérieure », dans la foule. Je conseillerais donc d’utiliser un sac donc l’accès principal sera contre le dos.
Article très complet, bien écrit et drôle aussi. Plein de bonnes astuces aussi même si certaines me laissent perplexe, notamment l’autocollant indécollable. Faudrait déjà que le voleur le voit l’autocollant mais aussi qu’il sache ce que c’est en un coup d’œil ce que c’est ce qui est fortement improbable. De toute façon, un objet volé non revendable, le voleur s’en débarrasse. Et si le mal est fait, le vol commis, qu’est-ce que ça change pour nous qu’il puisse le revendre ou non ?
Pour moi, la meilleure solution reste encore une bonne assurance qui rembourse tout et rapidement.
Excellent article, avec des conseils pleins de bon sens. Mon sac photo contient plus de 10 000 euros de matériel, donc je me sens concerné par ce problème.
Un petit bémol toutefois pour cette astuce : « Écrivez votre nom et prénom, adresse et numéro de téléphone sur un bout de papier. Photographiez le avec votre reflex puis enregistrez cette photo dans la mémoire interne de l’appareil puis verrouillez le fichier ». Si vous avez mis dans votre sac photos les clés de votre domicile, vous avez toutes les chances de vous faire en plus cambrioler !
Oui, bonne remarque Patrick. Et même si on n’a pas mis ses clés de maison dans le sac, ça craint en fait de donner son adresse ainsi. ALors c’est vrai que le voleur devra aller fouiller dans les menus pour trouver l’info, mais sait-on jamais … Pas précaution, mieux vaut peut-être se limiter à son nom prénom et son mail.
Bonjour,
Super article très instructif. Merci pour tous les bons conseils.
Cordialement
Bonjour, merci pour cet article très constructif….pour signaler le vol de matériel photo, il y a aussi une rubrique dédiée sur le site chasseur d’images….
Très bon article !
Quelqu’un a testé les « Small STOP Security Plate »? ça à l’air vraiment bien, par contre le kit par 10 sont mieux (15€ par plaque plutôt que 25).
Super article, vraiment complet. Il ne faut pas se leurrer. Après les vols de portable à l’arraché sur les terrasses de café, les sacs de photographes sont devenus une nouvelle cible. Je plussoie le sac ordinaire ou alors vraiment moche, sale. En voyage je met du scotch épais dessus à différents endroits. Ca lui donne un air usagé du plus bel effet. Et en plus ça peut être utile 😉
Pour pixel-assur je l’ai utilisé une fois pour un voyage en australie. Dans mon souvenir c’était plus cher mais ça remonte a 2007. Un autre voyage en 2009, j’avais appelé mon assurance Filia-Maif qui m’avait confirmé que Perte et Vol était pris en compte. La dame au téléphone m’avait clairement indiqué que si on me braquait je donnais mon sac directement sans essayé quoi que ce soit. Même pas besoin de déclaration d’aucune sorte. Après rien ne m’ait arrivé donc à confirmer avec quelqu’un ayant la même assurance et ayant un vol de matériel.
Oui, ce serait bien d’avoir le témoignage d’une personne ayant subi un vol ET une indemnisation de son assureur, quel qu’il soit.
Sur ton début de commentaire, tu dis que le sac photo devient une cible privilégiée. Entièrement d’accord. J’irais même plus loin en disant que certains voleurs vont même jusqu’à surveiller les évènements liés à la photo.
Greg s’est fait volé son matos dans le train dans le train au retour du festival de la photo de Baie de Somme. Il y a de fortes chances pour que le voleur soit monté dans ce train en sachant parfaitement ce qu’il allait y trouver.
Merci pour cet article très documenté.
Je dispose d’environ 9000 € de matériel photos contenus dans un ou deux sacs au besoin. J’ai pris la précaution de relever tous les N° de série (2 boitiers et 6 objectifs), de conserver toutes les factures et d’assurer mon matériel avec une garantie spécifique5 (police à capitaux, c’est-à-dire valeur du matériel, souvent par tranche de valeur) chez mon assureur habituel. Ayant voyagé en Nouvelle Zélande et Australie en octobre dernier, j’ai également pris la précaution de déclarer aux douanes mes matériels. Je me suis présenté au service concerné avec matériel et factures. Je suis repartie avec un livret contenant toutes les informations de mes équipements photographiques, micro ordinateur et attestant qu’ils sont ma propriété. En cas de vol, çà ne me rendra pas mon matériel mais pourra m’aider dans la recherche de celui-ci. Je vais ajouter un antivol…
Merci Yvelise pour le partage de ton expérience. Avec la valeur de ton matériel, tu as tout intérêt à faire ces démarches. Elles sont certes couteuses (en argent mais aussi en temps), mais c’est clairement indispensable. Ce serait par contre inutile et contre productif pour une valeur de matériel bien moindre.
Super idée je n’y avais pas pensé ! Je le ferais en OZ
Petite suggestion également : faire une copie des factures en pdf, et garder tout cela dans le Cloud.. en cas de déclaration de vol (ou d’agression) à l’étranger, on a les documents à disposition rapidement. Et si vraiment on va dans un endroit où il n’y a aucune connexion internet, le tout sur une clé usb (mais qui n’est pas rangée dans le sac photo alors !)
Bonjour Régis,
Excellent article,contre la vol de son « matos » Bravo!.Mais je pense que c’est encore un manque de vigilance, comme tu le dis »il m’arrive souvent de laisser mon sac fourré dans une haie pour m’alléger et faire du repérage. » Au retour on peut avoir une mauvaise surprise, 🙁 ,évidement le risque est moindre qu’en pleine gare de lyon,mais il existe toujours.Comme tu le dis si bien, garder sur soi ,son matériel,comme son slip est une bonne chose .Vigilance,vigilance,a tout instant.
Bonne Journée!
Il est évident que toutes les aides et solutions apportées sont au service du photographe, lequel ne doit pas baisser sa vigilance sous prétexte qu’il a tous les appareils anti-vol du marché. un peu comme le conducteur qui, parce qu’il possède ABS et ESP sur sa voiture, peut conduire avec moins de vigilance. Ce sont toujours des erreurs humaines plutot que des problèmes techniques !
Merci pour cet excellent article…
ET pour répondre à la question :
. la vente par le voleur de l’appareil à un tiers est en principe nulle (Art. 1599 du Code civil),
Malheureusement il existe aussi des exceptions à ce principe, et notamment en cas de « propriété apparente », si l’acheteur ignorait réellement que le vendeur n’était pas propriétaire.
Cette nullité est instituée au profit du seul acquéreur de bonne foi (donc l’acheteur de l’appareil dans le cas qui nous occupe. Ni le voleur/vendeur ni le réel propriétaire ne peuvent invoquer cette nullité).
Le propriétaire de l’appareil pourra introduire ce qu’on appelle une « action en revendication ». Cela signifie qu’il pourrait agir contre l’acheteur pour réclamer qu’on reconnaisse sa propriété sur l’appareil et qu’il lui soit restitué.
En pratique, il sera plus simple de poursuivre la démarche de plainte pénale, et de laisser les forces de l’ordre remonter jusqu’au voleur pour obtenir sa condamnation.
. si par contre, du fait par exemple d’un prix dérisoire, l’acheteur ne pouvait ignorer qu’il s’agissait de matériel volé, il y a en plus recel dans son chef
Voici de quoi compléter cet exposé particulièrement bien articulé..
Merci encore
Joëlle Verbrugge
Bonjour Joëlle,
ravi de te voir ici … je suis un lecteur assidu de ton blog et j’invite mes lecteurs / photographes à le découvrir s’ils ne le connaissent pas : http://blog.droit-et-photographie.com/ 🙂
Merci pour ta réponse. J’étais donc plutot dans le vrai :-). Je vais éditer le paragraphe concerné pour faire lire ton commentaire ici. Je retiens donc l’action en revendication dans le cadre d’une plainte pénal pour récupérer le matériel.
Et sinon, j’adore vos tournures de phrases de droit qui m’obligent à les relire au moins trois fois ! 😉 Une question d’habitude je pense. A bientôt !
Bonsoir Régis.. on peut continuer sur le tutoiement, aucun tracas pour moi 🙂
J’essaie pourtant de simplifier un peu les tournures de phrase, du moins quand je « traduis » les jugements et arrêts que je commente 😉
Mais il y a sûrement encore des déformations professionnelles… 🙂
En fait l’action en revendication est purement civile. Pour cela que je termine en disant que ce n’est pas la plus rapide et qu’il vaut sans doute mieux lancer la police sur la piste du voleur si on est parvenu à l’identifier…
Le recel, par contre, c’est pénal 😉
Merci aussi de renvoyer tes lecteurs et tes élèves/photographes vers mes proses :-)…
Joëlle
Le « vos » de la fin représente l’ensemble des professionnels du droit en général. Il n’était pas question que je te vouvoie 😉 … même si j’ai le vouvoiement facile ! (heureux les anglo-saxons qui sont bien tranquilles avec leur You)
J’ai fait mes petites recherches suite à tes précisions et j’en fait profiter tout le monde :
– La justice pénale est chargée de juger et punir les infractions à la loi. Une infraction est une action répréhensible, prévue et réprimée par par une loi pénale.
– La justice civile, quant à elle, ne juge pas des infractions. Elle s’occupe de régler les litiges entre particuliers, ou particuliers et commerçants,
Oui, les juridictions pénales s’occupent des contraventions, des délits et des crimes.
mais il faut pur ça qu’un comportement soit visé par le Code pénal (ou une autre loi).
Les juridictions civiles vont être saisies des actions purement civiles, contractuelles notamment, ou « réelles » (c-à-d se rapportant à des biens meubles ou immeubles).
Dans certains cas, on a le choix entre la voie civile ou pénale. Par exemple quand on assigne en contrefaçon suite à l’utilisation non autorisée de photographies.
Les juridictions pénales prononcent des peines d’amendes, parfois de prison ou autres aménagements restreignant la liberté de la personne condamnée) et cela débouche sur un casier judiciaire. En plus de ça, la victime (par exemple le propriétaire de l’appareil photo volé) peut se « constituer partie civile », ce qui signifie qu’il demande au tribunal chargé de statuer sur l’aspect pénal d’évoquer aussi son préjudice. Et il se voit allouer le montant de ses demandes (quand elles sont bien chiffrées et étayées de pièces justificatives).
Les juridictions civiles, elles, ne prononcent pas de peines d’amende ou de prison… elles se contentent de faire droit aux demandes quand celles-ci sont bien articulées.
Mon « petit » matériel photo a été acheté à chaque fois d’occasion. Mais pour éviter toutes mauvaises surprises je demande à recevoir la facture d’achat ainsi j’ai plus d’assurance de l’acheter à son propriétaire…
Bonjour Régis,
Super article.
Tu m’as mis la puce à l’oreille, c’est vrai ça n’arrive pas qu’ aux autres.
Je vais voir ça rapidement.
Très bon article (Comme toujours).
Et nos chers fournisseurs de matériel, a vécu toute l’électronique embarquée (dans les boîtiers bien sur) pourquoi ne pas inclure un code PIN ?
2 lignes de code et hop un boîtier inutilisable et invendable !!!
Pour les cailloux,tes conseils restent de bon sens…
Salut Jean-Michel
pour le code PIN, malheureusement, ça n’empêchera pas le vol, car ça n’est pas dissuasif sur l’instant. C’est vrai qu’un code pour verrouiller le démarrage du reflex peut sembler intéressant. Faut voir les avantages vs inconvénients. Si aucun fabriquant ne le propose, c’est qu’il doit y avoir une raison.
Perso, je pense qu’avoir à entrer un code PIN à chaque allumage nuit vraiment à la réactivité. On aime nos reflex justement parce qu’ils démarrent vite … et perdre 2 secondes sur un code, ça fait raler. On peut penser qu’on pourrait pourvoir n’activer ce code au besoin, lors d’un voyage, et le désactiver en usage quotidien …. mais bon, ça en fait des manips.
Par contre, sur les reflex avec ecran tactile, je vois tout à fait le dévérouillage à l’aide d’un schéma comme sur les smartphone Android. C’est ce que j’utilise et ça va très vite. Ça peut être une piste !
Et pour finir, s’il suffit de quelques lignes de code pour implémenter l’ajout d’un code PIN, l’inverse est vrai à mon avis. Il y a toujours un petit génie de l’informatique du coté obscur qui saura contourner tout ça.
Bonjour Régis, bonjour tout le monde.
Perso, j’utilise un petit « gadget » pas cher (+/- 30€=), un Wistiki… [chercher le site de vente via Google !!! ]
D’une taille de 2 cm x 2 cm, pour une épaisseur de 5 mm, il se glisse très facilement dans l’étui des cartes mémoire, et possède non seulement une fonction permettant sa localisation, mais en plus une « laisse électronique » qui fait sonner le smartphone si l’objet s’éloigne de quelque mètres. Cette laisse peut très facilement être désactivée par une simple commande sur l’application gratuite dédiée.
Salut Claude
Le principe de Wistiki est excellent pour retrouver vite fait ses clés, son porte feuille, son téléphone (avec lequel le Wistiki est jumelé). Par contre, la fonction de localisation GPS est fonctionnelle, certes, mais relativement limitée car tu ne connais que la dernière position GPS du Wistiki (et donc de ton matos) avant que la connexion Bluetooth se coupe avec ton tel. Du coup, si un voleur prend ton sac à un endroit, tu sauras juste la dernière position de ton sac, mais tu ne sauras pas où il est en temps réel. A la différence du Weenect
Intéressant. Je pensais que le Wistiki marchait tout le temps. Je vais regarder du coté du Weenect alors
Bonjour Régis,
Merci pour cet article vraiment complet.
Mon matériel est enregistré chez le constructeur, et je le supprime quand j’en vends un bout (c’est arrivé 2 fois)
Par contre, comme Howen, quid de la vétusté chez les assureurs?
Salut Plume ! J’ai répondu à Howen, tu peux voir ma réponse 🙂
Dossier au top ! Bravo Régis !
C’est gentil merci Guilem ! 🙂
Article très intéressant mon matériels est enregistré chez le constructeur mais je vais réfléchir a une des solutions présenté et bravo pour la photo du slip c est un colector merci pour ce dossier
J’ai beaucoup hésité sur la couleur tu sais ! 🙂
Salut Régis, salut à tous,
Merci pour toutes ces infos.
J’avais assuré mon EOS7D, mes 3 objectifs et mon trépied chez PIXEL ASSUR en 2011. Je me promène pas mal dans l’océan Indien (Mada, Australie, Afrique du Sud, Maurice, Réunion, Mayotte, …), forcément en avion donc forcément avec des séjours dans les aéroports. Je n’ai jamais eu besoin de déclarer un sinistre faisant très attention à mon matos. Je me suis donc posé la question de l’utilité car ça me coûtait un œil (embêtant pour un photographe !) à savoir 350 €/an. Du coup, j’ai résilié en 2014 et j’ai profité du budget pour acheter un compact étanche à ma chérie 😉
On en revient de toute manière toujours au même point : tout est une question de priorité et de répartition du budget ! 350 € / a, c’est grosso modo un abonnement à internet. Pour moi, c’est pas cher du tout puisque j’y passe des centaines d’heures par an. Ça l’est plus pour celui qui ne s’en sert jamais. Idem pour l’assurance. Ce cout peut être élevé pour celui qui a un reflex entrée de gamme et qui n’est jamais dans des zones à risque.
Bonjour Régis et bonjour à tous,
Petite(s) questions(s) :
Nous connaissons tous la (bonne) pratique des assureurs qui sont FORMIDABLES quand il s’agit de toucher nos primes et deviennent souvent FORTMINABLEs quand il s’agit de devoir payer pour un sinistre en trouvant tout et n’importe quoi pour l’éviter grâce aux tout petits caractères que personne ne lit…. Aussi ma question est de savoir s’ils n’utiliseront pas l’argument de la vétusté quand ils devront payer ?!?? La vétusté… tu sais, ce « truc » qui dit qu’après six mois ton beau « réflex » à perdu 50 * de sa valeur ???
Autre question : s’il est vrai qu’un slip ne se vole pas (quoique… je connais au moins un collectionneur de petites culottes…) s’il ne se vole pas, disais je…. ne peut il pas être « oublié » ?!??!!!!
Ok… je sors !!!!!!
Salut Howen !
non c’est bon tu peux rester ! 🙂
Alors suite à ta question j’ai lu les conditions particulières sur le site de Pixel Assur. Et voilà ce qu’elles disent quant à la perte de valeur du matériel :
Les garanties souscrites s’exercent à concurrence du montant réel des dommages, sans que l’indemnité due par l’Assureur pour chaque matériel, n’excède sa valeur conventionnelle; c’est-à-dire sa valeur figurant sur la facture d’achat (en valeur Euros, remise déduite); déduction faite d’une dépréciation mensuelle de 1% depuis la date d’achat à neuf (tous mois entamés est comptabilisés).
Exemple pour mon reflex : Pentax K3 acheté en mai 2014 à 1100 €. Ça fait 24 mois que je l’ai acheté, soit, d’après les conditions lues plus haut, 24 % de dépréciation. On me le vole demain. Pixel Assur m’indemnise à hauteur de 24 % de la valeur d’achat soit 836 €. ce sont des faits, hein, je ne cherche pas à défendre d’aucune façon que ce soit Pixel Assur 🙂
Bonsoir,
Le calcul doit être fait dans l’autre sens. Lorsque la décote est contractuellement de 1% par mois, au bout de 24 mois l’appareil sera indemnisé à hauteur de valeur à neuf – 24% soit donc 76 % de sa valeur à neuf 😉
Sinon on aurait tout intérêt à se le faire voler au bout de … 100 mois 🙂
😉 La décote augmente au fil des mois, donc…
Merci Régis pour cet article sur un sujet rarement abordé. Je voudrai rendre attentif aux limites du traçage par GPS. Si c’est efficace pour des véhicules, container, animaux… Ça l’ai beaucoup moins pour du matériel qu’on met dans un coffre de voiture, bâtiment… Pour rappel la réception GPS est déjà problématique à l’intérieur d’une voiture, ou dans son coffre (nécessité d’être vers les vitres)
Entièrement d’accord avec toi Michel. D’ailleurs, sur la FAQ de Weenect, c’est un point abordé : la précision peut etre moins bonne en zone urbaine.
Bonsoir, super tuto, pour ma part j’enregistre mon matos sur le site http://www.lenstag.com
SAlut ! J’avais aussi répéré Lenstag et je me suis même créé un compte pour tester en vue de l’écriture de l’article. Mais ça faisait encore un service en anglais. Le principe est le même que Stolen Camera Finder mais c’est plus pro-actif : on enregistre ses objectifs et son reflex en amont et dès qu’une image est trouvée par Lenstag sur le web prise avec ce reflex, on vous informe.
[img]http://i.imgur.com/ozc527J.jpg[/img]
Bonsoir Regis, très bon article. Je me posais une question complémentaire, est il possible d’assurer du matériel que l’on a acheté d’occasion, si l’on possède évidemment la facture d’origine et une lettre de cession.
Pour le reste c’est très complet, et ca fais prendre conscience que ça n’arrive pas qu’aux autres, il faut que je m’en occupe.
Cordialement
Julien
Salut Julien
Pour répondre à ta question, tu peux très bien assurer ce que tu achètes en occasion. C’est exactement le même cas de figure avec une voiture.
Bonsoir a tous, Merci, Régis pour cet article qui fait bien le tour de la question.
Un autre site pour assusrer son matos :
http://www.assurance-professionnels-images.com/index.php.
Salut Karin
Je ne connaissais pas. Merci pour le partage. Ceux qui sont intéressés pourront comparer !
Bon article, perso en plus d’inscrire en ligne mes produits, je fais des photos de mon matériel et des numéros de série que je laisse dans ma dropbox.
ouai ben alors je vais faire pareil
j’avoue que je n’avais jamais pensé à tous ça.
Mon appareil coûte environ une centaine d’euro avec quelques bonnes cartes mémoires et quelques batteries on arrive à 200 € environ, alors je vais peut-être prendre un traceur GPS et/ou un produit de la marque « STOP »
Un traceur GPS peut aussi être utilisé pour d’autres choses : valise pendant un voyage voire même voiture quand on la gare dans une zone sensible.
Oui c’est vrai en tout cas merci.
@Hugues : excellente chose. Je fais pareil avec Google Drive. C’est important de le faire pour avoir la possibilité de retrouver ses petits dans toute circonstance.
Un grand MERCI pour tous ces conseils, ils sont très intéressant et à prendre en compte 🙂
Personnellement, quand je voyage avec mon matos photo et que je dois attendre de longues minutes/heures dans les gares et aéroports, soit le sac reste sur mon dos (ou sur mon ventre si il y a vraiment beaucoup de monde et si le sac est pas trop volumineux), soit, quand je m’assieds, je mets mon sac entre mes jambes avec un pied dans une brettelle du sac et je croise les jambes. Ainsi, si jamais je ne suis pas attentif ou que je m’assoupis en attendant mon vol, le voleur sera obliger de:
1. décroiser mes jambes qui font une clé autour du sac
2. retirer la bretelle autour de ma jambe
et tout ca, sans que je m’en rende compte ou que je me réveille.
Bonne journée à tous.
Salut Yannick,
c’est très efficace de faire comme ça. Tu peux à mon avis ajouter quand même une alarme de proximité pour sécurisé le tout. Merci pour le partage ! 🙂
Ce sera bien plus simple pour le voleur de faire comme pour les sacs à main : couper les sangles. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas le sac, mais le matériel à l’intérieur. Donc attention de ne pas se réveiller un jour avec juste encore un morceau de sangle entre les jambes (si je puis m’exprimer ainsi 😀 )
Oui, je confirme que dans rien ne doit nous surprendre dans cet univers du vol. C’est un peu comme le dopage, je pense, les techniques des fimous ont toujours un temps d’avance sur celles des honnêtes gens. Malheureusement.
Merci régis pour ton guide très utile, merci pour l’info sur les alarmes de mouvement et étiquette autocollante pour marquer le matériels je vais faire ma petite commande.
Comme Karin tout mon matos est enregistré chez le constructeur
Hello Roger ! Content de t’avoir fait découvrir tout ça ! A plus 🙂
Bonjour Régis.
Excellent tuto et merci. Je rajouterai une petite précaution supplémentaire. En terme de sécurité, le plus important est de DISSUADER !! Donc pourquoi ne pas coller une étiquette bien en évidence sur le sac à dos « ATTENTION SYTEME D’ALARME EMBARQUE »