L’histoire du fabriquant japonais n’a évidemment pas commencée avec le Sigma 150-600 mm Sport.
Loin s’en faut ! Sigma existe depuis 1961. Pendant une grande partie de son histoire, Sigma était surtout connu pour ses objectifs permettant d’équiper les reflex Canon, Nikon, Pentax à des prix plus accessibles que ces mêmes marques.
À la fin de l’année 2012, Sigma a complètent changé de politique. La marque ne souhaitait plus être considérée uniquement comme un fabriquant d’objectifs tiers à moindre coût. Elle ne voulait plus être choisie par les photographes juste « parce-que-c’est-moins-cher-mais-c’est-pas-mal-quand-même »
Donc virage à 180 ° avec une grosse montée en gamme et en qualité.
Pour ça, les gars de chez Sigma ont créé la mention Global Vision. Il s’agit de la mise en oeuvre de nouveaux procédés de fabrication associés à des processus de contrôle de qualité améliorés.
Dans les rayons, cela s’est traduit par une véritable refonte des gammes existantes.
Les objectifs Sigma Global Vision répondent tous à ces nouveaux critères de qualité. On a à présent 3 gammes :
La ligne Contemporary.
Elle reste fidèle à l’esprit originel de Sigma, à savoir permettre aux photographes d’accéder à des objectifs de qualité à des prix nettement inférieurs aux objectifs des fabricants de reflex. Cette gamme est clairement à destination des photographes amateurs photographiant un peu de tout.
La ligne Art.
Comme son nom l’indique, le but est de proposer des objectifs permettant de favoriser la créativité. Comment ? Il suffit de jeter un coup d’oeil à la gamme pour avoir la réponse : objectifs à grande ouverture, grands angles et ultra grands angles, macro,fish-eye. Des lentilles que les photographes débutants auront plus de mal à appréhender mais idéaux pour les photographes de rue, de studio, d’architecture et de paysages notamment.
La ligne Sport.
Ici, on est dans le haut de gamme … et les longues focales. Tous les objectifs Sport Sigma sont fabriqués avec les meilleurs matériaux et répondent à un cahier des charges poussé. Ces objectifs sont essentiellement destinés aux photographes de sport et d’animaux.
Plus de 4 ans après l’apparition de Global Vision et de ces 3 gammes, Sigma peut dire que son pari est réussi.
Dans l’esprit des photographes, la marque est passée du statut de bon fabriquant d’objectifs tiers offrant une alternative à Nikon et consorts, à celui d’une marque innovante, produisant des lentilles haut de gamme aux caractéristiques similaires aux ténors historiques du marché.
Il suffit de lire quelques tests (notamment ceux réputés de DxO Mark) pour comprendre que les nouveaux objectifs Global Vision sont aussi bon, voire meilleurs, que ceux des marques prestigieuses comme Zeiss.
À titre d’exemple, le récent 85mm f/1.4 DG HSM Sigma fait jeu égal avec le Zeiss 85 mm Otus pourtant bien plus cher et sans mise au point automatique.
Le test que vous allez lire concerne un objectif de la gamme Sport : le Sigma 150-600 mm F/5-6.3 DG OS HSM
Caractéristiques optiques
Le Sigma 150-600 mm Sport possède une plage focale inexistante dans les catalogues de Canon, Nikon, Pentax et Sony. Rien que ça le rend intéressant.
Je ne vous apprends rien en écrivant que ce type d’objectif est idéal pour la photographie animalière où la distance du sujet impose l’utilisation de rapports de grandissements importants.
Mais le Sigma 150-600 mm est une option de choix dans toute situation empêchant le photographe d’être proche de l’action. Comme la photo de sport. Être cantonné au bord du terrain est bien moins frustrant quand on shoote au 600 mm !
D’autres domaines photographiques sont concernés. De manière plus ponctuelle certes. Certains photographes de paysages en sont friands pour les couchers de soleil. Photographié au 600 mm, la taille du disque solaire prend une tout autre dimension !
Je disais plus haut que les marques de reflex ne proposent pas une telle amplitude focale. Chez Canon, le mieux qu’on puisse trouver est un 100-400mm . Du coté de chez Nikon, il y a un Nikkor 80-400mm. Même si ces deux objectifs sont plus « grand angle » le fait que le Sigma pousse jusqu’à 600 mm change tout.
Pourquoi ? Parce qu’un photographe cherchant à se rapprocher optiquement de son sujet trouve qu’il n’est jamais assez près ! Ajoutez que le Sigma 150-600 mm monté sur un capteur APS-C affiche l’équivalent d’un 960 mm, c’est du jamais vu à destination du grand public.
La principale critique concerne l’ouverture du diaphragme à 600 mm : f/6.3. Pour deux raisons.
- Avec un tel zoom, l’utilisateur est contraint d’user de vitesses rapides pour éviter tout flou de bouger. Sauf que la possibilité de faire entrer le plus de lumière possible à f/6.3 est limitée. Dans la mesure du possible, on préférera ouvrir à f/4, n’empêche qu’une telle possibilité sur des longues focales coute le prix d’une petite voiture.
- En termes de profondeur de champ, un objectif à f/6.3 n’offre pas une séparation entre le sujet net et les avants et arrières plans flous aussi marquée qu’un objectif à f/4. Même au maximum de la longueur focale. Pour obtenir un arrière plan uni et parfaitement flou, il faudra zoomer à 600 mm, ouvrir à f/6.3 et tenter d’être le plus proche possible du sujet. Idéalement, à 2,6 mètres, soit la distance minimale de mise au point.
À l’intérieur du Sigma 150-600 mm Sport on trouve 24 éléments répartis en 16 groupes. Bon, c’est pas le plus important. Ce que vous devez savoir en revanche, c’est que le Sigma 150-600 mm comprend 5 lentilles en verre « Low Dispersion« . Ces verres particuliers affichent des caractéristiques remarquables dans la transmission de la lumière notamment.
Voilà une des raisons des prix élevés des objectifs photo. On en a d’ailleurs longuement parlé lors de mon interview avec Jean-Luc Dauvergne, spécialiste reconnus des jumelles. Pour l’écouter, cliquez ici.
Point fort indispensable pour les photographes baroudeurs : les lentilles avant et arrière sont traitées anti-déperlantes pour éviter l’apparition de traces à leurs surfaces.
Design
Peut-être vous demanderez-vous ce que viens faire la mention Design dans un test d’objectif photo. C’est vrai quoi ! On veut juste savoir s’il prend de belles photos. 🙂
C’était vrai il y a 5 ans. Ça l’est de moins en moins. Les constructeurs ont bien compris qu’un objet valant plus 1000 € doit aller au delà des performances optiques.
Les énormes succès des vidéos de unboxing (littéralement le déballage des objets techno) fréquemment vus sur You Tube forcent les marques à fournir de réels efforts en matière de design et d’ergonomie.
Nous sommes restés de grands enfants et nous prenons un immense plaisir à sortir de la boite notre nouveau joujou. Alors si le-dit joujou est beau, simplement beau, le plaisir est décuplé.
J’ai manipulé en grand nombre d’objectifs et le Sigma 150-600 mm Sport sort du lot. Finies les conceptions en fut de tank. Finies les nombreuses inscriptions de multiples couleurs placées un peu partout. Fini le rendu à la papa vu et revu.
Place aux formes épurées, douces et agréables à l’oeil. C’est d’ailleurs le nouveau mantra de la gamme Global Vision de Sigma. Regardez leurs nouveautés : elles répondent toutes aux mêmes critères esthétiques.
On ne va pas s’en plaindre. Les photographes sont des artistes, savent apprécier les beaux objets, il était donc temps que les fabricants d’objectifs en tienne compte. Sigma le fait superbement.
Ergonomie
J’entends par ergonomie l’alliance de confort et d’efficacité à l’utilisation de l’objectif.
Dites vous bien que Sigma ne s’est pas contenté de concevoir un bel objet. Ils ont évidemment porté une grande attention à l’ergonomie.
Le placement des boutons
Sur la base du fut, il y a 4 boutons permettant de régler :
- Les modes de mise au point
- Les limites de distance de mise au point
- Les modes de stabilisations
- Les modes personnalisés.
Ces quatre boutons tombent idéalement sous le pouce (en tout cas sous le mien ! 🙂 ). Ils sont actionnables facilement mais sont juste assez durs pour ne pas changer de position inopinément. (oui, j’ai bien écrit ce mot qu’on utilise une fois tous les 10 ans ! 🙂 )
Notons la présence d’un 5ème bouton entre les bagues de zoom et de mise au point. Il permet de bloquer le zoom à n’importe quelle focale. Très utile et bien placé. J’ai apprécié le rappel visuel. Quand la fonction Lock est active, apparait un petit liséré blanc. C’est joli et efficace pour savoir en un coup d’oeil que le zoom est bloqué.
Bague de mise au point
Je vais tenter à l’écrit de vous faire ressentir mes sensations d’utilisateur.
La manipulation de cette banque est onctueuse et agréable. On a l’impression qu’elle baigne dans un bain d’huile. Elle est très large (3 cm.) et c’est parfait pour la trouver très vite pour faire le point manuellement.
A mon gout, la sensation de butée en bout de course n’est pas assez marquée. J’aurais aimé sentir un toc plus prononcé.
Pour aller d’un bout à l’autre, il faut faire un peu plus d’un quart de tour. On retrouve naturellement sur l’anneau de mise au point une petite fenêtre indiquant l’échelle de mise au point.
En somme, je suis très satisfait de cette bague.
Bague de zoom
Voici la bague que vous serez amené à utiliser le plus souvent ! Elle doit donc être la plus … ergonomique possible !
Voyons ça. Je n’ai noté aucun point dur. C’est à dire que l’effort à fournir pour passer de 150 mm à 600 mm (et inversement) est constant. Ça c’est top. Certains objectifs demandent de forcer plus à un certain point, c’est désagréable. Pas sur le 150-600 mm Sigma sport.
La longueur de la course est idéale et ne j’ai jamais été frustré par une longueur trop courte ou trop longue.
La matière est en caoutchouc rainuré qui accroche bien. Sa largeur est suffisante, même si j’aurais aimé un centimètre plus large. L’hiver, avec des gants, une bague de mise de zoom n’est jamais trop large !
Notez qu’il est possible d’ajuster le zoom en poussant ou tirant sur le fut. Pratique pour passer vite d’un extrême à l’autre. D’ailleurs, le pouce et l’index tombent super bien sur la partie supérieure de l’objectif. J’espère juste que l’étanchéité a été bien conçue, il ne faudrait pas que des poussières se retrouvent à l’intérieur de l’objectif. Mais Sigma nous assure que la tropicalisation est totale.
L’anneau est marqué en blanc des valeurs de zoom intermédiaires : 150, 180, 200, 250, 300, 400, 500 et 600 mm. C’est très pratique. Surtout lorsque que le zoom est bloqué en utilisant le bouton Lock. Pour une fois, on peut l’utiliser sur toute la plage focale et pas seulement replié pour le transport.
Vous l’avez compris, Sigma a bien travaillé sur le système de zoom, ô combien important.
Le collier de fixation
Je reviens très vite sur le design. Sigma ne s’est pas contenté de plaquer un ancien collier. Le rendu visuel est raccord avec le reste. Les formes sont douces et épurées. Il eut été dommage de casser le design général de l’objectif par l’ajout d’un collier aux formes séculaires.
On peut pas pas l’enlever et gagner quelques dizaines de grammes, mais la contre-partie est qu’il s’intègre parfaitement à au design de l’objectif. C’est très élégant.
C’est sur ce genre de détails qu’on mesure la place prise par le style dans la conception des objectifs Sigma.
Un photographe animalier est amené à utiliser très fréquemment le collier de fixation. J’ai donc porté une attention particulière sur ce point. J’ai grandement apprécié les crans tous les 90°. Pas de visuel, pas de sons, juste une sensation de clic feutré au passage d’un repère.
C’est juste impeccable pour être certain de placer son cadrage parfaitement horizontal ou verticale. En affut par exemple, j’aimais pouvoir passer du format paysage au format portrait en gardant les yeux dans le viseur.
Qualité de construction
Dès la prise Le Sigma 150-600 mm Sport est un objectif qui respire la qualité est la robustesse. La finition est exemplaire. Je ne suis pas du tout expert dans tout ce qui est processus industriel et usinage, mais force est de constater que l’usine japonaise Sigma maitrise toutes les étapes de construction.
La finition est digne des standards d’Apple par exemple. On loue, à juste titre, la qualité de fabrication des objets de la marque à la pomme, Sigma n’a pas à rougir de la comparaison. Et je mesure bien mes mots en écrivant ça.
Le pare-soleil résume parfaitement cette qualité. Le mot plastique a dû être rayé du vocabulaire des ingénieurs Sigma ! 🙂 On sent qu’on peut tout affronter avec.
Loin d’être un détail, pousser à ce point la qualité de construction augure une excellente durée dans le temps. Si vous prenez soin de votre objectif, il fournira la même qualité d’images dans 20 ans. C’est aussi un gage de sureté lors d’utilisation dans des conditions extrêmes. Un froid intense, de même que des embruns forts ne feront pas vaciller le Sigma 150-600 mm.
Sigma le souligne parfaitement dans sa communication sur son site internet : Résistant à la poussière et à l’eau, il est construit pour durer. Il répond aux besoins des photographes professionnels qui doivent l’utiliser en toutes circonstances, même sous la pluie.
Tout est dit.
Poids et taille
La qualité de fabrication supérieure et la conception optique du Sigma 150-600 mm Sport se reflète dans le poids. Il affiche sur la balance 2860 grammes (collier de fixation compris), c’est lourd.
C’est plus lourd que n’importe lequel de ses rivaux : le Tamon 150-600mm f/5-6.3 pèse 1951g. , tandis que les 100-400mm et 80-400mm de Canon et Nikon pèsent environ la moitié, à 1640 g. et 1570 g. respectivement.
C’est aussi plus lourd que son petit frère le Sigma 150-600mm F/5-6.3 DG OS HSM Contemporary, avec ses 1930 grammes.
Ça vous surprend ? Moi pas. On n’a rien sans rien. Ça n’est pas possible d’être satisfait de la solidité de la bête et de sa qualité de fabrication tout en pestant sur son poids. C’est comme si je louais la vitesse de ma Ferrari en râlant sur sa consommation.
Vous connaissez l’expression : on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Donc perso, ça ne me choque pas que l’objectif approche les 3 kg.
Le Sigma 150-600 mm Sport n’a pas non plus oublié de grandir ! En effet, c’est un objectif qui prend de la place.
À 150 mm, il mesure 12,1 cm de diamètre et 29 cm. de longueur. À 600 mm, c’est 48 cm qu’il faut manipuler ! Dans sa plus grand configuration, à 600 mm avec le pare-soleil, clairement, vous ferez tourner quelques têtes.
Stabilisation
La stabilisation optique est loin d’être un gadget sur un 150-600 mm. Plus la longueur focale est importante, plus les micro-tremblements générés par le photographes sont prononcés. C’est précisément cette stabilisation qui va compenser en temps réel vos tremblements.
Du coup, là où un 150-600 mm était compliqué à utiliser à 600 mm sans stabilisation (tremblements, flous de bougé, confort de visée réduit), il devient bien plus accessible au grand public !
Car viser et cadrer un sujet au 600 mm à main levée demande une bonne dose de stabilité et d’entrainement. Ce que tout le monde ne sais pas forcément faire. La stabilisation réduit cette exigence ce stabilité.
Le Sigma 150-600 mm est ainsi plus polyvalent et peut-être utilisé plus facilement.
En pratique, le Sigma 150-600 mm Sport propose deux modes de stabilisation.
Le Mode 1 pour à la photographie classique. Le Mode 2, lui, est conçu pour à la prise de vue en filé verticale ou horizontal : l’accéléromètre intégré à l’objectif détectant la position du boitier. Pratique.
Pour mes tests, j’ai principalement utilisé le mode 1.
Le système est très discret. Au mieux peut-on entendre un tout petit bourdonnement, classique, qui indique que la stabilisation fait son travail. Et oui, il faut bien que les micro-moteurs s’activent pour déplacer des lentilles. Pour l’animalier, ça n’est absolument pas gênant, même pour les animaux les plus farouches. Disons que vous ferez plus de bruit en respirant. 🙂
Comme dit plus haut dans le paragraphe ergonomie, les boutons d’accès aux modes de stabilisation sont bien placés et tombent naturellement sous le pouce.
Vous connaissez la règle : pour éviter tout flou de bougé, il faut photographier à une vitesse au moins égale à la focale utilisée. Sauf que ça n’est pas toujours possible.
Quand la lumière manque (et ça arrive toujours en photo animalière), le photographe est contraint de shooter à des vitesses plus basse que ce que cette règle impose.
La stabilisation est là pour descendre en vitesse, tout en annulant le flou de bougé … dans la limite des capacités physiques du système !
J’ai l’habitude de shooter à main levée, et je sais prendre la bonne position pour être stable. Ainsi, je pouvais photographier aux alentours de 1/300 sans avoir besoin de stabilisation (avec le Nikon d5 plein format). À 1/320 par exemple, meme à 600 mm mes tremblements étaient suffisamment contenus pour ne pas affecter l’image.
En activant la stabilisation, j’ai pu descendre à 1/80 tout en ayant des photos nettes. En dessous de cette vitesse, j’étais systématiquement flou (enfin les photos je veux dire 😉 )
Cette fonction peut être très utile pour les photographes dont les sujets photos imposent des conditions lumineuses difficiles. La montée en sensibilité pourra être minimisée.
Auto-Focus
Le Sigma 150-600 mm Sport est équipé du moteur HSM (Hyper Sonic Motor). Les avantages de ce type de motorisation est la rapidité et la quasi absence de bruit.
L’efficacité de l’AF d’un objectif est directement lié aux performances du reflex qui lui est associé. Comme mentionné au début de l’article, tout le test a été effectué avec le Nikon d5. En d’autres termes, ça n’est pas le reflex qui pouvait limiter les performances de l’AF du 150-600 ! Le Nikon d5 est conçu pour être une vraie bête de course à ce niveau. Idéal pour tester les capacité de l’objectif.
Tous les photographes animaliers le savent : la vélocité d’un AF est hyper importante. On attend d’un AF qu’il soit rapide, précis, et ce dans la plupart des conditions lumineuses.
J’ai testé l’AF du Sigma 150-600 mm sous des ciels divers et variés. De l’ambiance grise et humide à l’atmosphère claire et lumineuse.
Dans la plupart des cas, l’AF s’est montré performant. Quand je changeais de sujet distants de quelques mètres, la mise au point de faisait instantanément. Evidemment, de la distance minimale de mise au point jusqu’à l’infini, le temps nécessaire s’allonge. Il faut une petite seconde à l’AF pour parcourir toute la plage. C’est très bon.
Justement, pour faciliter la vie du photographe, et éviter des toujours trop longs allers/retours, Sigma a intégré des des imitateurs de plage de mise au point auto. En déplaçant le bouton dédié, on limite le travail de l’AF de 2,6 m. à 10m. ou de 10m. à l’infini. Bien plus qu’un gadget, cet outil permet à l’objectif de faire le point instantanément.
Il ne faut surtout pas s’en priver quand on sait à l’avance ou la mise au point devra être faite. Typiquement, à l’affut aux oiseaux l’hiver, si la mangeoire est installée à 4 m. limitez l’AF jusqu’à 10m. Pas la peine de lui laisser la possibilité d’aller faire la MAP sur le clocher 500 m. plus loin !
Les photographes animaliers sont souvent face à des sujets en mouvement. Des jeux des renardeaux aux envolées des passereaux, ça bouge beaucoup ! Je ne fais pas exception et j’ai donc systématiquement réglé le Nikon d5 en mise au point continue en utilisant les collimateurs centraux.
J’ai été impressionné par la vitesse à laquelle l’AF se verrouillait sur le sujet. L’association Nikon d5 avec le Sigma 150-600 mm Sport faisait merveille. Le suivi du focus sur les sujets qui se rapprochaient était aussi très satisfaisant.
Sigma a donc fait du très bon boulot de ce coté là. Tant mieux puisque cet objectif est largement destiné aux photographes animalier et de sport, donc très exigeants sur l’AF.
Qualité d’image
Plutôt qu’écrire de longs discours et faire des tests ultra-techniques (que je suis de toute manière bien incapable de faire), c’est par les images prises avec le Sigma 150-600 mm (toujours monté sur le Nikon d5) que je vais vous montrer ses performances optiques.
Pour éviter toute source de malentendus, les photos ci-après sont au format JPEG sans post-traitement aucun. Je les prises au format RAW, exportées en JPEG via Lightroom.
Les téléobjectifs sont excellents pour capturer des détails de paysages. Ça fonctionne particulièrement bien lors des couchers (ou levers) de soleil : l’effet ombre chinoise est accentué par la compression des plans.
Constatez comme le niveau de détail est impressionnant. Je suis à 600 mm ouvert à f/10. Cette ouverture de diaphragme me permet d’augmenter la profondeur de champ et de tirer le meilleur du Sigma 150-600 mm. L’objectif s’en tire parfaitement bien.
Bien sur, à 100 %, on peut voir un peu d’aberration chromatique, c’est à dire l’apparition de franges vertes sur les contours des arbres. Franchement, c’est très contenu, ça se voit à peine à 100 %, alors sans crop, c’est inexistant. Et puis sous Lightroom, ça se corrige en deux secondes.
Je ne note pas de baisse de piqué sur les bords de l’image.
Plus prononcé est le vignettage. C’est à dire l’assombrissement des coins de l’image. Il s’agit d’un défaut optique courant, là encore, facilement corrigeable dans votre logiciel de développement préféré.
Si certains doutent encore de l’intérêt de développer (post-traiter) les photos sur ordinateur, la correction des défauts des objectifs est un argument supplémentaire pour vous faire changer d’avis.
L’avantage d’une longue focale comme le 600 mm, est sa capacité à produire du flou d’arrière plan. Le fameux bokeh. Cet artifice optique permet de gommer les détails disgracieux de l’arrière plan pour mettre en valeur le sujet. A condition d’ouvrir au maximum et de se placer le plus proche possible du sujet.
Des photos qui d’ordinaires seraient très banales, voire insipides, deviennent hyper intéressantes. C’est le cas du chat Flocon. Vous l’avez déjà vu passer sur le blog ou Facebook, il me sert souvent de cobaye 🙂
Voici une série de photos prises à différentes focales. Elles sont prises sur trépied, à f/6.3, à 400 ISO. Il s’agit du château de Bouzols en Haute-Loire.
Le piqué est excellent au centre de l’image. Il reste très bon sur les bords de l’image, à toutes les focales.
Verdict
Le Sigma 150-600 mm Sport est clairement l’objectif idéal les photographes animaliers … qui n’ont pas envie (ou les moyens !) de se ruiner dans les tarifs stratosphériques des téléobjectifs Canon et Nikon
Ce n’est pas le premier zoom 150-600 mm apparu sur le marché. C’est Tamron qui a lancé le premier 150-600 mm.
Mais celui construit par Sigma se positionne clairement comme un objectif plus haut de gamme, à un prix certes plus élevé, mais possédant une construction optique plus complexe , des finitions remarquables et une ergonomie pensée pour un maximum de confort d’usage.
Vous l’avez vu, j’ai utilisé le Sigma 150-600 mm Sport dans de nombreuses situations. Photographie animalière, architecture, paysages, astronomie. Pour toutes, les résultats sont excellents. J’ai été particulièrement impressionné par le niveau de détails sur toute la scène, même ouvert à f/6.3.
De même, l’autofocus (monté avec un reflex haut de gamme je le rappelle) est rarement pris en défaut.
Il y a bien sur quelques réserves à mentionner. Comme le poids. A près de 3 kg, sa manipulation n’est pas des plus aisées. L’ouverture à f/6.3 est une limite en condition lumineuses faibles, qui vous obligera souvent à monter fort en ISO.
Mais je crois qu’on peut difficilement en vouloir au Sigma 150-600 mm. Ce sont les défauts de ses qualités !
Je recommande donc vivement le Sigma 150-600 mm aux photographes animaliers qui veulent accéder au monde des super-téléobjectifs. Ok, il faudra débourser 1500 €. C’est une somme. Mais je ne connais pas un photographe animalier déçu par cet objectif. A partir du moment où il en accepte les quelques défauts, le Sigma 150-600 mm lui donnera beaucoup de satisfaction !
J’ai adoré
- La grande plage focale super polyvalente. Idéal pour les sports mais aussi et surtout nous concernant et les animaux sauvages
- La précision des détails sur l’ensemble du cadre, de 150 à 600 mm
- L’excellent qualité de construction : sérieux, solide, bien fini, étanche aux éclaboussures.
- L’efficacité de l’Autofocus (couplé dans mon test au Nikon d5)
- L’ergonomie générale de l’objectif
- La beauté de l’objet : j’ai aimé le prendre en main, le manipuler, juste pour le plaisir
J’ai moins aimé
- Vignettage perceptible sur toutes les plages focales
- Apparition de quelques franges colorées.
- Son poids proche des 3 kilos. C’est le revers de la médaille pour la qualité de construction supérieure à la moyenne.
Acheter le Sigma 150-600 mm
Monture CANON Monture NIKON[NOUVEAU] Vous pouvez télécharger cet article au format PDF pour l’avoir chez vous :
Bonsoir Regis,
Merci pour ton super article, bien écrit, bien documenté sur ce Sigma 150-600 S.
J’étais déjà très intéressé par ce 150-600 en version C mais grâce à toi je pense que c’est un bon choix. La version S est trop lourde pour moi surtout qu’il sera surtout utilisé à main levée.
Décidément Jean-Christophe D. et toi êtes vraiment complémentaires.
As-tu déjà utilisé la version C et si oui les différences avec la S sont-elles ténues ou importantes en termes de qualité d’images ?
Cordialement,
J’ai commandé un SIGMA 150-600 sport et à ce jour toujours pas livré après un mois,je paie un article qui n’est pas disponible à mon avis;cette commande de DARTY me désole.est-ce normal de la part d’un fournisseur cette attente interminable?…merci pour une réponse.
Je viens de recevoir mon SIGMA 150-600 SPORT superbe acquisition.
Je possèdes l’un des premiers SIGMA 150MM-600MM sport arrivé a Québec je crois il y a quelques 4 ou 5 ans et cet objectif est monté 80 % du temps sur mon boitier munit d’un capteur APS-C : je suis plus que satisfait par ce Zoom , qualité d’image et bon rendement a toute les focales; oui son poids est considérable mais je le monte sur monopole et traine le tout sur mes épaules en alternance et le pied fixé au sol j’obtiens la stabilité requise pour mes images ; c’est juste un objectif merveilleux que ne ne peux que fortement conseiller a tout photographe qui serait en décide d’un tel achat ; Gros bravos a SIGMA pour cet objectif !
A noter qu’il est disponible en monture L Leica/Panasonic.
Bonjour, merci pour votre article très intéressant.J’aurai voulu avoir votre avis sur l’ajout d’un filtre polarisant sur cet objectif.
Il y aura t’il une grande différence de couleur notamment sur de l animalier ?
Merci pour cet article.
J’ai acheté, j’ai essayé et je n’ai pas été déçu, loin de là. Photos du GP Historique et du GP de Monaco F1 extraordinaires.
Aujourd’hui, ce n’est plus le photographe qui est bon, mais le matériel. Ou, pour le moins, celui-ci fait une grosse différence.
Seul le poids m’a un peu dérouté au début, mais on s’y fait.
Bonjour
je photographie de l’animalier (j’essaye du moins), avec un 100-400 II auquel j’adjoins parfois un multiplicateur 1.4
des lors y’a-t-il un intérêt de prendre un 150-600 sigma ? Et si oui lequel
merci pour votre réponse
sacha
Tu auras toujours meilleurs en piqué avec ton 100 400 ii et meme avec l ext 1.4 crois moi ca n’a rien a voir j ai aussi le canon 100 400 ii
Bonjour, je souhaiterai avoir votre avis j’hésite entre le SIGMA 150-600 mm F/5-6.3 DG OS HSM et le Tamron 150/600mm F/5-6.3 DI VC USD G2 et une question importante sont-ils compatable avec un boitier D3400 merci
Dans la gamme des objectifs animaliers, le 150-600 Sigma n’est pas le haut de gamme. Il en existe d’autres bien plus lumineux (f4 à 600mm) et fabriqués avec des matériaux composites bien plus solides que le plastique. Sachant aussi qu’un modèle sur trois a des problèmes de réglages d’AF (front et back focus) et semble impossible à régler avec le dock non fourni avec l’objectif donc nécessitant un investissement supplémentaire. On comprends mieux pourquoi on en trouve beaucoup sur le marché de l’occasion ou alors ce sont des photographes qui n’exigent pas la meilleure qualité possible pour faire des clichés acceptés sans problème par les éditeurs.
Bonjour, quel est l’objectif qui ouvre a 4 en 600mm svp
merci
Bonjour
Je possede un Nikon d 7500
Je souhaite moi aussi faire l’acquisition d’un sigma 150-600 et je voulais savoir si la différence était vraiment flagrante entre le contemporary et le sport
Merci Regis de ta réponse
Salut Gil,
Oui il y a une différence de construction et probablement aussi de robustesse. En main le sport est un peu plus cossu et un peu plus lourd. En termes optiques , je n’ai pas noté de différences notables.
Oui l’un est tropicalisé et pas l’autre.
Je viens de recevoir cet optique
Votre article est très intéressant étant débutante son propos m’a donné des pistes d’utilisation que je n’avais pas pensé
Bonjour,
Je possède la version Contemporary du 150-600 Sigma monté d’abord sur EOS 70D puis 80D. J’ai aussi acquis un teleconvertisseur TC-1401 (1,4x).
Après quelques mois je peux dire que l’objectif ne fait aucun complexe devant les 24 Mpix de l’APS-C Canon, il est rasoir de 150 à 300 mm et ce à pleine ouverture, je l’utilise d’ailleurs presque toujours ouvert au maximum, aucune perte de qualité et la profondeur de champ minimale est en général ce que je cherche en animalier.
Après environ 360 mm on passe de F/5.6 à F/6.3, et le piqué est peut-être un peu moins tranchant, mais j’insiste sur le fait qu’on reste dans le très bon et je suis exigeant à ce niveau. Il n’y a pas ou très peu de chromatisme à corriger, le champ est homogène, le vignettage est faible en APS-C et jamais un problème. Si les clichés sont moins souvent piqués à 600 mm c’est qu’il faut beaucoup de lumière pour des vitesses raisonnables et qu’il faut bien accrocher son sujet. Les animaux s’accommodent rarement de poses à moins d’ 1/300e s même si l’IS permet daller chatouiller le 1/200e s à main levée à 600mm (de préférence boitier calé à l’épaule et fut en appui le long du bras pour une stabilité maximale). Le reste se fait sur pied (Rollei C5i) et c’est souvent la turbulence atmosphérique qui sera le facteur limitant pour les sujets distants. Inutile de penser qu’en mettant 5 fois plus cher, vous allez augmenter beaucoup la résolution des images, ça n’a rien d’automatique. et c’est l’expérience qui fera la différence (choix du site d’affût, heure, température…).
Le TC 1401 testé sur la Lune (840 mm F/9) apporte une légère amélioration de la résolution sans être miraculeux. Le chromatisme augmente et le contraste diminue un peu. De jour je ne m’en sers pas, je ne crois pas qu’il m’apportera le moindre gain en animalier, on est dans des focales impossibles à manier à main levée dans tous les cas avec en plus des vitesses qui diminuent ce qui n’arrange rien.
Pour résumer, je dirais que cette optique, achetée moins de 800€ neuve (incroyable!) sur un célèbre site de e-commerce est une réussite totale pour ce qu’elle est. A vous les portraits, les rapaces et les mésanges, les avions, les cratères lunaires et même les insectes farouches en proxi (rapport 0,24). Vraiment de quoi s’amuser et même plus! J’ai des images dont je suis sûr qu’on pourrait les croire prises avec un grand blanc à 10 K€…
Je vais garder ma lunette apo et son correcteur de champ pour l’astrophoto, mais c’est une autre histoire. Pour ça j’ai aussi une caméra dédiée refroidie et un tube Schmidt-Cassegrain qui avec son futur correcteur aplanisseur fera un excellent 1O16mm F/4…
Bonjour, suite à l’intérêt que je porte à un futur achat de ce type je me suis retrouvé à lire votre retour. Cet objectif me plaît bien mais une interrogation demeure. Quelle différence entre ce model Sport et la version non Sport ? Justifie-t-elle une différence de prix avoisinant les 600 euros ?
Possesseur de cette optique depuis quelques années, je retrouve dans l’article pas mal de vérités.les choix dans d’autres marques ne manquent pas c’est une vérité, mais pour le prix très contenus de l’optique, elle offre ce que j’attendais. Qualité optique de haut niveau et tenue aux intempéries.le reste est un bonus appréciable.je l’utilise en photo de sport et d’aviation en tout temps ET. Sous la pluie, ce que je n’oserais pas faire avec d’autres marque même Nikon! Sauf la gamme pro comme les 500/600 mais pas au même tarif. L’ouverture de 6,3 n’est bien sûr pas à comparer, mais mes collègues rateront des images avec leur focales fixes, là ou le zoom prendra le dessus.jongler avec deux boîtiers pour avoir un 70 ou 80/200mm Pour compenser ne m’amuse pas.le poids comme dit l’auteur n’est pas tant excessif, si vous l’êtes pas d’accord ( vous avez le droit) rendez-vous pour un essai avec un 600mm focale fixe
« pas photo »
Je suis assez d’accord avec ce test comme il a été bien rédigé, avec les précautions d’usage de son auteur, qui préfère un test « terrain » pour les amateurs de courbes techniques diverses d’autres revues s’en chargent.
je suis personnellement irrité par les remarques vues plus haut.comme d’habitude ceux qui ne font rien, ne prennent pas de risque…
Petite suggestion pour l’auteur ,inverser la date d’apparition des commentaires dans le sujet sur le site en plaçant les plus récentes au dessus , c’est plus facile et reléguera les tristes cire qui font des commentaires gratuit sur un gars qui a une démarche honnête, au fond de leur sac photo…..
Bonjour, merci pour cet article très intéressent. Je débute et je voudrais savoir si Cet objectif est compatible avec un nikon d3500 ? Merci beaucoup pour tous vos articles.
Bonjour,
Super article pour un novice comme moi, découvert grâce à Nikon-Passion.
Par rapport au 60/600 sigma. J’ai cru comprendre que ce dernier modèle sorti au salon 2019 était encore plus performant ?
Merci
Cdt
Tester une telle optique sur un chat qui marche ou des oiseaux statiques, ça n’apporte strictement rien.
Toi qui est photographe animalier, tu ne pouvais pas le tester sur des animaux en mouvement pour voir la vélocité de l’AF ???
Les quelques images publiées ici ne sont en rien représentatives de la qualité de cette optique.
Oser écrire « se verrouiller sur les pas du chat : un jeu d’enfant pour l’AF » c’est quand même un peu se foutre du monde … n’importe quel appareil ou téléphone va faire la mise au point sur un chat qui marche …
Quant au texte, j’ai l’impression de la lire la notice du constructeur.
Ce « test » est à l’image de ton site, beaucoup de blabla et quasiment pas d’images dignes d’un « photographe animalier » …
Je suis prêt à accepter toutes les critiques, Je n’ai aucun souci avec ça. Comme celle par exemple sur l’AF et les pas du chat, qui avec le recul (j’ai rédigé ce test il y a quelques temps déjà) n’est pas le meilleur test qui soit j’en conviens. Mais c’est aussi pour changer des tests de magazine hyper poussés avec des situations que beaucoup de photographes ne rencontreront jamais.
Quand à ta dernière phrase, c’est le genre de sortie qui me fait plus rire qu’autre chose. Tu pensais me piquer au vif et me vexer ? Raté. Je le dis dès que je le peux et je n’ai aucune honte avec ça : je ne suis PAS le meilleur photographe animalier de la place et je n’ai jamais cherché à l’être.
Ce que je suis ? Un photographe animalier qui sait faire suffisamment bien les photos pour pouvoir l’expliquer aux autres. C’est tout et c’est déjà pas mal.
Donc merci pour ton message, cela m’a permis de le redire à nouveau.
Dernière chose, si mes photos ne te plaisent pas : simple, tu ne viens plus sur mon site et ne perds plus ton temps à me laisser des commentaires. ?
Merci beaucoup Régis pour ton professionnalisme et ta courtoise. Tu connais la citation « la critique est aisée mais l art est difficile « .
Je suis choqué par la sévérité de vos propos. Régis propose gratuitement de très bons articles qui permettent aux amateurs de progresser.
Merci Régis pour ton travail de très bonne qualité.
Merci beaucoup Xavier !!!
Encore un qui se prend pour un photographe exceptionnel. je penses que tu connais la photo comme tu connais les chats … c’est à dire pas beaucoup.
J’ai deux MainCoon qui chassent les lapins !!! et crois moi ca pulse bien, et pas forcement facile a suivre dans les herbes et les broussailles … Certains objectifs perdant la MAP. pareil sur les oiseaux .. un oiseau ça vole (non c’est vrai !! ) et ça décolle et rapidement en plus !!! les affuts sont fait pour çà !
et chopper un oiseau en vol plein cadre, c’est un photo ok sur 50 !! … c’est pas donné a tous les objectifs et a tous les photographes d’ailleurs. Bon courage pour chopper mes chats en course avec ton tel. de m….e !
Sans rancune et merci a ceux qui partagent autre chose que de la vantardise.
J’aurais pu écrire exactement la même chose Christian !!! ??
Quand on a la chance de posséder un bon objectif, ce sera le photographe qui fera les mauvaises photos ?
A l’attention de Pixel007 : je suis moi aussi surpris de votre commentaire qui reflète visiblement un manque de savoir vivre, de reconnaissance, d’expérience et surtout de cohérence! Quand on lit votre commentaire sur le site internet, il y a forcement quelque chose qui cloche : vous n’aimez pas le site, visiblement il vous insupporte mais vous prenez le temps de parcourir tout le site, de tout lire et même de commenter un article, drôle de pratique pour quelqu’un qui n’aime pas. Il m’arrive de faire des commentaires critiques sur d’autres sites, mais c’est justement parce que j’aime ces sites et que c’est des critiques pour progresser mais je ne perds pas une seconde à écrire sur des sites où je n’irai plus jamais. Étonnant donc.
Malheureusement, et je ne vais pas me faire que des amis, le monde de la photo est un univers qui me laisse perplexe : je n’ai jamais rencontré autant de passionnés, qu’ils soient pro et amateurs mais en même temps, je n’ai jamais rencontré autant de gens hautains, prétentieux pour ne pas dire autant de « cons ». Quelques soient le milieu photographique, vous allez sur Chasseur d’Image, sur Pixelistes, etc, il y a des gens formidables mais bon sang, il y a un sacré paquet de prétentieux à la pensée unique qui, si on ne va pas dans leur sens, deviennent désagréables comme vous.
Cependant, pour revenir sur vos propos, j’ai hâte que vous m’expliquiez comment faire des photos nettes avec un smartphone ou n’importe quels appareils photos sur un chat qui marche. Moi, je n’arrive pas à avoir 100% de photos nettes, je dois être certainement con car ça ne vient pas du matériel. J’ai la chance d’avoir du matériel haut de gamme, à savoir un 600F4 et un boitier pro de la série D3/D4/D5 et pourtant , j’ai des ratés sur un simple chat qui marche, rapidement ou non… Mais nous ne devons pas parler de la même netteté, je parle bien d’une photo nette à l’endroit précis où je souhaite (en général l’oeil), dans des conditions de lumières pas toujours évidentes et pas forcement sur un chemin blanc bien dégagé mais dans la végétation. Pas évident, même pour du matériel haut de gamme d’être absolument net sur un chat venant de face. En tout cas je n’ai pas la recette miracle car j’ai toujours un pourcentage de photos floues à la fin.
Pour finir, je ne sais pas trop ce que vous allez obtenir avec un smartphone pour prendre un chat qui marche, vous devez là aussi être balaise pour suivre un chat avec un smartphone au raz du sol, sans l’effrayé, tout en continuant à appuyer sur le déclencheur à moins de 2m pour avoir une photo un minimum décente… bref un peu de sérieux.
Enfin, le meilleur pour la fin : merci Régis pour ton site, pour ta patience, ton partage, etc. Je te lis depuis des années, je ne publie jamais ou rarement mais j’apprécie ton travail, y compris ta participation dans le podcast Agora Show. Bonne continuation et merci pour ton « bla bla » ^^
1000 mercis David pour avoir pris le temps de faire ce commentaire. ❤️?
Bon, comme dit dans le(s) derniers Post(s), chez ceux qui font des photos, il en en a des vantards et de ceux qui savent mieux mais qui ont jamais eu grand chose dans leurs mains… . Donc même moi…(vantardise) qui fait et prends des photos depuis plus de 40 ans je peux rater et rater et rater… il y a des jours ou le chat ben il est trop rapide, pas à la bonne place et la lumière est pas bonne (donc c’est bien sûr ou la faute du chat, ou de la faute de la lumière), mais bien sûr avec un Smart Phone ou TOUT autre appareil, à F11 avec lissage et algorithmes sublimateur, j’arrive à faire un 10X15 top… Pas comme avec mon 50Mpix avec tout ces Art et L, justes bons à alourdir la facture et le poignet… Donc bien le bonjour à Horneteur, Christian et Xavier et un grand merci à ceux qui nous permettent de pouvoir se faire une « petite » idée du matériel que nous n’avons pas encore pu tester et/ou dont nous voudrions confirmer/conforter ou faire mentir notre expérience. Donc un grand MERCI Régis Moscardini !, Les tests simples et facilement reconductibles permettent de rapidement mettre en évidence certains points faibles classiques.
Le test et la présentation correspond exactement à mon avis. En plus les commentaires doivent être constructifs et non médisants.
Guy
Se n’est vraiment pas sympa de reagir comme ceci pour un article si bien fait. C’est très clair. Un grand merci Regis. Super travail.
j’ai oublier je possède aussi un 750 D
bonjour je suit débutant je cherche un objectif soit le 150-600 de chez sigma soit le 100-400 de chez canon je fait de la photos de grand prix moto f1 jai un eos 350D merci pour la réponse.
Je viens de faire l’acquisition de cet objectif, et je lis dans le mode d’emploi que la stabilisation doit être obligatoirement mise en position arrêt pour démonter l’objectif, arrêter l’appareil et que le fait d’enlever la batterie alors que c’est en position 1 ou 2 risque d’endommager l’objectif… Quand l’appareil se met en veille alors, il se passe quoi?
C’est bien la première fois que je lis un truc pareil.
Bonjour Jean-Luc,
je pense que Sigma a dû avoir quelques soucis de fiabilité à ce niveau là et du coup ils se protègent un maximum. C’est certes contraignant, mais ils risquent de te reprocher de ne pas l’avoir fait si tu as un souci de stab un jour.
Canon spécifie la même chose, éteindre l’appareil avant de retirer les objectifs avec stabilisation, (risque de dysfonctions) et ils parlent des leurs.
C’est pour éviter les micro amorçages. C’est comme tout appareil, tu le coupes avant de le débrancher
Tu dois toujours éteindre ton appareil photo avant de changer d’objectif. Si tu ne le fais pas tu pourrais endommager définitivement de VR. ( heureusement pas toujours) . Si mes souvenirs sont exacts ? Il me semble avoir lu ce conseil dans la notice d’emploi de Nikon.
Bonjour je vous site « Du coté de chez Nikon, il y a un Nikkor 80-400mm. Même si ces deux objectifs sont plus « grand angle » le fait que le Sigma pousse jusqu’à 600 mm change tout. », ok mais chez NIKON il y a aussi un excellent 200-500 f/5.6 à ouverture constante que vous pouvez trouver à un prix inférieur au Sigma, avec le D810 qui peut passer en RAW du 24×36 à taille apsc cela fait un équivalent 750mm f/5.6, difficile de choisir entre les deux, mon cœur balance …
Bonjour ! juste vous parler un peu de mon zoom sigma 150-600mm sport que je possède depuis près de trois ans ( début juillet 2015 ) ; je savais après quelques recherches que j’aimerais posséder et utiliser cet objectif; mais le rendement de celui-ci a dépassé tout ce a quoi je m’attendais ; je suis encore très souvent étonné de la qualité des images qu’il délivre sur mon boitier ( CANON 70 D ( APS-C ) ) ; Juste une phrase encore , si vous en envisagé l’achat , n’hésitez-pas , je suis certain que vous ne le regretterez pas 😉
Je l’utilise régulièrement. Vraiment une qualité de lumière exceptionnelle même avec un doubleur. J’ai regretė la poignée anti ergonomique qui me coince les doigts avec mon D750 et ne laisse pas beaucoup de place avec le fût de l objectif. Un bricolage maison s’impose.
Bonjour,
« Pour obtenir un arrière plan uni et parfaitement flou, il faudra zoomer à 600 mm, ouvrir à f/6.3 et tenter d’être le plus proche possible du sujet. Idéalement, à 2,6 mètres, soit la distance minimale de mise au point. » ou que l’arrière-plan soit très éloigné du sujet 😉 . Je suis aussi étonné que tu aies choisi le 80-400 au lieu du 200-500 comme concurrent chez Nikon.
Comme tu as également testé le Tamron G2, peux-tu nous dire s’il y a des raisons de préférer l’un plutôt que l’autre?
Salut
J’ai pris le 80-400 Nikon à cause de sa plage focale importante qui se rapproche par son amplitude au 150-600. Pour mon choix entre le Sigma 150-600 Sport et le tamron G2 … pas facile … je pencherais pour le Sigma. Ça qualité de fabrication est vraiment impressionnante et pour l’animalier, ça me semble être un argument vraiment important.
Bonjour, Nikon a sorti le 200-500 pour concurencer les 150-600 Tamron et Sigma. Il aurait été plus logique de choisir cete optique pour le comparatif. Le 200-500 étant globalement supérieur au 80-400 qui conçurence plutot les 100-400 Sigma et Canon si j’ai bonne mémoire. ????
Bonjour Régis,
Tout d’abord une petite faute (ça me fait plaisir de corriger un enseignant !) : je pense que tu voulais écrire près et non pas prêt dans la phrase suivante
Pourquoi ? Parce qu’un photographe cherchant à se rapprocher optiquement de son sujet trouve qu’il n’est jamais assez prêt !
Mais ce n’est pas pour cela que je voulais laisser un commentaire.
En effet, ton test est très intéressant, mais je suis surpris du concurrent Nikon que tu cites. En effet, pour moi, le vrai concurrent des 150-600 est le 200-500mm f5.6 de Nikon. Un excellent objectif, à un prix extraordinairement abordable pour un Nikon (1500 € lors de sa sortie) et beaucoup moins lourd que le sigma sport. Pour les Nikonistes, il y a donc 3 très bons télé au choix : les 150-600 Sigma et Tamron (aussi bon semble-t-il) et le 200-500. Pour les autres, les 150-600 sont sans doute un très bon compromis focale/qualité/prix.
C’est corrigé 😉
En fait, comme dit dans un autre commentaire, j’ai choisi ce nikon pour l’amplitude de sa plage focale.
Bonjour j’ai personnellement fait l’acquisition du 150-600 sport boitier canon et j’en suis enchanté .
vraiment le seul défaut que je peux lui trouver c’est son poids. au bout de 2h de marche pour prendre des animaux le bras commence sérieusement à fatiguer donc emploi du pied, ce qui entraine un poids suplémentaire
.Coup de chance je suis arrivé à trouver un sac à dos qui fait siège chez une grande enseigne sprotive (dans le rayon chasse), qui me permet d’arriver sur mon spot et m’installer facilement.
De plus, poure le transport directement sur le pied j’ai acheté une plaque de fixation 3 points pour le collier de serrage ce qui permet de le transport sur l’épaule sans « décroche de la patte »
Merci Philippe pour ton retour d’expérience. ce sont ces petites astuces qui permettent de gagner en confort sur le terrain.
Trop lourd, trop long, je possède un Tamron 70-200 f2.8 moins cher que Nikon ou Canon et hyper performant.
Focus super rapide, VC (vibration control ou correction) vraiment efficace. Cet objectif est plus facile de manipulation.
Qualité d’image entièrement satisfaisante. Surprise, jumelé avec un 1,4 convertisseur de focale sur un boîtier de 24 méga pixels les résultats sont impressionnant. De plus, L’objectif a une longueur non variable avec la focale et l’extrémité de tourne pas avec la mise au point (pratique quand utilisation d’un filtre polarisant) Bref, question de choix mais je fais de l’animalier depuis de 40 ans et je vous jure, ce Tamron 70-200mm f2.8 di VC USD est une merveille compte tenu de son prix. Je défie quiconque de pouvoir me confirmer si j’ai utilisé un Sigma 150-600mm ou un Tamron jumelé avec un convertisseur en regardant mes images. Je suis de formation professionnel, je suis un professeur de photographie à la retraite et j’ai été le propriétaire de 3 studios à Montréal et à Québec.
Je voulais ainsi simplement vous faire prendre connaissance de d’autres options efficaces.
Jean-Marc
Bonjour
Avec le 1,4 convertisseur il me semble que l’on perd l’AF.
JM
Tu perds effectivement un stop c’est a dirte que tu es a f/4 au lieu de f/2.8.
Mais tu restes a mon avis un peu court pour de l’animalier 200mm x 1.4 = 280mm à f/4.
En France nous n’avons pas d’orignal (élan) qui prend toute la place sur le capteur.
C’est sympa tout ça mais avec un teleconvertisseur à 1,4, ça donne à peine un 300mm, souvent trop court en France où les animaux sont farouches. Même avec un doubleur, ça donnera un 400 f5,6 avec une qualité discutable et un Af à la ramasse. Et nous ne sommes toujours pas à 600mm…
Nul doute que ce 70-200 soit au top mais ce n’est pas la même utilisation. A la rigueur un 300 f2,8 pourrait soutenir la comparaison
Salut Yvon,
ton expérience me fait dire qu’il n’existe pas une seule et unique réponse ou solution aux problèmes, contraintes posées par la photo animalière. C’est comme les réglages. J’explique souvent que je préfère le mode Av au mode Tv mais c’est une question de confort et d’habitude.
Bonjour,
Merci pour ce très bon test. Peut on esperer un test du 200-500 et du Tamron G2 bientôt ?
J’ai choisi mon télé (le 200-500) après un stage photo en baie de Somme. D’autres participants avaient les Tamron et Sigma 150-600 C et S ou le 200-500 sur des d7200, d750 ou 6d et 7d 1 ou 2.
Apres essai sur mon d500 j’ai constaté que l’af accrochait moins vite sur les oiseaux en vol ou quand il y’a peu de contraste qu’avec le 200-500 malgré différents réglages af et le poids du S est vraiment penalisant a main levee malgré toutes les qualités du Sigma.
F.M
Effectivement le 200-500mm f/5.6 de Nikon est un excellent choix, mais pour cela faut avoir un boitier Nikon
Merci pour l’article. Petite précision cependant sur la différence entre les 2 versions de ce 150-600 : contre toutes attentes, il semble que la version contemporary s’en sorte mieux que la version sport! De nombreux tests semblent aller dans ce sens car le poids plus contenu permet d’avoir moins de tremblement et du coup une stabilisation plus efficace. Je connais un photographe pro qui a revendu le Sport pour partir sur le Contemporary. Les qualités photos sont identiques (voir par exemple les tests de Bastien Juif), reste pour moi 2 avantages pour la version sport : la tropicalisation et la poignée.
Quant à le comparer au Nikon 200-500, c’est du pareil au même car les sigma ouvrent autour de 5,6-6 à 500mm. Le Nikon est un très bon produit aussi, qui a une très bonne stabilisation. Nous avons la chance aujourd’hui d’avoir 3 marques qui proposent des mega zoom de très bonne facture a prix contenu, profitons en.
J’aime bien ton approche positive. En effet, on a tendance à se prendre la tête et se trouver les défauts des objectifs cités alors que tu as bien raison : nous vivons une période dorée pour s’équiper en longue focale. C’était impossible il y a 5 ans avec cette qualité et ces prix là.
Petite question. Que choisir en 2021. Le 60/600 ou le 150/600
Ont ils le même piqué ?
Qualité ? Le meilleur ?
Merci Régis pour ce test très complet.
Un seul regret pour ce 150-600, que le collier de soit pas démontable.
Sur mon Leica 100-400 monté sur OMD E-M1, le support est démontable, ce qui me permet de le laisser en permanence fixé sur le trépied quand je shoote à main levée.
Metci pour ce grand travail.
Alors après cet essai et celui consacré au Tamron en février, lequel choisir ?
Sur la qualité d’image, les deux sont excellents. Pour ma part, je penche pour la finition du Sigma que je trouve exemplaire.
Merci pour ce super test !
J’aurai aimé avoir une comparaison avec le tamron 150-600 G2.
As-tu prévu de le tester ?
Merci
Pas prévu de test comparatif. Mais il suffit que tu lises les deux tests coup sur coup pour te faire ton propre avis.
https://www.auxoisnature.com/test-terrain-tamron-sp-150-600mm-f5-6-3-g2/
Bonjour, Régis,
Merci pour cet article.
Juste une petite précision, j’ai eu quelques soucis avec la vis de blocage du pare soleil. Elle a été changée par le SAV sans problème, mais il vaut mieux ne pas trop la serrer.
Bonne fin de WE!
Merci pour cette précision, si ça peut servir 😉
Bonjour,
Merci pour cet article, excellents commentaires très pragmatiques.
Pour info, je possède le Nikkor 200-500 mm f/5.6 associé au D7200 ou D500 c’est aussi une merveille…
J’ai choisi cet objectif surtout pour son ouverture ( en sous bois la luminosité est limite aux heures du soir et matin) et utilisé avec un TC-1.4 l’ouverture est à f/8 cela devient maxi avec un AF réduit au centre de l’objectif.
Merci pour ce test. J’hésite encore entre ce Sigma et le Nikon 200-500 quasi au même prix : 100mm de moins mais qui ouvre à 5.6 ! Choix cornélien 😉
Comme tu dis !!! Je n’ai pas eu entre les mains le Nikon. Je peux pas me prononcer à ce sujet. Demande toi bien quelles sont les espèces que tu photographies. Faut il absolument une ouverture à f/5.6 ? Une focale à 600 mm?
perso j’ai le 200-500 il est super , très bonne stabilisation et un super piquet, avec son ouverture constante à 5.6 c’est un vrai plus, je préfère çà et avoir un 500 mm
La version S ouvre à 6.3 à 600mm ….
L’ouverture est glissante…. et donc proche de f5.6 à 500mm … et plus lumineux que le Nikon de 150 à 300mm
Je possède aussi le 200-500 Nikon et j’en suis extrêmement satisfait. Il était auparavant associé à un D7100 et maintenant avec un D850 et il fait merveille. Le poids est inférieur au Sigma, il est de 2,3 kgs. On est donc à environ 3,2 kgs avec le D850, soit un kilo de moins qu’avec le Sigma, et ça compte au bout des bras !
Quant au prix, je l’ai acheté à 1500€ et il est actuellement à 1349 € à la Fnac.
J’ai entendu dire qu’il y avait des problème de back focus sur le Sigma, et le fait d’enlever la stabilisation avant de le démonter est quand même gênant (on n’a pas à le faire sur le Nikkor 200-500). Bref, pour moi il n’y a pas photo, je ne suis pas prêt de me défaire de mon 200-500.
Pareil, j’ai un D850 avec un Nikon 200-500 et un TC 1.4…Par ciel bleu, c’est trop top !