La photographie animalière ?

Bien souvent plus simple qu’on ne le pense. Bon. Pas toujours quand même. Tenez, je discutais l’autre jour avec ami. Il n’est pas du tout photographe (plutôt tourné vers la course d’orientation, vous savez, courir avec une carte et une boussole) par contre il est du genre très curieux et était assez fasciné par mon job.

Il me posait pas mal de questions et ça tournait bien plus autour des animaux que de la photographie. En gros, il se demandait comment je m’y prenais pour réussir à ne pas faire fuir la faune. Lui qui passe beaucoup de temps à courir tôt le matin avant d’aller au boulot en pleine nature se désole de ne pas voir beaucoup d’animaux.

Et si ça arrive, autant vous dire que c’est très furtif.

Pour le coup, je lui ai juste fait prendre conscience que les animaux sauvages par chez nous (oui parce que ceux des safaris se contre-fichent des types dans les 4×4) ont une peur bleue des hommes.

Pourquoi ? Suffit juste d’avoir en tête les milliers d’années de chasse menées par homo sapiens sapiens pour comprendre les réactions des animaux de nos campagnes.

Perso, si j’étais un chat forestier, je me méfierais comme de la peste d’un bipède visant vers moi avec un espèce de tube assez long. On ne sait jamais ce qui peut en sortir (une balle, c’est moins drôle qu’un fichier RAW).

Bref.

Pour finir avec mon ami, le seul conseil que je pouvais lui donner était d’arrêter de courir dans la forêt avec sa carte, de se planquer derrière une haie, d’attendre, et de regarder … sans être certain de voir quoi que ce soit.

De la difficulté d’observer des animaux sauvages par chez nous quand on le fait à l’arrache.

En revanche, il y a des choses qui marchent à tous les coups en photo animalière. Il suffit juste d’avoir un minimum de méthode. Prenez les indices de présence. Vous pensez que pour être certain à 100 % qu’un renard (ou ce que vous voulez) vit dans vos coins photos il vous faut le voir en vrai ?

Tout faux.

Parce qu’un renard (ou ce que vous voulez) laisse, bien malgré lui … (ou pas dans certains cas) des dizaines de traces dans la nature (sans ça, là, j’avoue, ça deviendrait presque mission impossible). Si savoir que goupil (ou ce que vous voulez) est dans la place est important pour vous ?

Oui carrément. Mais il y a des tas de méthodes bien plus efficaces que d’attendre des journées entières pour voir le bout de sa queue.

Je vous montre en détail tout ça dans la Photo Animalière Académie. Avec notamment une technique hyper simple pour repérer un renard. Vraiment bête comme truc ! Mais il faut y penser … et oser le faire (très possible que vous ne connaissiez pas ça).

Il implique juste de se mettre à quatre pattes et de ne pas avoir peur de sentir quelques odeurs un peu fortes …

Ce qui est bien ? C’est que quand on connait la méthode du repérage, elle peut être dupliquée à l’infinie. Ce qui fonctionne avec le renard, fonctionne aussi avec le chevreuil, le sanglier, le blaireau (ou ce que vous voulez).

Si vous avez de l’envie et le courage de changer vos habitudes, ce qui est enseigné dans la Photo Animalière Académie pourrait bien vous aider à passer au niveau supérieur.